Dans un article du 9 octobre 2013, Ronald Lauder, président du Congrès juif mondial, avoue avoir personnellement exigé des autorités grecques la répression contre le parti Aube dorée. Il réclame désormais la fin du Jobbik en Hongrie, dont il demande la dissolution avant les prochaines élections.
« En tant que président du Congrès juif mondial, j’ai voyagé en Grèce en mars et en Hongrie en mai pour demander à ces nations de sévir contre leurs partis extrémistes avec des mesures fortes, incluant une législation punissant les discours de haine.
En mars, Antonis Samaras a été le premier Premier ministre grec en exercice en 100 ans à visiter une synagogue, se joignant à la communauté juive lors de la commémoration à Thessalonique du 70e anniversaire de la déportation de 48 000 juifs vers les camps de,la mort nazis. Il a solennellement promis que lui et son gouvernement seraient “complètement intolérants à l’égard de la violence et du racisme”.
Dans mon discours et durant mes rencontres avec Samaras, j’ai dit clairement que l’Aube dorée devait être réduite [curtailed]. Le Congrès juif mondial a demandé à la Grèce d’envisager d’interdire le parti. »
Dans ce même article, Ronald Lauder exprime la même animosité à l’égard du parti Jobbik de Hongrie, faisant pression sur les autorités hongroises pour l’interdire.
« Comme en Grèce, les Juifs de Hongrie sont consternés parce qui se passe dans leur pays et demandent des sanctions contre les extrémistes. L’année prochaine, des élections se tiendront en Hongrie. D’ici là, il est encore temps de s’assurer que les semeurs de haine du Jobbik soient expulsés du Parlement. Comme en Grèce, cela requiert courage et détermination. Tous les démocrates doivent agir avec audace contre les personnes qui constituent une menace pour la démocratie elle-même. »
Le 6 février 2013, Ronald Lauder a été décoré de la Légion d’honneur par François Hollande, qui a salué l’« homme de paix, de culture et d’engagement [1] ».