100 députés (sur 500) pressent Macron de ne plus livrer d’armes à Israël
Une goutte d’honneur dans la lamentable soumission du politique (français) à l’axe israélo-américain. Pendant que les Israéliens assassinent les civils palestiniens en masse, la France continue de livrer armes et pièces au pouvoir génocidaire de Tel-Aviv.
L’extrême gauche rappelle que c’est contraire au droit international, mais Macron et ses maîtres – Blinken et Netanyahou – s’assoient dessus. Ce qui compte, c’est le droit du plus fort. Et à ce jeu, les Palestiniens ne pèsent rien devant la machine de guerre israélo-américaine, qui ratonne du musulman depuis 30 ans déjà (Irak, Afghanistan, Syrie).
Parce que la France ne doit pas, ne peut pas s'affranchir du droit international, 115 parlementaires demandent expressément au Président de la République de stopper immédiatement la vente d’armes à Israël.
Le rôle de la France est de promouvoir la paix, pas de se rendre… pic.twitter.com/TwJykVg87c
— Mathilde Panot (@MathildePanot) April 5, 2024
Pendant ce temps, l’air de rien, l’anti-France fête le 30e aniversaire du déclenchement du génocide rwandais, rappelant, comme un mantra (anglo-américain) que la France aurait pu stopper le génocide. Alors que le génocide faisait partie du plan de reprise du pouvoir par Kagame et ses troupes (FPR), bien soutenus par Museveni (Ouganda), avec tout l’axe anglo-israélo-américain derrière.
Il y a le bon génocide et le mauvais génocide
Car ensuite viendra la terrible guerre du Congo, encore plus meurtrière que celle du Rwanda, qui permettra à ce petit d’assurer le pillage des réserves minières de l’est du pays et de devenir le gendarme de l’Afrique centrale. Mais c’est aller trop loin pour les journalistes français, qui croient dur comme fer à la version primaire et victimaire.
30 ans du génocide au Rwanda : "Si la France avait voulu arrêter le génocide, elle aurait pu. Elle aurait même pu faire en sorte qu'il ne commence pas", assure Annick Kayitesi-Jozan, rescapée du génocide et auteure #Le69Inter pic.twitter.com/neQjJ75Y1L
— France Inter (@franceinter) April 6, 2024
La France ne pouvait évidemment pas éviter les massacres inter-ethniques (Hutus contre Tutsis, et réciproquement), qui étaient en germe depuis des décennies.
Aujourd’hui, la même question ne se pose curieusement plus pour le génocide en cours : la France pourrait-elle mettre un terme au génocide des Palestiniens par une armée israélienne devenue folle ?
Par ailleurs, les 4 000 soldats dits binationaux qui participent directement ou indirectement au génocide à Gaza seront-ils traités comme les revenants français de Daech ? Seront-ils jugés pour crimes de guerre ?
Rwanda : la France "aurait pu arrêter le génocide" mais n'en a "pas eu la volonté"
Comme Macron peut être aussi malfaisant et cynique
Oser dire cela en plain genocide à Gaza alors que la France ne fait rienEt quelle indécence pour tous ceux qui sont restés dans la salle et… https://t.co/qHoEGvfdaH pic.twitter.com/WgezPJFrEL
— Bertrand SCHOLLER (@55Bellechasse) April 5, 2024
Laissons les agents du Système médiatico-politique s’arranger avec leur conscience pourrie.
LCI a du mal à admettre le génocide des Palestiniens
Public Sénat revient sur la guerre civile d’avril 1994 au Rwanda
A 30’03, sans surprise, Macron valide à demi-mot le scénario de la responsabilité française établi par les Anglo-Américains.
« La France a un rôle, une histoire, et une responsabilité politique au Rwanda. Elle a un devoir, celui de regarder l’histoire en face et de reconnaître la part de souffrance qu’elle a infligée au peuple rwandais en faisant trop longtemps prévaloir le silence sur l’examen de la vérité. »
Osera-t-il, dans 30 ans, dire la même chose sur l’implication de la France – avec raison cette fois-ci – dans le génocide palestinien ?