L’AfD, c’est la petite bête immonde qui monte (PBIM) avant les élections allemandes du 23 février 2025, sur le modèle du FN-RN chez nous. Normal : mêmes causes – la montée de la tyrannie euromondialiste –, mêmes effets – la montée du nationalisme.
Les programmes des deux grands partis français et allemand sont d’ailleurs assez similaires. Les Français ont Marine, les Allemands Alice, la femme politique est à la mode. Weidel a récemment eu la chance d’être interrogée non par Tucker Carlson, mais par Elon Musk en personne, le probable 48e président des USA (s’il réussit à trafiquer son extrait de naissance comme Obama, ou si les USA annexent l’AfSud), après Trump. Voici la traduction de la rencontre (source Fdesouche).
Le débat entre Elon Musk et Alice Weidel (Afd) en vostfr pic.twitter.com/ilwBzjV79v
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 9, 2025
La cheffe de file de l'AfD, Alice Weidel, remercie Musk après avoir été élue à l'unanimité candidate à la chancellerie lors du congrès du parti : « La liberté d'expression. Nous défendons la liberté d'expression dans ce pays. Et chacun devrait être libre d'exprimer son opinion. » pic.twitter.com/MgldPbx6hz
— Renard Jean-Michel (@Renardpaty) January 12, 2025
Soutien personnel ou déstabilisation de la politique allemande, au fond, la question n’a pas de sens : en politique, tout est déstabilisation, tout est ingérence, c’est le principe même de la vie ! Grâce à Musk, Weidel peut brandir le drapeau de la liberté d’expression au nez et à la barbe de la coalition sociale-démocrate, qui en reste coite. Certes, elle invoque le nazisme, les heures sombres, toutes ces salades dépassées, mais la gauche sociétale et libérale n’a plus d’argument. Ce qui prouve en passant que Musk n’est pas homophobe, mais antiwoke : la Weidel vit avec une femme, comme... non, rien.
Le 11 janvier, l’Alternativ für Deutschland, crédité de 22 % des voix dans un sondage, derrière les conservateurs à 30 % mais devant les sociaux-démocrates de Scholz à 16 %, sortait son programme électoral pour les législatives. Le parti national allemand a le vent en poupe, et du côté de l’Autriche c’est le FPÖ qui tient la corde en formant une nouvelle coalition. Ça sent l’Anschluss à plein nez !
Le programme de Weidel, en trois mots : alliance avec la Russie (pour remettre du gaz dans une industrie qui commence à dévisser), fermeture des frontières, expulsion des clandestins, fin de la politique climatique débile de l’UE (débile est de nous), réparation du gazoduc détruit par les Américains, sortie de l’UE et de l’euro (source BFM TV).
D’inévitables manifestations de gauchistes ont eu lieu pendant le congrès de l’AfD, mais ça ne changera pas la donne le 23 février : les conservateurs de Merz devraient l’emporter à condition de trouver une alliance, même avec les Verts. Comme quoi, pour contrer la montée du nationalisme, la carpe et le lapin sont capables de s’unir, le temps que ça tiendra...