C’est pendant les phases finales de Coupe du monde que l’on juge des vrais amoureux de l’équipe de France, et donc de la France. Se sont illustrés négativement pendant les premiers matches des Bleus les deux journalistes Pierre Ménès et Éric Zemmour, tous deux passionnés de football mais très défaitistes dans l’âme.
Pierre Ménès, lui, a passé son temps à cracher sur les Bleus, ce qui lui a valu quelques démêlés avec les patriotes sur les réseaux sociaux. Du côté de Zemmour, on ne sait pas si c’est l’âge mais son sionisme se voit de plus en plus, et son nationalisme (français) de moins en moins. Il s’en est même pris à Mbappé, le joueur star de l’équipe de France, plus jeune buteur de la Coupe du monde (avec Pelé) et idole de toute une jeunesse. Un joueur élégant, racé, rapide, efficace, bref, tout ce qui manquait à des Bleus assez poussifs. C’est alors que Zemmour sombre dans un racialisme qu’on ne lui connaissait pas...
« Il est surtout un parfait produit de propagande au moment où les peuples d’Europe se révoltent électoralement contre les migrants, il ne pouvait pas mieux tomber. Et ce n’est qu’un début : demain, si on perd face à l’Uruguay, ce sera la défaite de Deschamps, mais si on gagne, ce sera la victoire de la diversité. »
On signale à Éric Zemmour qu’il est lui aussi issu de la diversité, que personne de sensé ne voit en Mbappé un Noir, une racaille ou un « jeune du 93 » et encore moins un migrant, pour reprendre ces expressions insultantes qu’on retrouve dans la bouche des sionistes qui veulent à tout prix briser le pacte républicain et la paix entre tous. On n’a pas dit entre toutes les communautés parce qu’il n’y a pas de communauté noire en France, malgré les tentatives désespérées du lobby dominant, qui cherche à opposer Noirs et Blancs. On l’a vu avec les « affaires » Théo et Adama, par exemple.
« Les ONG qui expliquent que leurs bateaux sont remplis de futurs vainqueurs de la Coupe du monde »
Pitoyable chronique d’un journaliste qui dénie à un jeune homme, qu’il soit footballeur ou pas, star ou pas, la qualité de Français. Une victoire des Bleus en Coupe du monde, contre le Brésil ou en finale, ne changera rien à la situation politico-sociale dans laquelle l’élite nous a plongés. La France ne changera pas, mais elle se sentira peut-être un peu plus unie, c’est tout ce qu’on demande. Et cette osmose n’est pas une vue de l’esprit ou un rêve de « la presse de gauche en pâmoison », comme le dit avec mépris Zemmour : c’est tout l’objectif de ceux qui résistent aux injonctions inégalitaires et séparatrices du pouvoir profond. C’est pour ça que certains prônent courageusement l’égalité et la réconciliation.