Abus de faiblesse, blanchiment, le sombre passé de Magali Berdah refait surface. La « papesse des réseaux sociaux » était déjà empêtré dans une affaire de « dropshipping », avec une enquête ouverte pour « pratique commerciale trompeuse ».
Un lourd secret se dévoile. Le média L’Informé révèle que Magali Berdah, la « papesse des réseaux sociaux », a été condamnée à un an de prison avec sursis, en 2018. Elle était accusée d’« abus de faiblesse » et « blanchiment ». Connue pour faire de la promotion sur les réseaux sociaux, Magali Berdah gère ainsi quelque 200 influenceurs comme Nabilla ou Maeva Ghennam. Parmi ses investisseurs, se trouvent le groupe Banijay ou encore Cyril Hanouna. Usant de son influence, la femme de 40 ans avait essayé d’échapper à sa sentence en faisant appel. Mais, un an plus tard, celle-ci s’est alourdie. Les juges lui ont ajouté une interdiction de gérer une société pendant cinq ans. Elle a donc dû quitter la présidence de son entreprise Shauna Events, ainsi que de ses filiales.
La proie parfaite
Les faits remontent à 2015. À l’époque, la quadragénaire vend des mutuelles sous l’enseigne Guy l’Assur. Mais sa petite entreprise fait rapidement faillite et elle se retrouve endettée et sans argent. C’est à ce moment qu’elle rencontre Jean Deleplanque, haut fonctionnaire, ancien préfet et commandeur de la Légion d’honneur âgé de 96 ans. Son épouse est atteinte de la maladie d’Alzheimer et ses deux fils vivent à l’étranger. La proie parfaite. Magali Berdah lui parle de ses mutuelles avant de lui soutirer de l’argent. En six mois, elle recevra plus de 220 000 euros.