Le tribunal, réuni après la disputation, rend sa sentence deux ans plus tard : il estime que le Talmud est un livre infâme et qu’il doit être brûlé selon les recommandations de Grégoire IX (bien que celui-ci fût mort entretemps, et ait été remplacé par Innocent IV). Le 17 juin 1242, vingt-quatre charretées du Talmud sont solennellement brûlées en place de Grève à Paris en présence du Prévôt et du clergé. (Wikipédia)
En 1242, Saint Louis ordonne un autodafé de Talmud en plein Paris, sur la place de Grève, devenue place de l’Hôtel-de-Ville, là même où Hidalgo travaille sans répit à éteindre la lumière de Paris. Les juifs compareront cet événement à la destruction du Temple.
« Sa charité n’avait pas de limite quand il s’agissait des plus pauvres. Le Vendredi saint, il allait par les églises et donnait deniers et nourriture (...) ; ils étaient si nombreux à vouloir approcher (...) qu’ils manquaient souvent de lui marcher sur les pieds. »
Malheureusement, 777 ans plus tard (clin d’œil à Jovanovic), la cathédrale Notre-Dame brûlait, le Diable ayant laissé traîner un mégot flamboyant, accusant de pauvres ouvriers parmi lesquels il s’était glissé.
Ayant fixé la réparation de la bâtisse à 2024, le petit prince de l’Élysée décida, tout seul, comme un grand, de choisir lui-même les vitraux parmi des artistes contemporains, c’est-à-dire globalement nuls.
On se souvient que le surcoté Soulages avait eu commande de vitraux. C’était en 2009, le Diable se frottait les mains jusqu’à faire du feu.
Dans la même veine, le pénible Chagall aura eu les honneurs de la cathédrale de Metz. Pour dire le niveau, on dirait du Joann Sfar, le besogneux sionard choisi (par qui ?) pour faire du Sempé dans Match. Encore un grand remplacement culturel.
La moindre des choses, dans la composition d’un vitrail, c’est la netteté des traits (noirs) qui font ressortir les couleurs en lumières. Chagall, c’est de la bouillie.
Notre-Dame aura souffert jusqu’au bout, mais l’esprit de Saint Louis est toujours là. Nous veillons !