Excellent Emanuel ratier ! Comme toujours très pertinent.
En revanche dans la première partie, au sujet du relèvement du plafond de la dette américaine, Charles Sannat(l’invité)se permet une petite digression au sujet de la France et nous dit :
Que si nous avions payé le juste coup de nos politiques sociales (en France), « je ne juge pas je ne condamne pas je ne critique pas ! je suis pour les politique sociales ! (dit t il), je suis pour que tout le monde beigne dans la félicité la plus totale mais ca a une prix ! Et il ya 2 façons de voir ce prix :
Soit vous le refacturez à chacun via les impôts, et là ca fait belle lurette qu’il y aurait eu une révolution et qu’il y aurait moins de social
Et l’autre solution consiste à s’endetter pour masquer le véritable coup de notre politique de solidarité »…
Donc pour Mr Sannat, le plafond de la dette américaine à pour fonction de maitriser l’endettement (sous entendu, causé par une politique sociale…)
Mince alors, moi qui croyais que c’était pour fixer une limite à l’influence des créanciers sur la politique économique des états unis.
Malheureusement ces propos ne sont pas du tous ceux d’un économiste dissident mais au contraire pourrait très bien être tenu au cercle des économistes de Jacques Atalli ou sur le plateau d’Yves Calvi…
Un économiste dissident expliquerait plutôt que la France : étant un des pays les plus imposé du monde (45.8% du PIB en 2006 soit 10% de plus que la moyenne des pays membres de l’OCDE)cf Wikipedia , nous avons donc largement les moyens de notre politique sociale…que ce qui coute cher à la France est plutôt le service de la dette ! qui représente en vérité 3 fois le budget de l’éducation nationale (cf site du CADTM) du fait de la perte de notre souveraineté monétaire (loi dite Pompidou Giscard de 1973) et donc que l’argent des impôts destiné au social va dans la poche de nos créanciers !
Sachez Mr Sannat que chez e&r on ne mange pas de ce pain là.
Mais merci quand même pour le reste de l’émission.
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