Egalité et Réconciliation
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Les réseaux de l’horreur au cinéma

Par Simone Choule

AteliER
Article initialement publié dans l'atelier E&R

« Vous pouvez me dire quel genre de soirée déguisée se termine par la mort d’une personne ? » Bill Harford (Tom Cruise) dans Eyes Wide Shut.

Sujet difficile, grave et très peu abordé dans l’histoire du cinéma, les réseaux de parties fines déviantes ont été si peu représentées qu’évidemment dans la culture populaire et l’inconscient collectif c’est comme le nuage de Tchernobyl : « Il s’arrête à la frontière », donc n’existe pas chez nous.

Néanmoins quelques artistes, souvent iconoclastes, de réputation internationale et quelque fois penseurs/essayistes (donc pas vraiment des imbéciles de dernier plan comme peuvent être les cinéastes dits « engagés » qui, par leur gauchisme attardé font, sans faire le lien, l’apologie des valeurs du Marché) touchent du doigt ce sujet dangereux, voire mettent la caméra et leurs deux pieds dans la boue la plus répugnante que l’humanité ait conçu pour ses divertissements d’Élite (hélas sponsorisée par un dieu cornu).

Des films souvent difficiles à promouvoir (des relais timides de la presse), quasi impossibles à financer sur ce sujet précis (d’où l’intention pour certains artistes d’en parler de manière détournée) et qui ne passent que très peu à la télévision. Certains en sont morts – comme Pasolini ou la femme de Polanski – et d’autres subissent encore aujourd’hui une censure d’ordre économique : si sujet gênant, alors pas de financement (Yves Boisset). Mais grâce à l’Art – cette relation mystique de l’Homme avec les forces immatérielles dans la création – « Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu » (Luc 12.2). Voici les fictions qui dévoilent ces secrets.

Twin Peaks : Fire Walk With Me (David Lynch, 1992)

Célèbre préquelle de l’une des meilleures séries des années 90, le film raconte (enfin) la raison de la mort de Laura Palmer, enquêtée jusqu’ici durant toute la première saison, mais jamais résolue. Lynch va parler de ce sujet en y allant par quatre chemins (c’est sa méthode : un certain style sibyllin qui va s’affirmer avec les années), par le rêve, une symbolique appuyée, et le monde de l’inconscient, David Lynch déjoue les attentes des spectateurs de ce spectacle télévisuel en les emmenant dans un monde énigmatique et ouaté qui, sous la surface de la bonne bourgade de banlieue, cache les horreurs faites à leur jeunesse : Laura Palmer, lycéenne sujette à une forte addiction au sexe et à la drogue, se voit poussée dans une spirale auto-destructrice, jusqu’à faire des passes dans un club de partouzards notables, suite aux nombreux viols répétés de son propre père Leland Palmer.

David Lynch nous montre ici le désœuvrement et la fin terrible de cette victime dont la vie se termine en cauchemar, où les anges ne protègent plus les enfants (la disparition de l’innocence dans la scène du tableau) et où la police ne résoudra jamais l’enquête. Une tragique histoire, révélant le secret à l’origine de la série, qui fut peu apprécié lors de sa sortie (les étrangetés de la mise en scène de Lynch étaient encore « modérées » pourtant) alors qu’il touchait à un point fondamental que l’on observe chez les victimes de certaines réseaux partouzards : l’embrigadement sexuel des enfants par leurs propres parents. Le film déçut son propre public et ne gagna une valeur d’estime qu’avec le temps ou l’on reconnaît surtout ses qualités de mise en scène « bizarre » mais jamais son contenu pourtant diabolique !

Tiens, mais au fait, où en sont les affaires Fiona et Milla Antonini par exemple, ou encore le témoignage de Régina Louf ?

Eyes Wide Shut (Stanley Kubrick, 1999)

Dernier opus d’une œuvre faible en nombre de films mais puissante sur l’accomplissement artistique, le film testament du Maitre incontesté du cinéma de la seconde partie du XXe siècle avait encore une fois déjoué tout le monde : le public et la presse s’attendait à un film érotique alors qu’il narre une aventure nocturne qui emmènera son protagoniste jusqu’à une partouze satanique.

Adapté d’une nouvelle méconnue d’Arthur Schniltzer, médecin et écrivain viennois d’origine juive, admiré par Freud dont il est un contemporain, Kubrick a mis près de trente ans à adapter cette nouvelle et considéra le film une fois fini comme « son meilleur » (dixit Frédéric Raphael, son scénariste, dans son livre Deux ans avec Kubrick), dont la scène-clé du film, celle du gang-bang d’hyperclasse, est illustrée par un chant catholique… inversé, transformé à partir d’une liturgie roumaine orthodoxe enregistrée dans une église de Baia Mare et rejouée à l’envers par Jocelynn Pook dans son album « Flood », soulignant bien l’orientation satanique de la musique. Cette scène montre des femmes nues s’offrant à des hommes masqués, ritualisée par une sorte d’ « évêque » en pourpre donnant le tempo. Le personnage de Tom Cruise se glissera parmi les invités mais, une fois démasqué, l’une des femmes s’offre en sacrifice à l’aréopage de libidineux afin de « sauver la vie » du malencontreux médecin. Une bonne vieille messe noire en somme, avec sacrifice d’humain en bonus.

À l’époque où le film sortit, l’ensemble de la presse s’était focalisé sur la relation Kidman/Cruise en cours d’effilochement, sur le thèmes du couple et de la conjugalité, travaillés à maintes reprises par son réalisateur (la seconde partie de Barry Lyndon ne parle que de ça, Lolita entièrement et The Shining partiellement), et où les cinéphiles glosaient sur la part de rêve et de psychologie dans le parcours nocturne et diurne de Bill Harford, façonné par la mise en scène envoutante et élégante de Stanley Kubrick (qui souligne très bien les masques grotesques des participants et dont le tournage eut lieu au château Mentmore Towers, appartenant aux… Rothschild !).

