« Celui qui pense qu’une croissance économique infinie est possible dans un monde fini est soit fou soit un économiste. »
« Celui qui pense qu’une croissance économique infinie est possible dans un monde fini est soit fou soit un économiste. »
alternatives-economiques.fr | Octobre 2018 |27 | ÉconomieÉducationSociologie |
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La capacite’ de l’homme a se penser et a se revolutionner, elle, par contre, est infinie !
Et puis sortons de notre planete, l’espace est-il fini ? Qui aurait dit il y a 2000 ans qu’on ferait le tour du monde en avion en 1 journee ?
Misère de l’homme sans Dieu. C’est la définition de notre monde. L’homme sans Dieu court naturellement à son autodestruction.
Qui aurait dit ya 2000 ans que les déviants sexuels défileraient à poil avec une plume dans le cul ?
Et ça donne quoi de faire le tour du monde en une journée, est-ce que ça enrichit votre PIB ?
@G.HAUTIER
Monde sans Dieu ou avec un Dieu, l’homme court toujours à sa perte. Que l’homme se projette sur lui-même ou sur un Dieu à son image, le problème reste le même. Notre problème, c’est lorsqu’ on commence à croire qu’on sait alors qu’on ne sait pas grand-chose. Ce sont nos illusions qui ne condamnent, comme elles doivent condamner tous le êtres vivants diifféremments peut-être.
L espace est infini, on est une planete parmi tant d etoiles, si aujourdhui on fair le tour de la planete en 24h qui nous dit que dans 1000 ans on n aura pas trouvé d autres resources ? Et l energie solaire est une resource quasi infinie du moins a l echelle d une civilization france de 2000 ans.. de quelles resources finies parlent on ? Seul le metre carré de terrain est fini, pour le reste non
@drem
Cela se voit que vos connaissances restent très limitées sur nous-même. L’homme n’a pas progressé d’un iota depuis qu’il existe ou plutôt pris dans une fourchette raisonnable dont on garde une mémoire inconsciente et une mémoire surfaite qui nous sert plus à nous justifier qu’à interroger son sens. On peut créer victoire pour avoir dominé la nature, mais comme on est les enfants de la nature, rien ne dit que la nature puissent se laisser dominer impunément en ne faisant pas de nous-mêmes nos propres ennemis quoique cela soit loin d’être une simple vue de l’esprit.
Je ne prétends pas avoir plus de connaissances que vous, c’est juste une prétention provocatrice qui répond à votre prétention optimiste.
C’est marrant dans les groupes de discussion écologistes, ils sont les premiers à dire qu’un monde fini ne peut pas donner une croissance infinie . De fait quand je propose de dire que dans une surface finie les ressources sont de fait finies également donc cette surface ne peut nourrir une infinité d’Humain . On ne peut que qu’être légitimement contre une immigration massive .
Toujours la meme levée de bouclier ... Pablo Servigne si tu me lis ...
La croissance est un mot inventé par les puissances de l’argent pour faire croire à la population qu’ils en feraient partie .Et c’est bien là le drame, comme disait Coluche :( là vous n’y êtes pas) .
Il y a une lutte des classes de plus en plus grandes pour que les classes moyennes disparaissent au profit des plus riches .Et lorsqu’ils parlent de croissance , c’est pour les plus riches, et pas autre chose..
Super intervention,vraiment.Enfin un peu d economie j ai passe un bac B (economie a l epoque)Aujourd hui tout le monde parle de chiffres mais jamais d economie ,ni de concepts economiques.Alors merci j en veux encore.
La croissance est actuellement obligatoire car
1) nos vies de citadins dépendent d’échanges
2) les prix des marchandises et echanges sont liés à l’usure qui est une fonction croissante par définition.
Cas1
Prix = matière + salaire + investissement + couts sociaux + usure
Cas2
Prix = matière + salaire + "bénéfs" (investissements + couts sociaux + usure)
Les prix sont exactement les mêmes dans les cas 1 et 2 car comprennent les mêmes élements. Dans le cas 1 on peut facilement supprimer l’usure (fonction croissante), dans le cas 2 elle est liée à l’investissement et aux coûts sociaux.
En liant l’usure à l’échange, il ne peut que y avoir croissance ou arrêt des échanges.
Si on veut sortir de l’obligation de croissance il faut sortir l’usure (fonction croissante ) du calcul des prix en vue de découpler la croissance des échanges.
Les théories qui disent que la consomation et la production sont des choix sont érronées tant que l’usure est liée aux prix. Cette intégration de l’usure fait que la consommation folle est une obligation.
