Entretien paru dans Rivarol n°3382 du mercredi 19 juin 2019.
Alimuddin Usmani est un journaliste indépendant suisse d’origine tchécopakistanaise. Il est l’auteur du livre d’entretiens avec Gilad Atzmon Du tribalisme à l’universel et vient de sortir La Grande Invasion chez Kontre Kulture.
Rivarol : Votre livre est une parfaite synthèse sur les causes de la « grande invasion » de l’Europe par l’immigration sauvage. Ce livre est-il nécessaire pour vous et en quoi diffère-t-il des écrits d’un Renaud Camus, d’un Guillaume Faye ou d’un Éric Zemmour sur le sujet ?
Alimuddin Usmani : Les auteurs que vous évoquez possèdent un point commun assez évident. Ils appartiennent tous les trois au courant « national-sioniste ». Ce courant possède la caractéristique de s’appuyer sur un paradigme nationaliste qui prend Israël comme modèle. Dans son livre Un quinquennat pour rien, Éric Zemmour se réjouissait de la collaboration entre l’armée française et des spécialistes de l’armée israélienne pour régler le problème des banlieues. Il y a ici, de toute évidence, une volonté « d’israélisation » de la société française. Ce courant se focalise de manière excessive sur l’islam. Si l’on peut à juste titre s’agacer de l’islamisation qui touche certaines parties du territoire européen, il faudrait avoir l’honnêteté de souligner que ce ne sont pas les élites musulmanes qui organisent l’immigration vers l’Europe.
Je vois un deuxième problème à cette diabolisation excessive de la religion islamique. Elle donne des arguments aux immigrationnistes qui prônent notamment la venue en Europe de musulmans apostats ou d’homosexuels qui vivent en terre d’islam et qui seraient persécutés. Par ailleurs, l’africanisation de territoire européen n’est pas exclusivement musulmane. De nombreux Congolais, Camerounais, Érythréens n’ont aucun lien avec l’islam. Je souhaite également rappeler que le cheikh Imran Hosein, spécialiste de l’eschatologie islamique, se prononce clairement contre l’immigration de masse à destination de l’Europe.
Mon livre propose une alternative à ces explications fournies par le national-sionisme qui ont droit de cité dans les médias institutionnels. Il se concentre sur les véritables responsables du chaos migratoire qui ne sont ni musulmans, ni catholiques. Concernant feu Guillaume Faye, ses deux derniers éditeurs sont un philosémite illuminé et exilé en Polynésie française, et un youtubeur franco-italien qui aime montrer son postérieur en vidéo. Tout un symbole.
Comment définir la vague d’immigration que nous connaissons depuis le début des années 2010 ? La notion de « Grand Remplacement » est-elle pour vous valable pour décrire le basculement démographique que nous subissons ?
Le terme « Grand Remplacement », inventé par Renaud Camus, me semble inapproprié. L’écrivain, homosexuel assumé, n’a pas pour projet de faire des enfants et de lutter ainsi contre ce Grand Remplacement. Il n’est, par conséquent, pas le plus légitime pour employer ce terme. Je préfère l’appellation de « Métissage forcé » utilisé par l’essayiste Alain Soral. En effet, il ne s’agit pas exactement de la substitution d’une population par une autre. On force plutôt la population autochtone à vivre aux côtés d’une population inadaptée et inassimilable qui arrive de manière continue. Les centres urbains et les banlieues sont plus touchés par le phénomène que les campagnes. Il est évident que certains endroits à Paris, à Londres ou à Bruxelles ne ressemblent plus à l’Europe et que certaines transformations paraissent irréversibles. Depuis les années 2010, il y a effectivement une accélération de l’immigration clandestine, via la Méditerranée et la route des Balkans.
Dans les années 1970, certains pays d’Europe occidentale, dont la France, ont instauré le principe du regroupement familial. Dans les années 1960-70 les demandes d’asile provenaient essentiellement de pays, comme la Hongrie ou la Tchécoslovaquie, à partir desquels des individus fuyaient des régimes communistes. Ces réfugiés, bien formés, se sont très vite intégrés au monde du travail et à leur société d’accueil. À partir des années 1980, il y a un basculement avec une augmentation progressive des demandes d’asile de la part de pays extra-européens.