Mais personne n’a soulevé ce qui est pourtant littéral dans le film : le réalisateur montre une partouze d’Élites pouvant se terminer sur des transgressions morales. La prostituée est en effet retrouvée morte le lendemain, et bien sûr à la fin du film, le personnage de Ziegler (dont la salle de bain est remplie de serviettes pliées en tabliers franc-maçons…) se chargera de couvrir son ami Bill et de l’éloigner de ce genre de « divertissement » car peu apte à saisir les joies de la transgression, lui, Bill le petit bourgeois s’ennuyant dans son couple. Une histoire terrible, se terminant certes sur la réconciliation du couple mais aussi sur le dernier mot du cinéaste : « fuck ». Une presse qui resta, comme le titre le prophétisait, les « yeux grands fermés » sur ce sujet.

Tiens, mais comment a fini l’affaire des « ballets roses » ? Et de quoi témoignent donc les victimes prostituées dans l’affaire « Patrice Alègre », et de quoi parle le carnet de « tarifs de torture » retrouvé – puis perdu une heure avant le procès – dans l’affaire des « disparues de l’ Yonne » ?

Rosemary’s Baby (Roman Polanski, 1968)

Rosemary va avoir un bébé. Rosemary a des voisins de plus en plus envahissants. Ses voisins croient-ils au Diable ou bien Rosemary se fait-elle des idées ? A-t-elle été consentante à un viol sous hypnose ou bien ce qu’elle a rêvé fut-il réel ? Rosemary doute…

Un des meilleurs films de son réalisateur pourtant controversé raconte ni plus ni moins un viol satanique par une caste d’Élite que l’on croit inventé mais qui se révèle de plus en plus vrai au fur et à mesure que l’on avance. Adapté d’un livre d’Ira Lévin (Ces garçons qui venaient du Brésil, autre livre célèbre racontant le clonage d’Hitler), Polanski choisit de le mettre en scène en collant au point de vue de Rosemary dans une ambiance aux antipodes du sujet : très « film de couple, psychologisant » plus que thriller fantastique.

Ce fut alors le plus gros succès du réalisateur polonais à Hollywood, un film qui lança le cinéma d’épouvante/horreur sur les rails du mainstream, mais aussi marqua la fin d’une success story de près de 10 ans de son réalisateur par la mort brutale de sa femme enceinte de 8 mois, par la secte revendiquée « satanique » de son Gourou : Charles Manson (le lien à établir est que cet homme façonnait des esprits faibles pour aller commettre des meurtres, et que Polanski et sa femme avaient acheté récemment la maison du producteur de disques qui refusa les chansons de Manson autrefois ; sa vengeance échoua alors sur ses nouveaux occupants par une trompeuse rancœur).

Perte des valeurs chrétiennes, carriérisme par le meurtre, viol, toutes les valeurs sataniques y sont montrées sans détour dans un récit brillant où la subjectivité reste ambiguë jusqu’au bout et, comme Rosemary, la fin nous laisse pétrifiés.

Tiens, mais qu’est-il arrivé à Lina Morgana, la concurrente mystérieusement jetée du 10e étage, depuis que Lady Gaga a repris ses chansons et son accoutrement ?

Les Ballets écarlates (Jean-Pierre Mocky, 2005)

Mocky n’est pas un cinéaste qui a sa langue dans sa poche. Dès qu’un sujet le touche, il tourne avec quelques amis à la va-vite un film, puis s’en va aboyer dans les médias avec sa verve bien connue. Néanmoins, le jour où il s’attaqua aux réseaux de notables pédophiles de province, nulle distribution ne lui fut autorisée, aucun festival n’accepta le film et même son ami le puissant Jérôme Seydoux, ne lui trouva pas de place au sein de Pathé pour promouvoir son œuvre.

Certes pas très bien réalisé (un découpage pauvre, un jeu d’acteur approximatif surtout chez les enfants, pas de direction artistique poussée…), le film n’est pas à retenir pour sa brillante mise en scène, à des années-lumière de ses collègues Kubrick, Lynch ou Polanski, mais met en avant la stratégie de l’édredon mise en place pour étouffer un film à un sujet que son réalisateur attaque frontalement (car Mocky ne se cache pas derrière une série TV, un bon roman, ou une nouvelle oubliée de Schniltzer pour affronter directement le sujet, ce qui fut une erreur tactique de dévoilement d’intentions trop visibles). Peu vu, injustement décrié (car l’histoire est bien construite malgré tout et surtout très plausible) et quasiment disparu de tout circuit de distribution (pas de DVD), le réalisateur en fut fort blessé en faisant une déclaration publique sur internet en vue d’interpeller le public sur ce sujet au combien délicat, mais toujours mis à l’écart. Le film racontait comment, en province, un enfant s’échappait de ce réseau et comment de simples citoyens ont cherché à faire justice en retrouvant les coupables.

Tiens, mais au fait, qu’est il arrivé à Stan Maillaud et ses amis récemment venus dans la région d’Amancey ?

La Femme flic (Yves Boisset, 1980)

Corinne Levasseur (Miou-Miou), inspecteur de police, est mutée dans le nord de la France. Elle découvre à Lens un réseau de prostitution enfantine dans lequel sont impliquées des personnalités de la région.

