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Les Chroniques de Youssef Hindi #10 : Guerre contre la Russie et état d’exception

Dans ce dixième épisode, Youssef Hindi analyse les conséquences en Europe, et notamment en France, de la guerre civile en haut lieu entre les globalistes et les néoconservateurs américains.

 

 

Le dernier épisode des chroniques de YH

 






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8 Commentaires

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  • Excellent comme d’habitude. Mais il ne faut pas dire « états-unien ». C’est une horreur linguistique en plus d’être vide de sens et insultant pour le peuple américain.

     

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    • Thierry Meyssan utilise aussi ce terme que je trouve sonnant faux

       
    • Américain désigne les habitants de tout le continent américain, pas seulement des États Unis d’Amérique. Qu’est-ce que vous voulez dire ?

      Yankees ?

       
    • Il ne faudrait donc pas parler non plus de « peuple américain » mais « nord-américain », et encore même là ce serait discutable (quid du Canada). Bref, tout ça me paraît globalement oiseux et d’autant plus au vu du sujet et de la situation.

       
    • "et encore même là ce serait discutable (quid du Canada)"

      En effet...

      Suite aux droits de douanes mis en place par l’administration Trump 2.0 (qui sont en train d’avoir des conséquences économiques dévastatrices au Canada), son discours sur l’annexion du Canada, au terme de pressions uniquement économiques, a-t-il dit (alors que dans le cas du canal de Panama il a dit ne pas exclure l’emploi de la force militaire, et dans le cas du Groenland il a plutôt fait allusion à l’implication de l’Otan), et vu le mépris affiché par Trump presque ouvertement, à l’égard de certains politiciens canadiens (des individus sans envergure, mais l’ABC de la diplomatie exige tout de même un minimum de politesse), la plupart des canadiens ne voudraient pas du tout être vus comme faisant parti du même ensemble nord-américain que les "États-Uniens", et ce même si la plupart font encore la distinction entre le peuple américain et l’administration Trump.

      Un commentateur (mineur) de la scène géopolitique est même allé jusqu’à suggérer l’idée que Trump méprise souverainement les élites dirigeantes du Royaume-Uni, et que le Canada en ferait les frais à titre d’entité dont les élites sont très brittannophiles (le roi Charles III est techniquement le chef d’état du Canada, même si concrètement il ne joue plus du tout de rôle).

       
    • Le nom du pays est « États unis d’Amérique ». Le substantif ici est « Amérique ». L’adjectif correspondant est donc bel et bien « américain ». Cela crée une petite difficulté sémantique par rapport aux autres habitants du continent mais c’est moins offensant pour nous(je suis canadien) que « états-unien » pour les américains.

       
  • Le problème n’est pas tant de gouverner par l’Etat d’exception.

    Si les buts étaient clairs, et que c’était bien appliqué,
    la suspension du droit ,même pour quelques années ; peut passer.

    Le problème c’est qu’on déploit ça contre des "menaces"
    (imaginaires ou pas, ce n’est pas le sujet)
    contre des menaces qui s’inscrivent dans la durée. (10,20,30,50 ans).

    Que ce soit la montée en puissance Russe, le terrorisme dit "islamiste",
    ou la grogne sociale,
    ce ne sont pas des épiphénomènes mais des mouvements
    de fond.

    Un autre point est que la suspension est à géométrie variable,
    elle ne touche que certains secteurs, ou catégories sociales,
    là encore, c’est inacceptable .
    On l’a vu avec le covid ou le terrorisme.

    Bref en soi l’Etat d’exception ne pose pas de problèmes particulier,
    il est tout a fait raisonnable de suspendre temporairement le
    droit pour pouvoir réformer, ou se sortir d’une situation complexe.
    Mais il est systématiquement utilisé à mauvais escient, pour les mauvaises raisons, et dans des contextes auxquels il n’est pas censé répondre.
    (la politique sur la durée).

    Mais on a le même cas aux USA, où ils sont globalement en état d’urgence
    depuis 2001.

    Merci à Y. Hindi pour son analyse intelligente, calme et posée.

     

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  • C’est bien de rappeler ce qui s’est passé sous Hollande et Sarkozy. Ceux qui alertaient à cette époque étaient bien peu nombreux. S’ils avaient été entendus, nous n’en serions pas là aujourd’hui

     

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