Les racailles en fin de compte en veulent plus à ceux qui parviennent à faire quelque chose de leur vie dans ces quartiers, en les renvoyant à leur médiocrité, qu’aux bourgeois blancs parisiens qui leur confèrent sans discussion le statut de victime, d’où cette tendance à détruire leur environnement immédiat comme des enfants faisant une colère, avec les encouragements des médias et de toutes les élites françaises. C’est un sous-prolétariat hostile et manipulé qui détruit le milieu de vie du prolétariat de banlieue.
A la radio les moins imbéciles regrettaient le fait que les manifestations dégénèrent systématiquement, vaguement conscients de l’impact désastreux de ces images sur la population ("ça va entretenir les stéréotypes"), car tout le monde, à commencer par eux-mêmes, a bien compris que tout cela n’avait plus rien à avoir avec l’affaire Théo, devenu un simple prétexte à un déchaînement de violence quotidienne.
Ils ne comprennent même pas qu’ils sont la cible d’une reprise en main par les associations antiracistes et le PS, avec la bénédiction du chef de l’Etat en personne. Tout ça s’inscrit en effet en droite ligne de l’ethnicisation des conflits sociaux, sur le modèle américain des "black lives matter", avec une synchronisation préoccupante sur la société américaine.
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