L’asile est utilisé par les migrants comme prétexte pour s’installer en Europe. Lorsqu’un migrant obtient l’asile, accordé selon moi de façon excessivement généreuse dans les pays d’Europe occidentale, celui-ci a la possibilité de faire venir sa famille, parfois très nombreuse. De plus en plus de migrants s’inscrivent dans une démarche de pur parasitisme. Ils sont bien conscients de la générosité des systèmes sociaux français, allemands ou suédois et évitent le plus possible les anciens pays communistes d’Europe centrale et orientale qui refusent de participer à cette escroquerie de masse. C’est donc une situation qui touche une grande partie de l’Europe mais il y a des foyers de résistance. C’est une vague qui a inondé quelques endroits bien précis, ceux où les politiciens qui prônent la politique de l’accueil ont le plus d’influence.
Comment vous situez-vous par rapport à vos origines familiales face aux problèmes de l’immigration actuelle ?
Je suis né en Suisse mais, comme mon patronyme le suggère, mon histoire est liée à une certaine immigration. Vers la fin des années 1960, mon père, qui vivait au Pakistan, a été invité par le gouvernement communiste tchécoslovaque pour y effectuer un doctorat. Il a ensuite trouvé du travail auprès d’une organisation internationale à Genève où ma mère, tchèque, est venue le rejoindre. Mon histoire familiale n’est donc pas attachée à une immigration illégale ou bien à une quelconque procédure d’asile dont je dénonce les abus dans ce livre.
L’immigration zéro est un leurre. Ce qui est important pour une nation, c’est la maîtrise de ses flux migratoires. Il existe même des sociétés où il y a 90 % d’étrangers mais cela ne pose pas de problème particulier. Je pense en particulier aux pays du golfe Persique. Ces pays ont fait venir des Pakistanais, des Indiens, des Philippins qui travaillent très dur et ne causent pas de problèmes de criminalité. Dans ces pays, les lois sont strictes, une simple entorse à la loi suffit à être emprisonné puis déporté. Les autochtones ne se plaignent pas de l’immigration car les migrants sont à leur service. En Europe, le droit-de-l’hommisme permet aux migrants de se comporter de manière arrogante et parfois criminelle. Une immigration contrôlée et limitée à un nombre restreint d’individus n’est pas dommageable. A contrario, une immigration massive et incontrôlée engendre des problèmes de ghettoïsation, de parasitisme et de criminalité.
J’ai effectivement des origines étrangères mais je refuse de valider une immigration massive, néfaste à l’environnement dans lequel j’évolue. Je n’ai aucune solidarité tribale qui me pousserait à faire venir des parents de l’étranger.
Quelle est l’origine de ces vagues ? La géopolitique et les ravages de la mondialisation libérale semblent en être les causes premières pour vous ?
La géopolitique joue un rôle primordial dans ces vagues migratoires.
L’agression, en 2011, de la Libye par la France, les États-Unis et l’Angleterre a eu des conséquences néfastes. On ne répétera jamais assez le rôle délétère joué par Bernard-Henri Lévy auprès de Sarkozy dans cette affaire. La destruction de l’État libyen a poussé les migrants à accélérer les initiatives, depuis les côtes libyennes, pour rejoindre l’Europe.
La guerre civile syrienne, qui a engendré de nombreux réfugiés, est le fruit d’un complot de plusieurs puissances étrangères et en particulier des États-Unis. La Syrie s’oppose depuis longtemps à Israël qui n’a pas vu d’un mauvais œil la dispersion des forces vives d’un de ses pires ennemis.
