Donc voilà le vrai travail de tous ces hommes politiques et de leurs attachés et conseillers. Réformer, selon leur acception très particulière, c’est à dire travailler sans relâche contre les intérêts du peuple. Les ministres et autres éminentes institutions étant les communicants chargés de nous faire croire le contraire.
En fait, nous sommes en train de faire une transition (notre chemin de croix) vers le modèle grec.
Toutes ces lois qui ont été votées sous Hollande ont pour effet, petit à petit, d’étendre le secteur de l’économie informelle, (pardon pour mon langage châtié), d’étendre le travail au noir, la charge fiscale et le pouvoir d’achat (je suis désolé et non c’est pas Arnaud de Montebourg qui écrit !), d’atomiser les êtres dans un supermarché de plus en plus vaste, de plus en plus fournis et où les consommateurs sont de moins en moins nantis mais à qui on continue de faire crédit, tout comme le diable continue d’acheter des âmes qui n’ont pourtant plus aucune valeur.
Dans 15 ans, lorsque la dette publique sera insoutenable, que tous nos bijoux de famille auront été vendus au qatari et aux saoudiens, que seuls les fonctionnaires seront encore (mal) payés, que 90% de la population feront du "black" pour s’en sortir et que les enculés de la défense diront vouloir se barrer en Suisse si le gouvernement ose les taxer, alors Les Goldman et les Sachs, viendront nous aider (pas gratuitement) à restructurer notre dette (c’est à dire nous asservir pour 1000 ans - le pouvoir bancaire - comprenne qui voudra - est-il un millénarisme antichristique ?).
Les sociétés de sécurité privées viendront nous dire comment contenir efficacement la colère d’un peuple qui veut du pain (et ils proposeront pas de nous donner de la brioche). Le front national ou un succédané se radicalisera "à la Aube Dorée".
Les communautés (pardon les musulmans, les homo, les femmes, la grande communauté majoritaire de pauvres types qui ne se reconnaissent pas dans les autres) se sentiront visés, se crisperont sur ce qu’ils croient être leur identité.
Les uns sortiront le fusil à grenaille du grand-père, les autres la kalach du quartier. Les derniers se réfugieront dans les backrooms sordides de boîtes parisiennes.
Des suicides, des morts, de la corruption, du fric, des manigances, tous les ingrédients pour faire une grande tragédie sur le papier.
Mais dans la réalité il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Et ça a déjà commencé.
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