L’usure n’est pas "forcément croissante"
Si les préteurs dépensent les intérêts au fur et à mesure qu’ils les perçoivent, les emprunteurs qui travaillent pourront récupérer assez d’argent pour payer au fur et à mesure les intérêts qu’ils doivent.
Donc le problème n’est pas là.
Le problème c’est lorsque ceux qui perçoivent toutes les sortes de rente (dont les intérêts, mais pas que) ne dépensent pas tous leurs revenus. L’argent ne circule qu’en sens unique, il s’accumule du coté des rentiers, et arrive un moment où les poches des payeurs de rente sont vides.
Comme elle propose aux rentiers des occasions d’investir (donc : dépenser), la croissance rétabli la circulation de l’argent dans les deux sens.
Cela dit, la croissance n’est qu’un des moyens possibles. On peut aussi braquer les salauds de riches pour remplir les caisses de l’état (méthode socialo-communiste), et ça marche pas mal car l’état est surdoué pour dépenser. On peut aussi emprunter (en jurant croix-de-bois, croix-de-fer qu’on remboursera) pour remplir les caisses de l’état (méthode keynésienne, plus douce). Le défaut de la méthode par braquage plus doux des riches est qu’ils connaissent la manœuvre et se débrouillent donc pour la faire échouer ("tournant de la rigueur") voire, ils la retournent à leur avantage (endettement de l’état juste au niveau qui entrainera de gros intérêts mais pas la cessation des paiements).
A JP,
l’usure ne peut qu’ être croissante du fait de sa définition. L’intérêt est une fonction exprimant une quantité qui croit avec le temps. (ln 2 x 100) / taux d’intérêt exprime le temps où la quantité double. Un placement à 5 % double tous les 14 ans (0.7 x100 /5 = 14 ). Si la quantité monétaire reste fixe, les emprunteurs ne peuvent rembourser l’argent prêté et l’intérêt.
Si l’échange est lié à une fonction nécessitant une croissance comme l’usure, il faut à tout prix maintenir cette croissance de quantité monétaire pour que l’échange et le payement d’intérêt associé restent possible. Cela se traduit par de la planche à billet, la promotion d’une consommation déraisonnée etc. Tant que l’usure est légitime et associé au calcul du prix la planche à billets et la surconsommation ne sont pas une perversion mais une nécessité.
Ceci dit, vous avez raison de dire que l’accumulation d’argent bloque également l’économie. Ce problème peut être résolu en taxant l’argent accumulé. Mais il ne faut surtout pas taxer l’intérêt car c’est le légitimer et l’incruster dans les prix. L’intérêt doit être supprimé car il rend obligatoire la planche à billets.
On peut par exemple s’atteler résoudre le problème en ne donnant les contrats publics qu’aux entreprises dont les statuts ne permettent pas la rémunération en fonction du temps (d’un intérêt) mais seulement en fonction du travail (salaire réaliste par rapport à un travail donné).
Confusion entre croissance et mode de consommation.
La croissance infinie est 100% possible (par le facteur technique) mais pas dans le cadre du mode de consommation dans lequel on est (quasiment pas de recyclage, obsolescence programmée, libre échange, énergies fossiles utilisées n’importe comment, pollution débridée etc) et pas avec la démographie galopante mondiale actuelle.
Comme le gender, cette idée d’une croissance économique infinie démontre l’effondrement total de l’intelligence chez l’homme moderne. C’est d’une stupidité sidérale et pourtant c’est le paradigme que l’on entend partout dans les médias sans que cela suscite plus de stupéfaction que cela au sein des masses populaire. Toutefois je doute qu’au sommet de la pyramide l’élite croient en cette sottise, je pense plutôt qu’ils imposent ce paradigme car fait partie de ce système sophistiqué leur permettant d’accumuler du capital tout en détruisant l’environnement et déstructurant les sociétés qu’ils dominent afin de faciliter l’aboutissement final de leur projet messianique : la mise en esclavage total de l’humanité entière. Or pour dominer intégralement l’ensemble de l’humanité il faut détruire les sociétés et leurs fondations (anthropologiques, spirituelles, environnementales)...en d’autres termes il faut faire tabula rasa pour créer un homme nouveau et même une nouvelle Création...
C’est comparer des chous et des boulons.
L’économie des choses réelles est finie. Le volume des échanges peut croître autant qu’on veut, s’il y a un économiste pour prétendre qu’une voiture d’aujourd’hui vaut 50 fois une Citroën DS en comptant les améliorations techniques.
Le mythe de la croissance économique infinie est bien un mythe, demandez a une poule de faire tous les jours deux œufs et on en reparle
Ou de faire 7 gigots d’agneau dans un agneau