Le libéralisme, couplé à la religion des droits de l’homme, est également responsable de ce chaos migratoire. L’importation massive d’immigrés pour peser à la baisse sur les salaires, l’instauration du regroupement familial ainsi que le droit d’asile, accordé de façon massive, ont effectivement eu lieu dans les démocraties libérales d’Europe occidentale. À l’heure actuelle, les migrants en quête d’Europe se dirigent presque tous vers la France, l’Allemagne, la Suède, l’Autriche et quelques autres pays où le niveau de vie est relativement élevé. Ils rejoignent très souvent des parents qui ont constitué une masse critique de migrants. Les anciens pays communistes contrôlaient leur immigration et ne pratiquaient pas la religion des droits de l’homme.
Les loges maçonniques pouvaient difficilement fonctionner dans des pays autoritaires, tandis que celles-ci pouvaient agir en toute liberté en Europe occidentale et imposer l’idée que l’immigration est un phénomène inéluctable et nécessaire. En République tchèque, le parti communiste, qui n’est plus au pouvoir, est contre l’immigration de masse car il défend encore les intérêts des travailleurs. Il y a un consensus dans les classes politiques des pays d’Europe centrale pour refuser les quotas de migrants voulus par Bruxelles et la Commission européenne. C’est ce consensus qui protège, pour l’instant, ces pays d’une invasion migratoire.
Angela Merkel semble être pour vous la principale responsable, au niveau des gouvernements de l’Union européenne, de cet immense appel d’air migratoire que fut la crise des migrants en Europe de l’Est durant l’été 2015. Quel est son rôle historique dans l’ouverture irresponsable du continent ?
Je consacre effectivement un chapitre à Angela Merkel car elle a joué un rôle décisif lors de la vague migratoire de 2015. Alors qu’elle avait la possibilité de mobiliser des moyens considérables pour stopper les migrants à ses frontières et de leur envoyer un message dissuasif, elle a fait tout le contraire. À plusieurs reprises, elle a laissé entendre que l’Allemagne était un pays à conquérir, qu’il suffisait juste de prétendre fuir la guerre pour être accueilli en Allemagne. Or, les migrants installés en Turquie vivaient, certes, dans des conditions spartiates mais ils ne fuyaient plus les combats. Les migrants de toute la planète ont pris la chancelière au mot et ont emboîté le pas des Syriens invités par Angela Merkel en traversant un à un les pays des Balkans pour rejoindre l’eldorado allemand.
Dans mon livre, j’ai traduit, à partir de l’anglais, un entretien qu’elle avait accordé au quotidien israélien Yediot Aharonot. Elle fait preuve d’une servilité assez incroyable à l’égard d’Israël. L’entretien montre à quel point la chancelière est soumise à des intérêts étrangers et à quel point l’histoire officielle de la Deuxième Guerre mondiale pèse de façon négative sur la politique allemande. La repentance et le sentiment de culpabilité collectif poussent probablement un grand nombre d’Allemands à accepter, sans rechigner, des migrants, parfois très nuisibles aux intérêts de la nation allemande. Angela Merkel a agi en parfaite petite soldate de George Soros.
Heureusement que la Hongrie a fait preuve d’insoumission en mettant des barbelés à sa frontière et en prenant des mesures dissuasives. Même si les migrants ont fini par contourner la Hongrie, Angela Merkel n’était plus la seule à prendre des initiatives sur la scène européenne. En ce moment, les spéculations vont bon train sur une candidature de la chancelière allemande à la présidence de la Commission européenne. Si elle est élue, il est à craindre qu’elle continue activement à réclamer que des quotas de migrants soient imposés aux différents pays membres.
Les réseaux Soros sont maintenant mieux connus, mais vous évoquez en détails d’autres groupes (ONG immigrationnistes, groupuscules gauchistes, lobbys) qui œuvrent de concert pour faire sauter les frontières de l’UE. Comment définir cette galaxie « No Borders » ?
