Atteint depuis quelques mois d’un cancer, Hugo Chávez a estimé hier que les Etats-unis pourraient avoir développé une technologie afin d’innoculer le cancer.
Opposant farouche à l’ingérence étasunienne en Amérique du Sud, le président vénézuélien, Hugo Chavez, a évoqué hier l’existence possible d’une "technologie" américaine pour "inoculer le cancer".
Le dirigeant vénézuélien, atteint d’un cancer dans la zone pelvienne, pour lequel il a été opéré en juin et dont il dit se remettre aujourd’hui, a fait cette réflexion au lendemain de l’annonce concernant la présidente argentine, Cristina Kirchner, atteinte d’un cancer de la thyroïde.
Le leader socialiste a déclaré "Ne serait-il pas étonnant qu’ils aient développé une technologie pour inoculer le cancer sans que personne ne le sache ?”. Chavez dit ne pas vouloir lancer "d’accusation hâtives" mais insiste sur "l’étrangeté" de la série de cancers dont ont été victimes des dirigeants sud-américains depuis 2009. Selon lui, la vérité sera peut-être révèlée au cours de ces 50 prochaines années.
Au cours de ces trois dernières années, cinq dirigeants sud-américains ont dû faire face à un cancer. Outre, Hugo Chavez et Cristina Kirchner, l’actuelle présidente du Brésil, Dilma Roussef, a annoncé en 2009 être atteinte d’un cancer lymphatique.
Luiz Inácio Lula da Silva, président du Brésil, est également victime d’un cancer annoncé en octobre dernier. Depuis 2010, le président du Paraguay Fernando Lugo est aussi soigné pour un cancer du système lymphatique.
Enfin, Chavez a affirmé surveillé l’état de santé d’Evo Morales, le président de Bolivie. Fidel Castro, ayant lui-même échappé à un nombre incalculable d’attentats, fomentés, selon des sources cubaines, par la CIA, a expliqué à Chavez que les Etats-Unis était capables de développer ce type de technologie.