Le 7 août dernier, le Wall Street Journal publiait sur son site des extraits d’un entretien accordé par Mario Monti, le Président du conseil italien imposé/désigné en novembre 2011 avec la pression de la Haute finance internationale et ses relais marionnettistes : les politiciens gouvernementaux occidentaux. Mario Monti, le maillon fort des sociétés secrètes mondialistes pour l’Italie, a dévoilé le fond de sa pensée et l’objectif de son travail.
Il a tout d’abord exprimé que si les taux italiens n’étaient pas très élevés, c’était avant tout grâce à ses bonnes relations au sein des clubs financiers mondialistes. En effet, selon lui, si Silvio Berlusconi (l’ancien chef du gouvernement italien) était encore au pouvoir le « spread » – l’écart entre les taux des bons du trésor à dix ans – entre l’Italie et l’Allemagne « serait à environ 1 200 points ».
Deux jours avant, cette fois à un journaliste du Der Spiegel, Mario Monti a dit : « Si les gouvernements devaient se laisser complètement brider par les décisions de leur parlement sans préserver leur espace de négociation, l’Europe risquerait davantage d’éclater que de renforcer son intégration ». Une manière d’annoncer la couleur.
Sus à la souveraineté nationale !
Mario Monti n’a donc pas été élu par les Italiens, il a été imposé par le cartel des banquiers internationaux. Maintenant, il avoue que le programme européen n’a pas à prendre en considération les valeurs démocratiques qui doivent disparaître avec la notion de souveraineté nationale pour accoucher d’une « Europe forte » .
Il y eut plusieurs réactions, dont celle du président du Bundestag, Norbert Lammert : « Mieux vaut décevoir les marchés que la démocratie ».
Même si les proches de Mario Monti ont essayé de corriger le tir en affirmant que le maillon fort des sociétés secrètes pour l’Italie est « convaincu que la légitimation parlementaire est fondamentale dans le processus d’intégration européen », on sait très bien qu’il n’en pense pas un mot.
Comme nous l’avions annoncé dans le cadre de LIESI, le futur départ de Mario Monti au printemps 2013 sera un signe sans doute comparable au départ d’un certain Alan Greenspan, préférant quitter la scène juste avant que ses patrons du cartel dominant la banque centrale américaine ne décident du déclenchement de cette bonne crise majeure avec les Subprimes.