Tourné dans une période faste pour son réalisateur (après le succès de Dupont Lajoie et avant l’audacieux Prix du danger dénonçant les dérives de la télé-réalité bien avant son invention), ce film avait pour but de dénoncer la profusion d’images pédopornographiques dont le commerce explosait au tard des années 70, et avait pour but de mettre en valeur la place des femmes au sein de la police française (l’éternelle propagande « progressiste » du cinéma dit « engagé »). Boisset s’est basé sur un témoignage à la suite d’une rencontre en vacances avec une femme, qui fut mutée très, très loin de sa juridiction, car elle avait mis le doigt là ou il ne fallait pas. Les cas sociaux c’est bien, mais quand on s’aperçoit à quoi ils peuvent servir pour leur parents et pour le compte de qui, là, on mute, on déblaie et on fait diversion.

Boisset profite de ce film pour filmer la région du Nord comme un nid de prédateurs, aux institutions gangrénées par la corruption, et règle ses comptes avec ceux qui le traitaient de « gauchiste » (la fameuse scène où l’on voit l’intolérance des gens de gauche à l’égard de ceux qui essaient tant bien que mal de travailler à l’ordre et à la justice parmi les policiers ; mais rappelons aussi la merveilleuse amitié que le réalisateur entretenu avec Michel Déon, le secrétaire personnel de Charles Maurras), mais surtout souligne la dérive d’un certain quart-monde dans le nord de la France, où des parents n’hésitent pas à « vendre » leurs enfants aux plus offrants (donc forcément à des riches).

Tiens, mais qu’en est il des suites du procès d’Outreau et du témoignage de Chérif Delay ? Pourquoi le gendarme Roussel a t il été muté ? Et que sont devenus les enfants de l’Hôpital général ?

La Mémoire du tueur (Erik Van Looy, 2003)

Un réseau de pédocriminels vient d’être démantelé par la police, ce qui conduit des nobles proches du roi belge à engager un tueur afin de « nettoyer » tout ce qui peut conduire à eux. Petit à petit, le tueur se rend compte pour qui il travaille et se retourne contre ses commanditaires. Pas de chance pour lui dans sa quête : il apprend qu’il est atteint d’Alzheimer.

Excellent film policier qui fut un gros succès en Belgique lors de sa sortie, et qui lorgne du coté de Christopher Nolan (Memento) et Michael Mann (Sixième sens et Heat), ce film restitue tous les canons du grand spectacle actuel, montrant un savoir-faire indéniable chez son réalisateur, ancien chroniqueur télé. Un thriller nerveux au suspense bien tendu, l’histoire commence de but en blanc dans la maison d’un Jean-Marc Dutroux en plein business, qui se fait coincer par la police. Mais là ou la fiction va plus loin que la réalité, c’est qu’il ose montrer des gens proches du Roi et des affaires bancaires, comme acteurs et commanditaires de pédophilie, là où l’enquête Dutroux dans la réalité s’arrêta à la thèse – usée – du « prédateur isolé ». La panique les poussant à « nettoyer » tout ce qui peut remonter à eux, quel qu’en soit le moyen.

Tiens, mais qu’est il arrivé aux trente personnes qui devaient témoigner dans l’affaire Dutroux, comme le rappelle le journaliste Douglas de Coninck dans son enquête ?

Salo ou les 120 journées de Sodome (Pier Paolo Pasolini, 1976)

Gaspar Noé dira de ce film : « Si Pasolini n’était pas mort on l’aurait tué pour avoir fait ça ! » En effet, sur une plage de Rome, le 2 novembre 1975, Pasolini, le poète, l’essayiste, celui qui a réellement mis le doigt sur le vrai fascisme contemporain dans ses écrits (et pas celui de théâtre, tenu par les extrêmes droites européennes), fut retrouvé mort assassiné. Un règlement de comptes dans le milieu homosexuel, dit-on à l’époque. Une fois le « coupable » désigné, celui-ci en sortant de prison, a récemment avoué avoir casqué pour les plusieurs commanditaires de ce meurtre (un « complot », mais bon, il paraît que ça n’existe pas). Pasolini était trop libre, trop inconscient, et son dernier film montre bien cette attitude bravache : Salo est un film qu’on ne regarde qu’une fois dans sa vie.

Dans la République de Salo, des personnes de pouvoir vont faire subir à des jeunes adolescents les pires sévices que leur imagination – fertile – suscitera. Divisé en trois actes (le cercle des Passions, le cercle de la Merde et le cercle de Sang), il montre comment des notables s’éclatent à repousser toutes les transgressions et humiliations, allant ainsi jusqu’à la torture et le meurtre. Adapté du marquis de Sade, ce film s’installe non pas dans la monarchie du XVIIIe siècle, mais change de régime : nous sommes maintenant en République, à la fin de la gouvernance de Mussolini entre 43 et 44, alors que des bombardiers américains traversent le ciel d’un son infernal et terriblement malsain (merci Ennio Morricone pour cette trouvaille sonore).

Allant jusqu’au bout de leurs pulsions sado-masochistes, de leur délire d’abus de pouvoir sur des jeunes innocents (du pur satanisme), Pasolini dévoile tout, et pourtant sa mise en scène n’est pas racoleuse : élégante et suggestive, on sait ce qui se passe et pourtant l’on ne voit rien (ou peu…), ce qui est la marque des grands cinéastes que de marquer notre imagination sans avoir besoin de montrer frontalement les choses.

Des divertissements, pas loin de ce qui « amusa » pendant un temps le juge Roche et ses amis du coté de Toulouse, et qui montent crescendo dans l’horreur. Un film radical, pas poli et peut-être le plus authentique de ce qui peut se passer dans un réseau pédo-criminel : humiliations, sexe, rituels, tortures… tout y passe, y compris la souffrance des jeunes remarquablement évoquée en un fameux silence qui fait encore froid dans le dos. Des jeunes qui vont être sacrifiés pour que des types sans foi ni loi, puissent assouvir tous leurs délires de perversion.

