Je ne sais pas si tu as mal compris ce dessin, mais je l’ai compris exactement de la même manière. Son auteur semble vouloir dire que si les homophiles pensent défendre les homosexuels en arguant que leur désir n’est pas un choix, on peut les coincer, et enfin réussir à criminaliser l’homosexualité, en rétorquant qu’en revanche, l’acte homosexuel est voulu, donc imputable comme une faute. Ca me semble effectivement douteux.

Je montre simplement que les homosexuels sont responsables de leur choix de vie.
Je ne vois pas en quoi cette vision est simpliste. Si ce n’est pas le cas, alors ce sont des malades mentaux. J’ajouterai qu’on ne peut mettre au même niveau le désir hétérosexuel et le désir homosexuel, le premier est un instinct qui permet la survie de l’espèce, le second ne concerne que le plaisir personnel.

Moi ce qui me "chagrine", c’est votre bien-pensance qui est une insulte à la pensée, bientôt les hétérosexuels devront s’extasier devant des défilés de chars gays pour ne pas être soupçonné d’homophobie. Il y aura alors certainement d’autres bien-pensants pour nous dire qu’ils n’ont pas choisi de défiler à moitié nu.

Réponse à Dorian :
L’auteur de ce dessin ne souhaite pas criminaliser l’homosexualité, mais souhaiterait par contre que tu ne lui fasse pas de procès d’intention.

Mon cher Sani, c’est justement parce que ton dessin est susceptible de plusieurs interprétations, et que je ne souhaitais pas spécialement poser la mienne comme la seule valable, que j’ai multiplié les formules exprimant mon incertitude : "je ne sais pas si tu as mal compris...", "son auteur semble vouloir dire...", etc. Peut-être t’attendais-tu simplement à une grasse dithyrambe, auquel cas je m’excuse de t’avoir ainsi froissé. Mais je ne vois pas l’utilité de ton agressivité : la personne à qui je réponds, comme moi-même, a écrit un message cordial et humble, qui méritait une réponse d’une politesse équivalente.

Quant à l’accusation de procès d’intention, j’en ris encore : tu me classes immédiatement, sans hésitation, comme mon compagnon d’infortune, parmi les pires "bien-pensants" qui existent, parmi les hétérosexuels serviles prêts à se faire enculer pour avoir l’air tolérant. Moi qui suis enclin à voir l’homosexualité comme une pathologie nuisible et qui abhorre la communauté gay ! C’est assez amusant.

Il faudrait simplement éviter, mes amis, de considérer systématiquement les jugements un tout petit peu divergents du nôtre comme la preuve éclatante que notre interlocuteur appartient à l’engeance ignoble des bien-pensants. C’est la regrettable tendance des esprits dogmatiques.

Mais admettons plutôt qu’en l’occurrence, c’est l’orgueil de l’artiste qui t’a fait perdre ton calme, et que tu es d’ordinaire plus compréhensif.

Allez, une bonne rasade de liquide séminal et au lit, ça ira mieux demain !

Amicalement.

L’auteur du dessin devrait allez plus loin dans ce qu’il veut dire ...
L’acte homosexuel est un choix comme l’acte pédophile quand on désir un enfant ? Ou comme allez pisser quand on a envie ?
Titré "Le saviez vous", s’il veut nous informer il pourrait être plus clair.

L’acte homosexuel est un choix, je ne comprend pas qu’on mette en doute cette affirmation. Un homosexuel qui couche avec un autre homosexuel choisit d’assouvir ses pulsions. Tout comme un homme qui choisit de coucher avec une femme. Si je dit que l’acte hétérosexuel est un choix, serait-je soupçonné d’hétérophobie ? Y aura t-il un intervenant pour me dire que c’est plus compliqué que ça ? Dans ce cas plus personne n’est vraiment responsable de ce qu’il fait. Le message de Théo est poli, certes, mais victimaire : il nous dit que les homosexuels ne peuvent pas vraiment résister à leurs pulsions. On pourrait justifier l’adultère de la même façon.

PS à Dorian : Votre interprétation était particulièrement ciblée, et la réponse qui vous était destinée était de ne pas me faire de procès d’intention. Vous continuez ensuite d’extrapoler sur mon orgueil d’artiste blessé. La fin de votre message est insultante et perverse, allez vous faire soigner.

PS a CrzDzn : L’acte pédophile est différent de l’acte homosexuel, car l’enfant ou le jeune adolescent n’est pas consentant, sauf dans de rares cas. Dans ces derniers cas, on peut effectivement comparer l’acte homosexuel et l’acte pédophile.

