Les antifascistes de pacotille ont perdu leur point d’eau dans le désert bobo parisien.
« Les gens sont sympas et beaux, flamboyants même... »
Les commentaires insistent sur le manque de diversité dans le bar. C’est vrai, comme dans l’équipe de Libération, en plus propre sur elle tout de même.
L'équipe du journal #Libération pro-migrants, pro-diversité, pro-mixité sociale... Que remarquez-vous ? pic.twitter.com/ONskC4YxZz
— Outofnone (@Outofnone1) January 2, 2025
Il y a quelques années, le personnel de Mediapart s’était fait épingler par des petits malins sur le Net, qui avaient remarqué la lourde prévalence blanche. Depuis, les troupes d’Edwy Plenel (qui a passé la main) ont réagi en embauchant du bronzé à tour de bras.
Mais le mal est fait : les vrais racistes, c’étaient eux. Et aujourd’hui, les observateurs ont raison de dire sur les réseaux sociaux qu’il y a plus de diversité au RN qu’à Libé. Et même chez les électeurs : les DOM-TOM (c’est mieux que les Ultramarins) votent Marine en masse.
En 2010, ces coquins (à Mediapart) avaient eu le culot de dénoncer des rédactions trop blanches :
Alors que blanc ou noir, on s’en fout : l’importance, c’est le talent, le travail. D’ailleurs, on dirait que ça n’a pas trop changé : quelle fieffée bande de racistes ! Y a pas un racisé dans le tas ! Escrocs ! Bonimenteurs !
La rédaction de Mediapart ne serait elle pas « trop blanche » également ? pic.twitter.com/85Rhn7t7lu
— Guillaume De Francie (@GuillaumeDeFr10) July 12, 2024
Dans cet article de Mediapart, la fin est particulièrement gouleyante : il faut prendre des racisés non pas parce qu’ils seraient talentueux, mais parce qu’ils sont de plus en plus nombreux, une obligation capitaliste. Une forme de reconnaissance du grand remplacement, mais pour de « bonnes » raisons...
Peut-être faut-il, en plus des arguments démocratiques et éthiques, marteler les avantages économiques de telles politiques, comme le font les Anglo-Saxons. « La promotion de la diversité est aussi une réaction face à la baisse des audiences. Il faut conquérir de nouveaux spectateurs. D’un point de vue économique, il est nécessaire de convaincre les minorités que nous les prenons en compte. Dans certaines villes du centre de la Grande-Bretagne, les minorités ethniques peuvent représenter jusqu’à 40% de la population. On ne peut les négliger », indiquait ainsi, pragmatique, Robin Elias, rédacteur en chef à l’agence de presse britannique ITN, lors des Assises internationales du journalisme organisées à Strasbourg en octobre 2009.
Comprendre qu’au fond, ceux qui se disent antiracistes luttent surtout contre leur propre racisme, qui est évidemment naturel. Comme disait Le Pen, « j’aime mieux mes filles que mes nièces, mes nièces que mes cousines, mes cousines que mes voisines ». Ensuite, c’est la culture qui fait la différence sur la nature, ou pas.