En 1979, dans une déclaration devenue célèbre, Pierre Vidal Naquet et trente-trois autres historiens français ont admis qu’il est certes « naturel » de se poser toutes sortes de questions sur la seconde guerre mondiale, mais que, néanmoins, « il n’y a pas, il ne peut y avoir de débat sur l’existence des chambres à gaz ».
Face à cela, un homme, Robert Faurisson, universitaire et professeur de lettres d’abord connu pour ses écrits polémiques en littérature (Rimbaud, Lautréamont) oppose un démenti formel et exige : « que l’on m’apporte une preuve, une seule preuve » !
A ce défi, un historien, Jean-Claude Pressac, répondit par un ouvrage massif où il alignera non pas une seule preuve mais 39 indices ("39 criminal traces") ! Ce à quoi Faurisson rappela à juste titre qu’un quart de preuve additionné à une demi-preuve ne faisait toujours pas une preuve.
Mais aujourd’hui la polémique n’est plus à la recherche d’aucune preuve puisque la loi a tranché et fait désormais l’Histoire : la chambre à gaz, méthode principale et massive du déploiement par les Allemands de la solution finale est un fait historique que nul ne peut remettre en cause au risque d’un séjour prolongé dans les cachots de la République.
La réalisation et la mise en ligne d’un entretien avec Robert Faurisson, narrant certains éléments de sa vie et de son oeuvre révisionniste, est donc une expérience hardie que Paul-Eric Blanrue propose à l’internaute. Mais comme dirait Dieudonné, "me contredire serait une posture révisionniste et vous seriez poursuivi pour cela, et vous le savez".
Alors, quand la seule défense reste l’attaque frontale, certains frappent. Fort.
http://www.google.fr/search?hl=fr&a...
Addendum, 29 sept 2011 - 18h30 : le site est suspendu.
Google propose d’autres liens :
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Pour patienter, un petit sketch à-propos :