On pourrait définir cette galaxie comme des organes qui n’ont pas nécessairement conscience de leur rôle au sein du système. Au sein des ONG, des groupuscules gauchistes et de certains lobbys, il y a des gens qui ont le sentiment d’agir pour une cause juste et fondée alors qu’ils font en réalité le jeu de l’oligarchie. Cette galaxie « No Borders » se caractérise par son manque de lucidité par rapport à la finalité du projet migratoire pour l’Europe. En Suisse, l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR) mène une campagne d’affichage à l’occasion de la Journée nationale du réfugié le 15 juin 2019. Le slogan « Des routes migratoires sûres sauvent des vies » est accompagné d’un visuel très révélateur. On y voit une mère avec son enfant, ils traversent une mer qui s’ouvre en deux. C’est une référence claire au passage de la mer Rouge, le récit biblique selon lequel la mer qui bloque le passage des Israélites fuyant l’armée égyptienne s’ouvre miraculeusement pour les laisser passer et se referme sur leurs poursuivants. Quelque chose me dit que ce n’est pas un hasard si ce visuel, rappelant un élément fondateur du judaïsme, se retrouve sur une affiche de propagande à destination des Européens. Il s’agit de faire du migrant un individu qui cherche tout naturellement à rejoindre sa terre promise, l’Europe en l’occurrence. Cela montre qu’il y a vraiment une dimension messianique ancrée à cette galaxie « No Borders ».
Vous évoquez le rôle de nombreuses personnalités de confession israélite qui sont des agents actifs de la « société ouverte ». Comment expliquer cet engagement et dans quels buts ?
Je cite en effet des personnalités comme Raphaël Glucksmann, Bernard-Henri Lévy, Jacques Attali ou Bernard Kouchner. Ils sont les champions de la double éthique. Leur discours porte l’idée selon laquelle l’Europe doit accueillir de manière quasi-inconditionnelle les migrants qui frappent à sa porte. Les Européens sont sommés de se comporter en humanistes. Concernant Israël, ils adoptent une attitude qui consiste à soutenir un pays qui se caractérise par un suprémacisme théologico-racial à faire pâlir l’ultra-droite européenne. Le silence de BHL sur le traitement des migrants africains en Israël est assourdissant. Ils servent de toute évidence les intérêts d’Israël qui cherche à se présenter comme le rempart de l’Occident face au danger djihadiste. C’est évidemment une vaste arnaque quand on sait qu’Israël soigne des « takfiristes » dans ses hôpitaux et fournit des armes à certains groupes radicaux en Syrie.
Plus l’Europe sera submergée de migrants, plus il y aura des attentats et un sentiment d’insécurité, plus Israël pourra mettre en avant son modèle sécuritaire et vendre ses services à prix d’or. Les firmes israéliennes se frottent probablement déjà les mains pour obtenir de juteux contrats dans les villes européennes. Relevons que le soutien à Israël de Jacques Attali est un peu plus subtil et moins voyant que celui de BHL mais lorsqu’il s’exprime sur la nécessité d’un gouvernement mondial qui pourrait avoir pour capitale Jérusalem, il est difficile de ne pas voir dans ces propos, cet éternel projet de domination mondiale, promise par Dieu à son peuple élu. La civilisation européenne, incarnée par Athènes, s’oppose à cette domination par Jérusalem. La destruction de la civilisation européenne passe par l’abolition des frontières. Ces personnalités ont donc un intérêt objectif à déstabiliser le continent européen, même si leurs motivations peuvent présenter, en apparence, quelques nuances.
Vous décrivez l’action d’une curieuse ONG, IsraAid, dans votre livre. Pouvez-vous nous en dire plus ?
