Mediapart annonce à grand fracas que le 20 janvier 2025 il quittera X, où l’air serait devenu irrespirable, sous-entendu on est trop bien pour eux. Quand on fait dans l’info, on accepte non seulement la critique, mais aussi la contradiction, et, pourquoi pas, se faire un peu secouer.
Mais la gauche, habituée à détenir 95 % de la surface médiatique depuis des lustres, ne veut pas partager, ne veut pas polémiquer, ne veut pas avoir tort. Car ce qui se profile en face, c’est un vrai mur du réel, avec des gens lucides et drôles qui n’ont pas leur carte du club, mais qui sont remontés comme des pendules atomiques.
Musk a fait sortir des millions de condamnés des prisons de la tyrannie gauchiste, qui décidait du droit de s’exprimer. On comprend que les prisonniers politiques soient un peu remontés contre leurs ex-gardiens. Depuis l’explosion des réseaux sociaux, les murs sont tombés, tout le monde est sorti. Les gardiens de la bien-pensance sont confrontés à leurs anciens détenus, qu’ils ont maintenus dans le silence et le mépris.
Maintenant, le séparatisme c’est fini, tout se mélange, et l’on voit même des gardiens aller se planquer dans des cellules, par peur de la liberté, synonyme de confrontation. Les ex-taulards n’ont pas accès aux médias mainstream, qui sont encore entre les griffes d’une gauche perdue, mais cela ne fait rien, les RS sont plus puissants. Tucker Carlson l’a démontré en se faisant virer de Fox News : son remplaçant a vu l’audience de l’émission politique phare s’effondrer, pendant que Tucker réalisait des interviews pour une audience mondiale, des centaines de millions de personnes. C’est bon, c’est moral, c’est karma.
Mediapart a la défaite mauvaise
On écoute les princes de l’info qui ne se mélangent pas avec la roture. Traiter la nouvelle armée des passionnés d’info de « fumier » et de « dépotoir », faut le faire. La tolérance, c’est pour le camp d’en face, c’est ça ? Avant de pleurer le départ des sectaires, on notera que l’intro est en écriture inclusive. Chez Mediapart, on inclut les minorités agressives, pas la majorité silencieuse.
Cette élection américaine a relancé la discussion mondiale sur la façon dont nous sommes informé·es ou manipulé·es, à l’heure de la toute-puissance des réseaux sociaux et de leurs algorithmes. Tandis que la fatigue informationnelle nous gagne, face à l’immédiateté, la difficulté de distinguer le faux du vrai et l’extrême-droitisation des réseaux sociaux et des médias doivent nous interroger.
Dans ce contexte chaotique, comment résister ? Comment lutter contre l’extrême-droitisation, mais aussi contre la concentration des médias que nous voyons aussi en France ?
N’est-il pas temps de quitter le dépotoir informationnel qu’est devenu X ? Carine Fouteau, présidente de Mediapart, explique pourquoi notre journal quittera le réseau social le 20 janvier.
« Dépotoir informationnel », alors qu’il n’y a jamais eu autant d’infos, de sources et de créativité sur Twitter ! Cela signifie que Mediapart ne fait pas d’info, mais bien de l’idéologie, et l’idéologie n’a pas besoin de la contradiction. Et toc.
Le problème de l’entre-soi, ce sont les fenêtres fermées, l’air qui devient mauvais, le gaz carbonique qui sature l’atmosphère, qui fait dire des conneries puis délirer.
Si on comprend bien l’animateur à boucle d’oreille, la droite manipule les gens, mais pas la gauche. Quant à la citation anti-Trump de la journaliste du Guardian, c’est tout simplement de la haine irrationnelle qui fait perdre les pédales. Le dégueulis n’est pas un argument.
Le grand public leur échappe, ils enragent
Ces donneurs de leçons qui fonctionnaient en vase clos ont perdu la bataille des RS, ils sont minoritaires sur les réseaux importants. Il ne leur reste que des citadelles et les médias mainstream pour déverser leur rage contre les nouveaux venus, mieux informés, plus rapides, plus structurés, plus proches du réel. C’est un aveu d’échec, mieux, une mort annoncée. D’où, comme toujours, ce besoin de censurer, une fausse solution qui les a pourtant plombés !
Asma Mhalla (à 5’51) voudrait modérer les nouveaux RS, mais c’est peine perdue. On voit que le gauchisme, derrière la devanture, c’est surtout la répression.
« Vous n’avez pas simplement que X-Twitter sur lequel on s’est tous beaucoup focalisés, vous avez aussi ce qu’on appelle l’alt-tech, ce sont des réseaux sociaux alternatifs qui sont devenus des sources primaires d’information pour un certain nombre d’Américains, jeunes, hommes souvent. C’est Gab, c’est Rumble, et c’est affolant ce qu’il s’y passe, sans aucune modération d’aucune sorte ! »
Ce qui est triste, avec ces arrogants, c’est qu’ils n’ont rien compris à la victoire de Trump. Ils pensent qu’un fasciste a volé l’élection grâce à un Elon Musk en manipulateur des RS. Alors que la raison est toute simple : la majorité des gens en a marre des escrocs démocrates et du wokisme qui plongent la société dans le chaos avec leurs valeurs inversées.
Le mot de la fin à la nouvelle patronne de Mediapart, Caroline Fouteau (à 13’49) :
« Ces réseaux sont désormais au pouvoir. Et vraiment il faut avoir en tête quand même ce qu’a dit Trump, parce que la question c’est celle de la désinformation généralisée, massive, avec Trump qui n’a cessé de répéter pendant la campagne que les journalistes étaient les ennemis du peuple, Elon Musk qui au moment de l’élection de Trump s’est réjoui du fait que désormais les utilisateurs de X c’était les médias, “you are the media now”, ce qui veut dire vraiment qu’ils entrent en lutte contre le journalisme ! »
Tout à fait, votre journalisme sectaire, falsifié, idéologique, tronqué et trompeur, sûr de lui et dominateur, a provoqué la fuite de millions de personnes sur les RS, qui ne reviendront pas dans votre giron. Quand on perd, il faut comprendre la leçon, sinon on perdra toujours.