En somme : ou bien l’on en reste au sens littéral du dessin, et il ne fait qu’exprimer un truisme ; ou bien on l’interprète, et je pense qu’on est fortement poussé à le faire, et à le faire dans le sens où Théo et moi-même l’avons fait, et l’on peut dans ce cas librement discuter de sa pertinence. C’est tout. De toute façon, les réactions témoignent assez de l’équivocité de ce dessin.

Je crois que tu pouvais répondre posément, plutôt que de nous honnir absolument sur-le-champ. Je suis allé sur ton blog, et je dis comme ça en passant, non seulement pour détendre l’atmosphère, mais également parce que c’est vrai, que je trouve le dessin sur le suicide des hommes et des femmes extrêmement réussi dans la mise en scène.

Quant à moi, je vais de ce pas me faire soigner, puisque je suis manifestement un psychopathe !

Vous dites qu’au sens littéral le dessin ne fait qu’exprimer un truisme, mais ce n’est pas l’avis de Théo, puisqu’il remet en cause cette affirmation. De votre côté, vous êtes d’accord avec le dessin, mais avez levé des doutes quand à son interprétation, ce qui est différent.

Il est vrai que j’ai répondu sèchement à Théo alors qu’il s’est exprimé poliment, disons que c’était l’humeur du moment. Je vous ai également demandé de ne pas extrapoler sur mes intentions, mais si je dois répondre à vos soupçons : je n’approuve pas l’homosexualité, mais je ne pense pas pour autant qu’il faille la condamner, par contre il me semble important de définir les homosexuels comme des individus maîtres de leurs actes, et de ne pas les infantiliser ou les victimiser, comme le lobby homosexuel le souhaiterai.

Si un autre dessin de mon blog vous a plu, j’en suis content, voilà qui regonfle mon orgueil d’artiste.

Tu es passé du tutoiement au vouvoiement, c’est assez curieux.

Je crois que plus précisément, Théo admettait que le passage à l’acte était un choix, mais qu’il trouvait que ce choix était fortement conditionné par le désir involontaire. J’étais d’accord avec cette idée, qui fait du passage à l’acte un choix relativement conditionné, qu’on ne peut pas considérer comme libre au même titre qu’un meurtre de sang-froid purement gratuit. Il s’agissait simplement, je crois, de souligner que le problème du passage à l’acte était complexe et délicat, tout en s’accordant avec l’idée qu’il n’était pas un effet résultant mécaniquement de sa cause.

Tes clarifications sur ta position sont utiles ; fondamentalement, nous sommes d’accord, et cette petite querelle vient plutôt d’un quiproquo et de ton humeur du moment. Ca arrive.

Je suis ravi de gonfler ton orgueil d’artiste. Nous voilà donc tous deux satisfaits : moi de gonfler ton orgueil, et toi d’avoir l’orgueil gonflé. Tout est bien qui finit bien !

Bonne continuation à toi !

Je suis passé du tutoiement au vouvoiement après que vous m’ayez proposé de boire une rasade de liquide séminal, afin de marquer mes distances.

Je ne pense pas que le passage à l’acte homosexuel soit autant conditionné que vous le dites. Il n’est pas un instinct de survie, comme peuvent l’être la faim, la soif, le désir hétérosexuel ou encore l’envie de pisser (pour répondre à CrzDzn), il ne concerne que l’affect d’un individu, et n’est pas indispensable.

Je reconnais que la majorité des actes hétérosexuels n’amènent pas à la procréation directe, mais le désir profond qui en est la cause est la survie de l’espèce, déguisé en attirance sexuelle pour un individu particulier. Derrière ce désir, il y a l’analyse inconsciente des caractères physiques et intellectuels du partenaire, pour obtenir une compatibilité optimale des codes génétiques, afin de créer une progéniture saine et vigoureuse. C’est la nature qui est à l’œuvre, et la survie de l’espèce est son seul but, puisque les individus sont mortels.

Pour le désir homosexuel, il n’est pas question de tout ça, mais seulement d’assouvir un besoin affectif. Le désir hétérosexuel est donc beaucoup plus conditionné par nos instincts que le désir homosexuel, et en cela l’acte homosexuel relève totalement du choix d’un individu.

J’ai parlé de mon orgueil d’artiste surtout pour faire un clin d’œil à votre second message, au fond ce n’est pas le plus important. L’essentiel pour moi est de comprendre le monde, de découvrir la vérité. Je suis content qu’on est désamorcé une tension inutile dans ce débat.

Bonne continuation.

Et les amateurs d’humour ...