J’ai découvert le rôle de cette organisation dans une vidéo produite par Red Ice TV. Cette ONG israélienne se rend notamment en Grèce où elle accueille des migrants et les aiguille vers le nord de l’Europe où les aides sociales sont plus généreuses qu’ailleurs. Il y a quelques années, le ministère des Affaires étrangères d’Israël figurait parmi les donateurs publiés sur le site internet de l’ONG. Il n’y figure plus, probablement parce que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, craignait de se retrouver en porte-à-faux dans ses discussions avec Viktor Orbán. En revanche, des universités israéliennes, une pléthore d’organisations juives à travers le monde ainsi que le Bnaï B’rith (maçonnerie juive) font toujours partie des contributeurs. Il est intéressant de constater que le rôle de cette ONG est totalement occulté par les médias institutionnels. Ni Zemmour, ni Finkielkraut, qui se plaisent à produire une critique de l’islam et des musulmans, n’évoquent la responsabilité d’IsraAid qui se charge de guider des migrants, très souvent issus du monde musulman, vers l’Europe. Il est vrai que cet organisme agit sur d’autres théâtres d’opération et vient notamment en aide aux personnes victimes de catastrophes naturelles. Mais il s’agit de sa face présentable qui permet de détourner le regard de ses activités plus perverses.
Vous avez d’ailleurs réalisé un livre d’entretiens avec le musicien de jazz Gilad Atzmon en 2015. Pouvez-vous évoquer ce militant de l’antisionisme radical qui est d’origine juive ?
Pour commencer je précise que Gilad Atzmon ne se définit par comme un militant mais comme un philosophe et un penseur. Le livre d’entretiens que j’ai réalisé avec Gilad Atzmon s’appelle Du tribalisme à l’universel justement parce qu’il est parvenu à déchirer le voile du tribalisme et rompre avec la notion de « peuple élu ». J’ai découvert Gilad Atzmon à travers le site Égalité & Réconciliation. Je l’ai tout de suite perçu comme quelqu’un de pertinent et de percutant dans ses analyses. Je l’ai ensuite rencontré à l’occasion d’une conférence à Genève et lui ai proposé de faire un livre d’entretiens pour Kontre Kulture. C’est un artiste accompli qui donne des concerts un peu partout dans le monde. Je souligne également qu’il a notamment collaboré avec les Pink Floyd ou Paul McCartney. Ses détracteurs n’ont jamais réussi à lui opposer autre chose que des invectives ou des propos diffamatoires. Le lobby pro-israélien tente parfois de lui mettre des bâtons dans les roues en faisant pression sur les autorités pour qu’il ne puisse pas se produire avec son groupe lors de représentations musicales. Mais il ne se laisse pas faire et arrive souvent, grâce à l’humour, à retourner la situation en sa faveur. La phrase qui accompagne le plus souvent son discours est la suivante : « Le pouvoir juif c’est la capacité de réduire au silence toute discussion sur le pouvoir juif ».
Quelle ligne politique suivre face à cette crise migratoire pour les États européens ?
Les États d’Europe occidentale devraient sérieusement s’intéresser au modèle des pays d’Europe centrale en matière de politique migratoire.
Il faudrait revoir de fond en comble la notion de droit d’asile qui a été complètement dévoyée au cours des dernières décennies. Il est nécessaire de sortir de cette idéologie mortifère de la religion des droits de l’homme qui estime que chaque migrant peut s’installer comme bon lui semble en Europe.
Il faudrait rétablir une politique vraiment dissuasive en matière de politique migratoire. Les véritables cas de persécution politique, qui parviennent jusqu’en Europe, représentent peut-être quelques dizaines de personnes par an, pas des centaines de milliers.
Les demandes d’asile ne sont accordées qu’au compte-goutte en République tchèque, en Slovaquie ou en Hongrie tandis qu’elles sont octroyées par dizaines de milliers en Allemagne, en France ou en Suède. Il semble que les fonctionnaires qui examinent les demandes d’asile produisent des résultats très différents selon les directives fournies par la hiérarchie. Malgré les résultats des élections européennes, qui n’ont pas été marquées par un raz-de marée populiste, quelques espoirs subsistent. Les médias de réinformation sont de plus en plus suivis par l’opinion et il est plus difficile aujourd’hui pour les clandestins d’accoster sur les côtes italiennes que lors du règne de Matteo Renzi.
Le contrôle de l’immigration n’est qu’une question de volonté politique. La solution passe par la disqualification de ceux qui imposent leur discours immigrationniste et qui travaillent à l’abolition des frontières.
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