Egalité et Réconciliation
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Les libraires parisiens qui ont honte de vendre le livre de Jean-Marie Le Pen sont-ils cons ?

Les libraires interrogés par LCI sont victimes du même syndrome qui frappe les directeurs des journaux : ils préfèrent mourir avec leurs idées mortifères – d’un point de vue commercial – plutôt que de s’ouvrir l’esprit et assurer leur survie. On sait tous que les journaux et les éditeurs souffrent. Mais la survie n’a pas l’air d’être leur priorité. Comme dirait le Pr Choron : « Ils sont malades ? Qu’ils crèvent ! »

« Avant même sa mise en rayon, l’ouvrage, tiré à 50.000 exemplaires, se trouve en rupture de stock. Fort de ce succès, son éditeur, Muller, double la mise et en fait à nouveau imprimer 50.000 unités. Si bien que le 9 mars, soit dix jours après sa sortie, le livre se hisse à la neuvième place des meilleures ventes tous genres confondus dans le classement hebdomadaire de Livre Hebdo, et à la première place dans la catégorie essais. Un succès qui n’est pas forcément assumé chez les libraires. »

Cependant, relativisons cette puissante enquête de LCI : quand on va interroger des libraires parisiens, quasiment tous contaminés par la maladie bobo (« boboïte ») qui attaque le cerveau et fait dire des âneries contre-productives, on ne doit pas s’étonner de trouver des professionnels qui préféreraient mourir de faim plutôt que de vendre des livres.

« Lorsque que l’on évoque le nom de Jean-Marie Le Pen au milieu de piles de livres, le regard de certains libraires se fige. Fuit. Les traits se contractent. La discussion ne va pas être évidente. "Désolée, je n’ai pas le temps", prétexte une libraire du 6e arrondissement de Paris, dont le commerce ne compte pourtant aucun client.

"Je n’ai pas envie de parler. On ne soutient pas [Jean-Marie Le Pen, ndlr.] et on ne veut pas entrer dans son jeu. Parce qu’en parler, c’est l’exposer", lance l’un de ses confrères du même quartier de la capitale. Le livre, d’ailleurs, n’est pas vendu dans la boutique dont les rayonnages, pleins à craquer, montent du sol au plafond. "Nous ne commandons qu’un livre à la fois. Et si nous le faisons, c’est parce que les clients nous le demandent", poursuit l’homme, visiblement embarrassé. »

Proposons généreusement à ces souffrants plusieurs pistes, afin qu’ils puissent supporter leur torture mentale et résoudre leur insupportable contradiction sous-corticale :

- arracher les pages qui leur déplaisent
- proposer à chaque fois le dernier Moix, le dernier Angot ou le dernier BHL à la place
- appeler la Police de la Pensée à chaque fois qu’un client rôde autour de la pile des Fils de la Nation
- refuser la vente en aval (mais laisser les piles de livres afin d’attirer le chaland) ou refuser carrément le livre de Jean-Marie Le Pen en amont chez l’éditeur
- empoisonner certaines pages comme dans le film Le Nom de la rose
- proposer un « appareil de notes » à l’instar des pamphlets céliniens que Gallimard s’apprête à rééditer (mais choisir l’ultrasioniste Taguieff plutôt que le trop littéraire Assouline)
- fermer, s’asseoir sur le trottoir et tendre la main après avoir mis le feu à la boutique
- filer les acheteurs du livre maudit et tenter de leur faire jeter le livre à la poubelle une fois la vente faite (on gagne sur les deux tableaux, commercial ET moral)
- plaquer la couverture du livre de Le Pen sur les livres qui se vendent mal (BHL et Angot, par exemple, qui ne dépassent pas les 1 500 ex)
- vendre leur came et fermer leur gueule.

 

On ignore si les journalistes de LCI sont taquins ou bien soumis à la pensée dominante – antifrançaise, anti-Le Pen et au final anti-logique – mais les libraires qu’ils ont trouvés sont des pépites de drôlerie. Cependant, l’air de ne pas y toucher, ces « libraires » vendent quand même le livre qui brûle les doigts. Chez eux, l’argent prime la morale. Aurions-nous affaire à des libraires perclus de connerie, d’amoralité et de vénalité ?

« Dans une autre grande librairie de l’arrondissement, même réaction épidermique. Alors qu’une dizaine d’exemplaires du livre de Jean-Marie Le Pen sont empilés sur un présentoir au milieu de la pièce, un chef de rayon nous exprime sa gêne : "Je n’ai pas franchement envie que l’on soit mis en avant pour ça", explique-t-il, ajoutant ne pas avoir eu d’autre choix que de le commander. Et d’ajouter : "Si j’avais eu ma propre librairie, je ne suis pas sûr que je l’aurais vendu."

Sur le succès de l’ouvrage - dont il a écoulé une vingtaine d’exemplaires très rapidement - il remarque que les livres "sont tous partis les deux premières semaines et puis ça s’est arrêté net. Pour moi, c’est un feu de paille, comme beaucoup de livres politiques. Mais j’avoue que je ne m’attendais pas à ce que l’on en vende autant." La raison de ce carton ? "Peut-être que l’on pardonne plus facilement aux vieux. Et puis les gens veulent sûrement connaître sa version sur la guerre d’Algérie." »

Sacrée analyse. Voilà, c’était les Assises mondiales de l’Hypocrisie, en direct des arrondissements bobo de Paris. Nos remerciements les plus sincères à tous ces libraires qui ont le courage de mourir pour leurs idées. En attendant, Kontre Kulture vend des livres.
À vous l’antenne !

 

Se procurer l’ouvrage chez Kontre Kulture

Jean-Marie Le Pen et l’histoire de France, chez Kontre Kulture :

 

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