Sinon que se passe-t-il en ce moment sur l’île de Jersey : encore des squelettes d’enfants retrouvés ?

De Gilles de Rais aux enlèvement d’enfants sous Louis XV, les affaires de pédo-criminalité ont pu montrer dans le passé qu’elles furent l’objet de plusieurs personnes concertées, aux mêmes intérêts, et dans un délire de transgression absolue. Néanmoins aujourd’hui alors que l’idéologie progressiste nous dit que tout ce qui vient du Passé est barbare et arriéré, nous voyons réapparaître beaucoup d’affaires aux marqueurs semblables et surtout des fictions traitant avec un certain égard et le sérieux que n’ont pas nos responsables à la Justice ou dans la Police face à ce sujet dit « complotiste » (alors que le Présent montre bien que tout ceci existe bel et bien comme le rappelle l’affaire de la Casa Pia au Portugal, qui, elle, est une affaire qui est allé jusqu’au bout).

Mais rassurons-nous, ne soyons pas paranoïaques, voyons... Car bien sûr tout ceci n’est que du cinéma. Seulement du cinéma.

Pour aller plus loin avec Kontre Kulture :

 






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104 Commentaires

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  • #278956
    Le 8 décembre 2012 à 19:00 par anonyme
    Les réseaux de l’horreur au cinéma

    Un film horrible également est "Martyrs" de Pascal Laugier si vous ne l’avez pas cité

     

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    • #280463
      Le Décembre 2012 à 19:42 par prof crasseux
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      j’allais citer ce film, un chef d’œuvre
      en plein dans le sujet

       
    • #283178
      Le Décembre 2012 à 03:24 par tlg
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      Martyrs, je ne comprend toujours pas comment ce film a pu passer inaperçu, et n’est pas cité plus souvent, c’est évidemment en plein dans le sujet mais en plus il aborde ce que n’aborde pas EWS dans sa version finale par exemple, je veux parler des objectifs ésotériques, bien définis, de ce type de pratiques transgressives...
      Martyrs, Enorme !

       
  • #278972
    Le 8 décembre 2012 à 19:44 par charles
    Les réseaux de l’horreur au cinéma

    Mocky dénonce les réseaux, c’est tout à son honneur. Malgré cela le film reste indéfendable, c’est le pire film que j’ai vu dans ma vie ! Dire qu’il est faiblard c’est vouloir le ménager... Une bouse cosmique à regarder entre amis pour se marrer. Montrez ce film à un novice en réseaux pédophiles et il vous rira au nez !! Y’a pedopolis pour ça, ou des chefs d’oeuvres... les ballets ça reste un film pour se fendre la poire, je suis dsl

     

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  • #279050
    Le 8 décembre 2012 à 21:34 par Foco
    Les réseaux de l’horreur au cinéma

    Le film Sin City également : les notables de la ville du vice, qui violent, bouffent et tuent, des gamines et des putes.

     

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  • #279080
    Le 8 décembre 2012 à 22:07 par tartan
    Les réseaux de l’horreur au cinéma

    Apparemment l’auteur de l’article ne maîtrise pas totalement le film Eyes Wide Shut de kubrick donc je souhaite ajouter les informations suivantes :

    - Kubrick est mort avant d’avoir effectué le montage du film, ce n’est donc pas lui qui a fait le montage mais "eux", la bande son n’est pas de lui non plus. En fait je pense qu’eyes wide shut tel qu’il est sorti n’a rien a voir avec ce que l’on était censé regarder.

    - Kubrick voulait rendre coup pour coup à la scientologie qui détenait sa fille et l’avait coupé de lui. Ce qui explique aussi le choix des acteurs.

    - The Shining est aussi un film de kubrick qui traite de ce sujet, il en a remis une couche avec eyes wide chut car the shining était bien trop subtil.

    - Fidelio est aussi une revue pour intellos a laquelle kubrick était abonné en dehors d’être un opéra.

    - Le lieu de tournage d’eyes wide shut est un ancien château ayant appartenu à ... et ayant été transformé en lieu de méditation ...

    Je trouve dommage aussi de ne pas évoquer le symbolisme omniprésent :

    Kubrick à commencé sa carrière en tant que photographe pour la revue Vogue, il a vu un nombre non négligeable de femmes du type de celles d’eyes wide chut.

     

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    • #279301
      Le Décembre 2012 à 11:03 par clem
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      L’article est une bonne entrée en matière sur le sujet quoiqu’il en soit...

      Effectivement Kubrick était au montage du son lorsqu’il est décédé. Beaucoup pensent que le film ne ressemble finalement pas vraiment à ce que Stanley voulait faire. Certains vont même jusqu’à dire qu’il manque une partie dévoilant que Nicole Kidman faisait partie des orgies.

      "The Shining" aborde aussi la pédophilie, par le biais notamment du désormais fameux pedobear (voir l’horrifiant compte facebook & autres tumblr "bonjour pedobear" et toute la mode autour pour mieux banaliser ces symboles - jusqu’au logo du programme d’aide aux enfants de la BBC : "children in need" et son ours à l’oeil bandé) que l’on voit à plusieurs reprises dans le film (notamment la scène où un adulte costumé en ours mime une fellation d’un notable - danny et son ours en peluche - jusqu’à son pull "apollo", qui est aussi le nom du réseau web démantelé lors de l’affaire Zandvoort).

      Le château des Amérois (ou "mother of darkness") en Belgique que l’on voit dans "Eyes Wide Shut" a été cité dans le dossier Dutroux comme lieu de rituels & de sacrifices. Il appartenait initialement à la famille des Saxe-Cobourg (encore eux).

