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Le communiqué du procureur de Melun est tombé à 12 h 14 ce 17 février. Jean-Michel Bourlès a ouvert une information judiciaire des chefs « d’homicide involontaire et blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois par conducteur ayant fait usage de produits stupéfiants ».
Les faits, précise le parquet, ont été commis « en récidive légale pour avoir été condamné en 2019 pour acquisition de stupéfiants ». En fin de matinée, ce vendredi, Pierre Palmade a été conduit au tribunal de Melun et présenté à un juge d’instruction, désormais en charge des suites de l’enquête. Le procureur, dans son communiqué, précise que son parquet requiert la mise en détention provisoire et le placement sous contrôle judiciaire des deux autres hommes gardés à vue, présents dans la voiture au moment de l’accident.
Devant le juge d’instruction, dans le cadre de son interrogatoire de première comparution, Pierre Palmade va pouvoir s’expliquer ou faire valoir son droit au silence. En garde à vue, il aurait indiqué aux enquêteurs ne pas se souvenir de l’accident proprement dit, mais toutefois admis, confirmant les analyses de sang, sa prise de cocaïne.
Où exactement va-t-il passer le week-end ? Après sa mise en examen devant le juge d’instruction, la décision d’incarcération de Pierre Palmade appartiendra en dernier ressort au juge des libertés et de la détention de Melun, à l’issue d’un débat en présence de Pierre Palmade et de son avocat. Le Code pénal prévoit 7 motifs de détention provisoire dont celui qui vise « la protection du mis en examen ». Cet article concerne précisément les cas où la justice doit veiller à la sécurité physique de la personne mise en examen pour le protéger, des autres et de lui-même…
De son côté, ces derniers jours, la défense de Pierre Palmade a vraisemblablement sondé plusieurs maisons de soins dans l’optique de lui trouver un point de chute adapté, notamment au sevrage.
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Surveillance constante
En revanche, si le JLD de Melun suit les réquisitions du parquet et la demande du juge d’instruction, il décidera d’un placement en détention provisoire dès ce soir, et son transfert entre les mains de l’administration pénitentiaire. Dans ce cas, dans quel établissement pourrait-il être placé ?
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« L’administration pénitentiaire a une gamme de solutions possibles, y compris dans des établissements proches de Melun où se traite l’affaire, comme à Fleury-Mérogis », glisse un autre syndicaliste.
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Finalement, Var-Matin nous apprend que l’humoriste a été placé sous contrôle judiciaire. Il a (provisoirement) échappé à la prison. Et à l’hôpital psychiatrique. Il porte juste un bracelet électronique. C’est un moindre mal pour l’ex-humoriste qui a tué un bébé en conduisant défoncé après 24 heures de chemsex.
Présenté à un juge d’instruction, à qui la poursuite de l’enquête a été confiée, l’artiste de 54 ans a échappé au placement au détention provisoire. Le parquet de Melun, qui avait requis devant le juge des libertés et de la détention, va faire appel.
« Pierre Palmade a été placé, par le juge des libertés et de la détention, sous assignation à résidence, au sein d’un service d’addictologie d’un hôpital, sous surveillance électronique », a déclaré dans un communiqué vendredi soir le procureur de Melun Jean-Michel Bourlès, qui n’a pas évoqué son éventuelle mise en examen.
Le comédien séjourne désormais au sein du service d’addictologie de l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif.
Les deux passagers présents dans sa voiture au moment de l’accident, un Marocain de 33 ans et un Français de 34 ans ont eux été placés sous le statut de témoin assisté pour non-assistance à personne en danger. Ils avaient quitté les lieux peu après l’accident.
