Après les vaines tentatives d’amende honorable provoquées par attentats, armes chimiques, viols, émasculations, énucléations, éventration de femmes enceintes, etc., etc., par la lie de la terre armée de pulsions bestiales, d’une foi arriérée et d’armes modernes, l’heure était à la sévérité accrue contre ce sale peuple Syrien récalcitrant.
"Quand on a violé une population et gazé la convention de Genève de 1925, quand on est un massacreur de son propos, ce genre de peuple ne peut être pris en considère à Sion" a déclaré le Ministre Coupable de préméditation de Tuerie, mais pas Responsable de son échec.
Le patronyme Fabius, a raconté un jour monsieur Laurent dans Les Blessures de la vérité, avait été choisi par son arrière-arrière-grand-père Joseph Lion, commis-marchand de son état, lorsque les juifs d’Alsace reçurent le droit de porter enfin un nom de famille digne de ce nom. Pour les Juifs Alsaciens c’était le prénom du père ou du grand-père qui tenait lieu de patronyme.
(Si Lion était un prénom, personnellement j’aurais plutôt changé Joseph que Lion, mais chacun ses goûts.) [1]
Or donc, revenons à nos moutons, le Lion de la Diplomatie étrangère à la France, en visite en Chine a déclaré devant une assemblée de pékins, que l’accord de Genève sur le désarmement chimique de la Syrie, auquel il ne fut pas convié, n’était qu’une "première étape".
La seconde étant les bombardements.
Car monsieur Ex-Lion rugit toujours après sa sale guerre contre le Lion de Damas, et se fait du mauvais sang pour l’opposition de criminels Qataro-Saoudo-Turco-Franco quartiers difficiles en mission humanitaire en Syrie. Et quand monsieur Laurent se fait du mauvais sang pour quelqu’un, on peut faire le diagnostic que ce dernier à du souci à se faire pour son immunité.
Devoir de mémoire
Monsieur Laurent Lion comme avant lui monsieur Botul, s’essaye depuis deux ans déjà à tordre le long cou d’un dictateur en tuyau de poêle, dans un pays qu’il aimerait bien voir contaminé par les valeurs occidentales. Celles du Fric, du Cul, relevées à la sauce Charia, c’est-à-dire l’Idéal bien compris des Porcs Saoud.
Rappelons que le Botul, depuis sa Scierie de précieuse langue de bois, et qui semble n’avoir d’autre joie dans la vie que de faire scier son monde, avait fait débiter du Kadhafi sur l’étal hallal, par sa meute de chiens courant à hallali, tous en ligne avec le 06 de l’Autocrate des cieux : « Allo Ali, t’es où, à k’bar, ou à Qatar ? »
(Débite à Sion qui provoquât incontinent, par réflexe clintoridien semble-t-il, une extraordinaire réaction d’Hylarité hystérique chez la Pussy-riot d’Aboma.) [2]
Bien que sans mandat le scieur Botul possédait l’insigne privilège de pouvoir faire se mouvoir à sa guise les petits soldats de bois de l’armée ex-française, cette bûche, retaillée par ses soins saillants comme une vieille branche de l’Arbre des Sephiroth, en un vulgaire pion de la Reine de Saba décolletée.
Ce que j’ai fait là, je l’ai fait en tant que Juif dit ce Cavalier de Sion.
Ce que tu as fait là, Tit Aïsoun, aucune bête au monde ne l’aurait fait aussi bien que toi, rétorque l’Ombre de la Mort.
En ex-france, la caste dirigeante, le patronat et l’État-major, ne jurent que par Lui, l’homme de la Gehenne « incarnation de l’intelligentsia française telle que nous l’aimons ! » [3] (Nous, c’est-à-dire les bourgeoises à principes actifs et leurs adjuivants.)
Monsieur Laurent, plus lymphatique, aurait-il l’énergie de son illustre prédécesseur (non de titre mais de fait) pour réussir à faire de la Syrie une autre Chierie ?
Dès le début on pouvait en douter, sa façon de poigner le Girafon au long cou, ressemblant davantage à du polissage de jonc qu’à une vigoureuse branlée.
Un jour il lui avait dit, par bravade, qu‘il « ne méritait pas d’être sur la terre » !
Cette ubuesque Houtzpa, digne d’un docteur Fabiustroll qui ne serait plus circonspect, a contaminé l’atmosphère, déjà lourde pourtant de cumulo-nimbus d‘hémoglobine, mais il semble que monsieur Laurent n’aime rien tant que voir dégoutter le sang, à condition expresse qu’il soit convenablement collecté.
Aussitôt tous les Rodomont et Tranchemontagne ont daubé sur la Dispare y Sion prochaine du méchant Dictateur avec son armée fasciste, martyrisant son peuple pour rire.
"Libérons la Syrie, et la foulons aux pieds, avant que de mettre en Perse" !
Telle semblait être le raisin de la colère, ainsi que la feuille de vigne de tous ces vendangeurs Yinon, qui s’abreuvent du sang des nations.
Le Sang du Pauvre
Néanmoins, aller clâmer que Bachar el-Assad « ne mérite pas d’être sur la terre », n’était-ce pas bien hasardeux ? N’était-ce pas proférer une de ces paroles terribles, dont le sens anagogique n’est accessible qu’aux grands initiés ?
« La recherche philosophique se poursuit normalement par la rencontre fortuite mais anagogique du même être accompagné de sa réplique inessentielle et couturière, laquelle lui conseille nouménalement de transposer sur le plan de l’entendement le concept de bouton de pardessus situé sociologiquement trop bas », explique Raymond Queneau en ses Exercices de style.
Et il a bien raison.
Ainsi de savants et versés kabbalistes, abîmes de sciences occultes et trous du Consistoire, ayant tenu conseil chez La Grande Catin, l’antique Madona qui porte en son cloaque lépreux le brasier cabalistique, et descend patrilinéairement d’un vieux Khon, ces docteurs es-Séphiroths ont cru discerner un niveau plus ésotérique à ce propos d’étable du Ministre des Affaires étrangères à la France.
Car pour la Kabbale, hormis la Promise, le reste de la Terre n’est qu’une Bolge du Quatrième monde, La Qlipah ! (l’Epluchure) projeté de l’Autre Côté, chez la Grande Prostituée, le lieu par excellence de la confusion, de la terreur et de Taubira.
Bref, de l’auge à goy.
Dès lors dire à quelqu’un qu’il ne mérite pas d’y être, revient à lui faire un compliment.
Reste à savoir si le degré d’initiation guématrique de monsieur Laurent, ainsi que sa connaissance des trente-deux règles de Rabbi Eliezer et de ben Rabbi Yossi, autorisent une interprétation aussi subtile que le fluide corporel du même nom.
Mais qui connaît la double nature, à la fois hémostatique et hémophilique, de ce Janus Bifrons, ce mauvais comédien qui n’hésita pas, croyant faire oublier un jour sa profanation du Sang du Pauvre, à se faire son Mithridate et son Hérault, en portant son Refus de l’Union Européenne, au sein du plus grand parti de ses béni-oui-oui ?