      Le grand mystère à mon sens est comment Kubrick a réussi a organiser le tournage des scènes d’orgie satanique dans un temple franc-maçon (l’étant peut-être lui-même ou en tout cas initié, je ne vois pas comment les "frères" ont accepté une telle représentation - surement qu’il les a bien roulés dans la farine aussi).

      Par contre Kubrick a principalement bossé pour le magazine Look et non Vogue, il me semble.

      Autre référence de film qui traite d’assez loin du problème, il y a "Las Vegas Parano" de Terry Gilliam,
      où Hunter Thompson propose de prostituer une gamine (Christina Ricci) "récupérée" par l’avocat psychotique ou de la vendre à un groupuscule.
      L’avocat fournit aussi l’adrenochrome, dont le livre nous apprend qu’elle a été récupérée de satanistes, et qu’il s’agit de la ponction d’une glande pinéale "fraiche". Terry Gilliam prétend que la drogue est imaginaire, mais des mères victimes comme Linda Weegan rapportent que cette drogue et ses effets existent.

      Hunter Thompson a été mentionné par un enfant victime des réseaux satanistes comme étant le caméraman potentiel de rituels et autres snuffs au Bohemian Grove, rien que ça.

      https://www.youtube.com/watch?v=xL2...

      https://www.youtube.com/watch?v=vJu...

       
    • #279673
      Le Décembre 2012 à 20:07 par Strato
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      @clem

      "Le château des Amérois (ou "mother of darkness") en Belgique que l’on voit dans "Eyes Wide Shut" a été cité dans le dossier Dutroux comme lieu de rituels & de sacrifices. Il appartenait initialement à la famille des Saxe-Cobourg (encore eux)."

      Essayons d’être précis ce qu’on voit dans Eyes Wide Shut est le chateau "Mentmore Towers" près de Londres construit par et pour la famille Rothschild.Cependant il a été vendu dernièrement à une sorte de "secte" de méditation puis fut l’objet d’un projet hotelier.

      http://openbuildings.com/buildings/...

       
    • #279841
      Le Décembre 2012 à 23:36 par tartan
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      Il s’agit de deux châteaux différents dans le film Eyes Wide Shut, l’un pour les scènes en intérieur l’autre pour celles en extérieur. Le scénario se déroule à New York. Dans la réalité ces deux châteaux que Kubrick a utilisé sont en Angleterre.
      Ca n’a vraiment aucune forme d’importance. La Golden Dawn utilisait l’un de ces châteaux pour faire des séances de "méditation".

       
    • #280363
      Le Décembre 2012 à 17:33 par clem
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      Merci pour les corrections.
      Par contre, je ne suis pas d’accord sur le fait que les lieux n’aient pas d’importance. La preuve, l’Aube Dorée y est affiliée. Le temple franc-maçon aurait-il été choisi uniquement pour la déco ?

       
    • #281060
      Le Décembre 2012 à 14:19 par Tartan
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      C’est précisément cela, les lieux n’ont aucune forme d’importance ni ceux que les personnages incarnent d’ailleurs, Kubrick explique plus par le manque de précision il désigne une Caste et non un groupe de personnes, ces gens importants viennent de chaque endroit du monde mais appartiennent tous à la même caste. Il évoque plus un complot en englobant un maçon appelé ziegler et sa femme, un armateur grecque passionné d’art, la métaphore est parfaite puisque le seul a avoir les yeux totalement bandés est le bon Goy pianiste. Le père qui vend sa fille est un minable commerçant et les prostituées sont de simples étudiantes ( cf la bibliothèque de la fille qui se prostitue ).
      L’aristocratie côtoie la mafia la politique et les hommes d’affaires, le show business ... voici les gens que kubrick désigne dans son film.
      Le bon médecin est dans la classe des hommes de main, affilié aux grooms. Kubrick est un stratège il répète la même symbolique du sapin de noel qui évoque le système pyramidal tout au long du film pour faire comprendre que les principaux messages sont dans la symbolique. Papillons(transformation de la victime), arc en ciel ( l’illusion des classes ), pyramide(pouvoir vertical),Masques( Caste antique cf les masques de l’antiquité ), étoile à huit branche ( maçonnerie ), rouge et pourpre( vous savez qui porte du rouge, officiellement )(le pourpre est la couleur du pouvoir et chez ces fous c’est la couleur du sacrifice rituel), doigt devant la bouche ( symbole de la loi du silence )
      Ils ont beau eu remonter les scènes du film ils n’ont pas réussit à le faire taire . réfléchissez au véritable sens de la chanson purple rain, sachant que l’auteur a perdu son unique enfant.
      Kubrick évoque la complicité des médias lorsque tom cruise ouvre le journal et qu’il y voit un message à double sens, a la foi impersonnel et personnel.
      Penser que la golden dawn a une forme d’importance quelconque c’est se mettre le doigt dans l’oeil, ces groupuscules sont miniatures, des kabbalistes sérieux ont décrié ces mouvements comme des escroqueries spirituelles involutives.
      Pour qui n’a aucune référence valable en occultisme et en histoire c’est un monde bien étrange en effet. Je vous invite à retrouver les vidéos du père régimbald.

       
    • #282068
      Le Décembre 2012 à 16:22 par clem
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      Je crois voir où vous voulez en venir.
      En fait, cela rejoint en partie un des films préférés de Mr Kubrick : "L’ange exterminateur" de Bunuel qui est entre autre une critique de l’hypocrisie des hautes classes de la société.

