L’hebdomadaire Rivarol tenait un grand banquet samedi 9 avril 2016 à l’occasion de ses 65 ans. Les propos qui y ont été tenus n’ont pas plu à la LICRA, qui a saisi le parquet de Bobigny.
Durant ce banquet – privé, rappelons-le – présidé par Jean-Marie Le Pen, différentes personnalités se sont exprimées, dont Robert Faurisson.
Côté système, la chaîne de commandement de la censure a été parfaitement respectée pour l’occasion : les caméras du Petit Journal ont fait leur habituel travail de dénonciation à la Kommandantur en filmant l’événement ; la LICRA, prenant connaissance des propos tenus et probablement alléchée par cette nouvelle potentialité de racket, a saisi le parquet de Bobigny ; Gilles Clavreul, « délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme », s’est joint à cette demande pour boucler la boucle médias-lobbies-État.
Que reproche-t-on aux invités de ce banquet ? Il est difficile de le savoir, car aucun des propos rapportés par le Petit Journal, s’ils sont bien de nature à défriser Yann Barthès ou maître Jakubowicz, ne semble tomber réellement sous le coup de la loi. Ainsi, par exemple, cette apologie de la liberté d’expression par Henry de Lesquen : « Je ne suis pas un admirateur d’Adolf Hitler mais si les gens veulent dire qu’ils admirent Adolf Hitler ils doivent être libres de le faire, comme aux États-Unis. » Ou bien cette défense du peuple allemand par Jérôme Bourbon, rapportée par l’indic du Monde : l’Allemagne « subit un bourrage de crâne depuis 70 ans : on leur dit que leurs ancêtres étaient des monstres ».
D’après RT, les poursuites viseraient particulièrement Robert Faurisson pour ses propos sur la Shoah, rapportés de manière tronquée dans la vidéo ci-dessous.
Le rapport de police du Petit Journal :