« Il y a plus de mots anglais désormais sur les murs de Paris qu’il n’y avait de mots allemands à l’époque de l’Occupation. » Michel Serres, philosophe français
Vers le milieu des années des années 2000, ayant eu l’occasion de faire plusieurs séjours rapprochés en France sur une période assez courte, j’avais été stupéfait de constater l’envahissement de l’anglais dans toutes les sphères d’activité, au point d’écrire au président Chirac pour lui faire part de mon trouble et mon inquiétude devant cette situation.
À peine venais-je de recevoir un accusé de réception de son chef adjoint de cabinet m’informant que ma lettre avait été transmise pour réponse au ministre de la Culture et de la Communication que le Figaro publiait un article de Maurice Druon intitulé « Non assistance à langue en danger » dans sa chronique « Franc-parler », confirmant non seulement mes propres observations, mais rajoutant en plus des éléments d’information que j’ignorais et qui permettaient d’établir un portrait encore plus sombre.
Lire la suite de l’article : vigile.net