      Le "sheitan" touche toutes les classes, ruisselant le long de la pyramide. On a bien vu à travers les différentes affaires, notamment Outreau qu’il ne s’agit pas uniquement de riches sadiques, mais qu’ils travaillent malheureusement main dans la main avec des pervers de classe moyenne voire très pauvre (il me semble que c’est ce que vous vouliez mettre en avant, n’est-ce pas ?).

      Par contre, et c’est intéressant d’ailleurs, je ne vois pas le rapport avec l’étoile à huit branches et la maçonnerie.
      Le sigle n’est-il pas plutôt une étoile à 5 branches avec le G à l’intérieur (7ème lettre - chiffre "sacré"),
      le G encodant également la séquence de Fibonacci et que l’on retrouve partout en motif architectural (mais je m’égare du sujet - même si celui-ci est intéressant - peut être un article d’ER pourra se pencher sur la question - il y a de quoi faire également vis-à-vis des films : avec les nombres notamment le 23, 18, la lettre R.
      2/3=0,66666667
      R=18ème lettre=3x6=666, etc...

      C’est assez intéressant, même si cela ne reste que spéculatif.

      Si je suis d’accord avec le sapin pour symboliser le système pyramidal, il semble que noel soit important pour les satanistes qui le célèbrent à leur façon (cad de façon horrible de ce que j’ai pu en lire). Par contre, difficile de savoir en quoi cela les intéresse particulièrement.
      Évidemment, la nature occulte de ces pratiques rend toute vérité difficile à cerner.

      Merci pour la référence du père, je vais regarder ses vidéos.

       
  • #279873
    Le 10 décembre 2012 à 00:12 par charles
    Les réseaux de l’horreur au cinéma

    film qui n’a rien a voir avec les réseaux pedo mais plutôt avec le NWO.

    DEMOLITION MAN avec notre beauf américain bien aimé Stalone en plein NWO. Monde aseptisé et lopettisé à souhait(interdiction des gros mots, du sexe, de l’alcool, du tabac etc), les citoyens lambdas tous plus cul cul les uns que les autres bref une franche rigolade. Nanar Culte !

    Vous voulez voir à quoi pourrait ressembler le monde de demain ? regardez ce film !
    ps : perso, plus le temps passe et plus ce film prend un air de film visionnaire. On reste dans le kitsh bien entendu

     

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  • #280298
    Le 10 décembre 2012 à 15:42 par Spike
    Les réseaux de l’horreur au cinéma

    Il manque dans la liste ce terrible film de Pascal Laugier : Martyrs....
    Il est visible ici :
    http://www.youtube.com/watch?v=Ev6X...

    Attention film choc... !

     

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    • #280477
      Le Décembre 2012 à 19:52 par Gerard John Schaefer
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      Vu au cinéma, pas choqué, parce que pas réaliste ! Ras les couettes des réalisateurs qui ne connaissent rien à la violence (sous quelque forme que ce soit) et qui persistent à vouloir la porter à l’écran pour choquer le bourgeois !
      Quand on ne sait pas, on essaye de comprendre, on se renseigne, auprès de spécialistes, ne serait-ce que le corps médical, par exemple...
      Un des rares contemporains à en être capable est Nicolas Winding Refn : la trilogie Pusher, Bronson, Valhalla Rising.

       
  • #280606
    Le 10 décembre 2012 à 23:12 par esperanza
    Les réseaux de l’horreur au cinéma

    Ce qui me gêne avec certains des films cités, et les films qui prétendent dénoncer ce genre de pratique en général, c’est qu’on ne sais pas trop si le spectateur y va pour s’informer, réfléchir sur le sujet, participer à une dénonciation, ou simplement parce que sans qu’il se l’avoue ça l’excite. L’intention du spectateur n’est pas pure, celle du producteur et du réalisateur encore moins. Le scandale, le sexe , la transgression font vendre. Je me souviens de Portier de Nuit dans lequel Liliana Cavani opérait une sorte de glamourisation du nazisme hyper malsaine dans ce qui était en fait une espèce de porno soft. Donc non, on ne va pas voir ces films, on regarde à la rigueur des documentaires et si on veut vraiment s’informer sur le sujet, il y a des livres pour ça.

    Je dois être sûrement très limitée mais par exemple Eyes Wide Shut au premier visionnage je me suis dit que Kubrick l’avait fait parce qu’il avait envie de mater le cul de Nicole Kidman. Un peu un caprice pas assumé de vieillard libidineux. La 2ème fois j’ai trouvé le film un peu meilleur mais qd même à la fois naïf et pervers dans une sorte d’attraction-répulsion pour le mal (alors que dans Orange Mécanique, par ex, il n’y avait pas cette ambihguïté) ... Le spectateur est piégé dans un rôle de voyeur, il est donc complice. Cela peut l’amener à s’interroger sur lui-même, ou bien à basculer...

     

