Officiellement, le passage du cyclone avec des vents à 226 km/h le 14 décembre 2024 sur Mayotte a fait une trentaine de morts. Officieusement, on parle de centaines, de milliers, puis de dizaines de milliers, personne ne sait : les secours n’ont même pas atteint toutes les collines.
Hiroshimayotte
Pendant que le nouveau Premier ministre bottait en touche à Pau, avec renvoi de ses 22, le Président se déplaçait en personne dans l’archipel, mais sans madame. Manches de chemise retroussées, sa signature pour montrer qu’il met les mains dans le cambouis, le meilleur de tous les Français a affronté la colère et l’angoisse du peuple mahorais, et des migrants africains sur place.
Le problème d’avoir un empire, c’est que sur les marges, on ne sait pas trop ce qu’il s’y passe. Les Romains l’ont vécu avant nous. On a beau mettre des barrières, envoyer des légions (de CRS), le peuple local se mélange aux barbares qui sont à ses portes. Pour le coup, sur les 320 000 locaux, 50 % au moins sont clandestins. Ils vivent dans les bidonvilles, les forêts, à la Hutu au Congo, et rêvent de devenir français, c’est-à-dire de toucher le RSA après avoir fait des enfants sur place. Il en naît un par heure dans les maternités : c’est le département le plus prolifique de France. Et on ne compte pas les bébés sauvages, nés à l’ancienne. Les babas cool seraient heureux, là-bas.
Sans cynisme aucun, le cyclone Chido a fait ce que l’administration et la force publique françaises n’ont pas pu faire en plusieurs décennies : vider Mayotte de ses clandestins. Retailleau s’est fait tailler pour avoir osé dire qu’il fallait fermer la porte, qu’il fallait être « beaucoup plus dur avec les Comores », c’est-à-dire les Africains en galère.
Le Président, qui s’emmerde au Château avec la vioque, quand il ne tweete pas des cochonneries avec ses potes gays, a affronté la foule.
Si au départ BFM nous montre le dépliant publicitaire intitulé « on a besoin de vous », un rappel des premiers sujets BFM sur les Gilets jaunes qui appelaient Macron à l’aide (eh oui), ensuite, les choses se sont corsées.
"Ne partez pas trop vite, Mayotte est démolie, on a besoin de vous"
Emmanuel Macron interpellé lors de son arrivée sur le tarmac de l'aéroport de Mamoudzou pic.twitter.com/Yk8hoDvbRE
— BFMTV (@BFMTV) December 19, 2024
Avec un courage certain, malgré la menace de lynchage ou de cannibalisme (certains clandestins n’ont pas mangé depuis le désastre), Macron a tenu des propos macroniens, à l’instar des « je traverse la rue je trouve un job, moi, espèce de branleur » ou des « y a des gens qui ne sont rien, moi je suis tout », ou encore « les Gilets jaunes, Castaner, tu vas me les massacrer » (la dernière restant à vérifier) :
"Vous êtes content d’être en France ! Parce que si ce n’était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde !" Échange très tendu entre Emmanuel Macron et des habitants de Mayotte. (@brutofficiel)
— Cerfia (@CerfiaFR) December 20, 2024
Les images satellites de l’île, enfin, de l’ensemble d’îles, rappellent le tsunami du 26 décembre 2004 : tout est rasé, des îlots ont quasiment disparu, et des milliers de personnes ont été emportées au large, là d’où elles sont venues. Les croyants y verront la colère du Ciel, les écolos une conséquence du réchauffement dû à l’Homme (blanc, de préférence), les politiciens cyniques un moyen de désengorger le département sans se salir les mains ou passer pour racistes, et les antiracistes la preuve que l’État a surtout investi en promesses. Un département abandonné, un des Territoires perdus de la République, livre capital selon Finky, avec l’islam et l’antisémitisme qui avancent là où l’État se retire...
En métropole, le nombre de clandestins augmente d’année en année, on les voit traîner dans les rues, comme des Aliens dans une autre dimension, il n’y a pas d’échange possible, on se demande ce qu’ils foutent là, et eux aussi. Si on ne peut les renvoyer chez eux, il va falloir se parler, et vite, ou les mettre au turbin. Sinon, comme dirait feu Gérard Collomb, on va finir par se retrouver face à face, dans une guerre qui arrangera encore l’oligarchie (mais ça, il ne l’a pas dit).
Car tout est fait pour nous rendre racistes et nous israéliser, c’est-à-dire faire de la France une société séparatiste avec des citoyens et des esclaves, donc forcément policière. Attention au Spartacus qui va venir, Rome s’en souvient encore.