Une note de lecture issue du numéro 68 de la revue Réfléchir & Agir.
Dans une époque sombre de Kali Yuga, dans laquelle triomphent les idéologies féministe et LGBTQ+ et que le brouillage des rôles sexués désintègre peu à peu les repères familiaux traditionnels sous la répression idéologico-judiciaire active de la Gaystapo, la nouvelle police politique de la pensée, Kontre Kulture, décidément bien inspiré, republie un classique de Julius Évola : Métaphysique du sexe .
Un ouvrage lumineux, daté de 1958 (et qui n’a pas pris une ride, bien au contraire), dans lequel le philosophe italien de la Tradition revisite les fonctions sexuelles des hommes et des femmes et leurs sens (au double sens de « direction » et de « signification ») dans une optique sacrée, fondatrice de l’Ordre social.
« Grande force magique de la Nature », le sexe ne peut être abandonné au seul plaisir hédoniste mécanique d’une civilisation consumériste décadente qui le réduit à sa fonction récréative, mais doit au contraire retrouver sa dimension sacrée.
Le sexe élève l’âme, car il fusionne les principes séparés mâle et femelle : un plus un égale Un.
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