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    • #280864
      Le Décembre 2012 à 10:37 par Gégé J. Schaefer
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      @esperanza
      Le cinéma, à la base un truc de forain, est une industrie, il y a d’ailleurs eu un âge d’or de ce que l’on appelle le "cinéma d’exploitation", sur le cocktail sexe & violence, voire public ciblé "blaxploitation", mettant en scène une communauté noire et les clichés qui vont avec. Dans tous ces différents films, il y a des pépites, des classiques.
      Puis il y a eu la VHS, les DVD, les salles ont fermé. Il n’y a plus de cinémas porno à Paris, par exemple.
      Le succès du film "Saw" de J.Wan a engendré la vague dite du "torture-porn", mais c’est un peu comme se retrouver devant un étal de boucherie : et alors ? -rien.
      Pour ma part, j’aime être secoué lorsque je vois un film, et oui, j’aime les films violents. "Henry, portrait of a serial killer" de John Mc Naughton (1986 basiquement), "Massacre à la tronçonneuse" de Tobee Hooper (1974).
      Pourquoi ? Parceque ces deux films distillent quelque chose qu’il n’est pas facile de porter à l’écran, c’est une expérience... Sinon, le grand classique : "Le voyeur" ("Peeping Tom") de Michael Powell (1959, toujours très très frais, le travail sur la couleur, les éclairages...) qui est aussi une stimulation intellectuelle.
      "non on ne va pas voir ces films" (!) au contraire, connaissez, faites-vous votre opinion, c’est une richesse peu encombrante.
      @Damien
      Je crois que le lièvre que tu as soulevé n’est pas bien occulte... J’ai plutôt l’impression que c’est un évènement promotionnel lié à l’industrie du porno.
      Mais ça m’a fait pensé à un film où deux couples de vacanciers embarqués dans un camping-car assistent par hasard à une messe noire sacrificielle en pleine cambrousse : "Race with the devil" de Jack Starrett (1975), avec Peter Fonda et Warren Oates. Repérés, ils prennent la fuite, mais ne savent pas qui est qui et qui fait quoi par la suite dans leur périple... Qui est impliqué dans le "culte" ? Très chouette film parano, bonne époque gage de qualité (’75, c’est "Sabotage" de Black Sabbath, quand même...)

       
    • #283642
      Le Décembre 2012 à 22:52 par clem
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      @Esperanza
      "Le spectateur est piégé dans un rôle de voyeur, il est donc complice. Cela peut l’amener à s’interroger sur lui-même, ou bien à basculer"

      Je ne pige pas si vous parlez de Eyes Wide Shut ou d’Orange mécanique...

      Pour le premier, je pense que Kubrick a joué cette carte pour noyer le poisson et faire une promo efficace type : "venez, j’ai filmé les fesses de Nicole à poil qui tire sur le stick avec ce crétin de scientologue", et bim, tu te retrouves perdu dans une orgie de solaristes - je n’ai pas vérifié mais il semble même que l’on voit lors de ladite orgie 2 femmes en 69 avec leurs masques sur le visage...Quelle farce !

      Encore une fois, il nous amène doucement sur le terrain qui le préoccupe vraiment en faisant un film au look de "jeune" provoc pour OM :
      Alex n’est pas dans une famille remplie d’amour comme dans le bouquin de Burgess,
      Il n’est pas seul responsable de son comportement, ment en laissant croire que le traitement marche sur lui, contrairement encore une fois au roman où le traitement marche et Alex redevient un honnête citoyen, etc...

      Un excellent site pour des analyses sur de nombreux films, notamment sur ceux de Kubrick (en anglais) :
      http://www.collativelearning.com/

      D’ailleurs, il me semble que "Lolita" n’ait pas été cité,
      pourtant encore une fois, frontalement ou dans le non-dit, la pédophilie, les soirées fines de certains voire le commerce d’enfants font partie intégrante du récit.

       
  • #280622
    Le 10 décembre 2012 à 23:34 par Damien
    Les réseaux de l’horreur au cinéma

    Quand la réalité inspire la fiction qui inspire la réalité :
    http://www.pedopolis.com/medias/ima...
    http://www.pedopolis.com/blog/littl...

     

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  • #282486
    Le 13 décembre 2012 à 02:34 par Vigilante
    Les réseaux de l’horreur au cinéma

    Il y a également deux films produits par Filmax, la boîte de Brian Yuzna (Quelqu’un a-t-il vu "Society" ? J’ai dans l’idée que ce pourrait être dans la thématique, quoique d’une manière plus légère, mais je puis me tromper, ne l’ayant pas vu ) : "Les Enfants d’Abraham" et "Faust", qui suggèrent la chose. Pas des grands films, assurément, mais néanmoins tout à fait visibles.

     

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    • #282783
      Le Décembre 2012 à 15:09 par clem
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      J’ai vu "Society", effectivement on peux y voir un rapport avec le sujet, soit au niveau du vice des hautes classes, ou encore de leur affiliation ou plutôt de la main mise d’éventuelles sociétés secrètes (discrètes).

      Je pense que c’est ce que Mr Yuzna a voulu évoquer en tout cas...
      Le film n’étant pas pour autant un chef d’oeuvre, cela reste un bon film d’horreur psychologique pour les amateurs, avec des effets assez impressionants il faut dire.

      Du même réalisateur, il y a également l’excellent "From Beyond", où des scientifiques mettent au point une machine stimulant la glande pinéale, donnant accès à un genre de dimension supérieure d’esprits terrifiants. Le rapport avec la déviance, le sado-masochisme voire un certain satanisme est également mis en avant, une mise en scène de plus du pacte diabolique en quelque sorte.
      Fans de films d’horreur, je vous les recommande.

       
    • #283179
      Le Décembre 2012 à 03:28 par Vigilante
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      Merci infiniment de corroborer ainsi ce que je pensais. Il faudra donc voir "Society" et "From Beyond", dont le titre m’est connu. Par quoi l’on voit que le thème est récurrent, de façon plus ou moins dissimulée ; "The Skulls", me semble-t-il, quoiqu’il(s) ne m’inspire(nt) rien de bon. N’est-ce pas Robert Rodriguez, pour le premier du moins ?

       
    • #283612
      Le Décembre 2012 à 22:08 par clem
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      Il n’y a pas de quoi... !
      Au passage, pour être précis "From Beyond" est une production Yuzna, c’est Stuart Gordon qui est à la réalisation ("Re-Animator"), et c’est basé sur une nouvelle de H.P Lovecraft. Si on doit citer les films qui rentrent dans la case "pacte satanique", on pourrait ajouter toutes les adaptations cinématographiques de ce dernier (la qualité étant très variable cependant - il n’y a qu’à voir - ou pas du coup - "Dagon" de Mr Gordon).

      Pour revenir à "Society", le wiki fait un bon topo :
      "Beverly Hills. Anthropophagie, orgies sadiennes, manipulations, meurtres et inceste. Lorsque Bill découvre ce que toute sa vie sa famille adoptive lui a caché, c’est l’horreur."

      Tout un programme. Et ça n’est pas vraiment traité à la légère, à revoir la gueule des effets très spéciaux (!).

       
    • #283766
      Le Décembre 2012 à 05:56 par Vigilante
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      "Beverly Hills. Anthropophagie, orgies sadiennes, manipulations, meurtres et inceste. Lorsque Bill découvre ce que toute sa vie sa famille adoptive lui a caché, c’est l’horreur."

      Nous sommes donc en plein dans le sujet. En revanche, ce film m’a toujours été décrit comme une comédie, une comédie horrifique gorasse et outrancière, certes, mais une comédie. Comme quoi l’on peut bien rire de tout. A moins que vous ne l’ayez perçu autrement ? Et peut-être me faudrait-il le voir une bonne fois pour toutes, et cesser ainsi de surcharger le post de mes questions ? J’espère du moins avoir "ouvert une piste", et vous remercie de vos précisions. Décidément, c’est formidable E&R; on y croise même des amateurs de films d’horreur.

      PS : "Seul Contre Tous" est très supérieur à "Irréversible", et il serait d’ailleurs intéressant d’en faire une analyse, en éloge ou en blâme. M’est avis qu’elle aurait parfaitement sa place sur le site.

       
    • #286835
      Le Décembre 2012 à 10:49 par Ya Al
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      Les oeuvres et la vie de l’écrivain Lovecraft sont assez étranges sur ces sujets , cela mérite des recherches approfondies...

       
  • #283221
    Le 14 décembre 2012 à 09:29 par Emmanuel
    Les réseaux de l’horreur au cinéma

    Personnellement j’ajouterais "Irréversible" ( 2002 ) de Gaspard Noe qui bien sure est loin du "chef d’œuvre" mais qui pour son ambiance oppressante mérite bien sa petite place...

     

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    • #283378
      Le Décembre 2012 à 15:24 par Simone Choule
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      Qu’est ce qu’"Irréversible" a de commun avec les réseaux de viols adultes et infantiles (quelque fois ponctués de sacrifices humains) ? C’est tout à fait hors sujet comme remarque....le film de Noé est plus à ranger dans une sélection de films autour du "rape and revenge" ou une spéciale "fistinière" mais pas le sujet présent ! Avez-vous lu l’intitulé de cet article et savez de quoi on parle ?

       
    • #283510
      Le Décembre 2012 à 19:50 par Vigilante
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      Il est vrai que c’est à côté du sujet, sans vouloir vous offenser, Emmanuel, quoique je sois un grand amateur de films d’autodéfense. Mais on y peut intégrer des films, qui sans évoquer à proprement parler les réseaux pédophiles, traitent du satanisme des élites, ce que d’ailleurs vous faites, Simone. A ce titre, j’ai beaucoup aimé "L’Associé du Diable", vu tout récemment, où ce satanisme est exposé, si j’ose dire, en pleine lumière. C’est une excellente idée que de les recenser, et j’espère vous voir allonger cette liste, si vous en avez le loisir.

      Cordialement.

       
    • #283620
      Le Décembre 2012 à 22:19 par clem
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      De Gaspar Noé, il y a bien "Seul contre tous" qui traite de l’inceste, et qui semble être de ce que je me souviens plutôt pro-inceste, ce qui donne un film assez dérangeant.

       
    • #283708
      Le Décembre 2012 à 00:37 par Paris Sophia
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      @Vigilante

      Ha ça oui la liste serait longue... Métropolis ( 1927 ) de Fritz Lang serait peut-être à placer en tête... Encore qu’il existe sûrement des productions antérieures autour du sujet...

      "Gratte-ciel art déco, autoroutes et jardins suspendus, Tour de Babel composent le cœur de la cité. Cette modernité apparente a un prix : elle ne vit que grâce à la sueur et au sang de milliers d’ouvriers qui se tuent littéralement à activer des machines qui ne produisent rien, mais qui réclament leur lot quotidien de morts et de blessés. Dans la ville basse, des équipes de nuit exténuées croisent des équipes de jour qui se jettent dans les ascenseurs qui les mèneront à M, la machine centrale. M comme Metropolis, M comme Mutter (maman), M comme Moloch, la divinité païenne des Phéniciens et des Ammonites. Comme l’antique Moloch-Baal, la machine avale ses enfants, se repaît de leur chair. Toute mauvaise manipulation des leviers est sanctionnée sur le champ. "

      Un beau monument d’expressionnisme allemand, mais un film qui sur le fond ne vieillira jamais !

      L’associé du diable est en effet une très bonne production mainstream, plutôt divertissante et avec des tableaux très réussis. Une bonne saucée hollywoodienne. Al Pacino virevolte dans son rôle de tentateur flamboyant et Kanu Reeves y est le bon candide sur la pente... J’en garde un bon souvenir.

       
    • #284578
      Le Décembre 2012 à 13:48 par Simone Choule
      Les réseaux de l’horreur au cinéma

      "L’Associé du Diable" est d’ailleurs tourné dans les bureaux de la Goldman Sachs (les scènes avec Pacino himself).....comme quoi l’art populaire arrive à pointer quelque fois le véritable ennemi dans son antre quelque fois.

       
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