Nous sommes en 1992. Pour relancer sa carrière, la chanteuse américaine Madonna fait sensation en posant nue dans une rue de Los Angeles.
Elle y singe Marilyn Monroe – fausse blonde comme elle – dans une pose de prostituée clope au bec et sac à main. De la vulgarité marketing assumée. D’ailleurs, son album suivant ne parlera que de sexe. Depuis, la femme d’affaires tente à chaque tournée de surprovoquer le chaland mais le faux mythe s’effondre chaque jour un peu plus, comme son visage. Une fake news à elle toute seule, et des pieds à la tête.
Pourquoi raconter tout ça maintenant, quel rapport avec Schiappa et sa loi de répression du harcèlement – ou de la drague, selon le point de vue – de rue ?
Parce que Madonna, qui a été érigée en symbole du néoféminisme – en idéal de femme, disons-le carrément – par la presse mondialiste, finit très mal. En se débarrassant de toutes les valeurs qui appartiendraient au passé, à la tradition ou à la réaction, elle est devenue ce mélange hideux de vieille sorcière et de pute camée. Une espèce de produit du transinhumanisme.
Le projet : séparer la femme de l’homme... et l’enfant de ses parents
Comprendre ce que l’oligarchie mondialiste veut faire de la femme ou de la jeune fille d’aujourd’hui : non plus l’esclave de l’Homme mais l’esclave du Marché. Pour cela, il faut criminaliser le rapport naturel homme/femme et le remplacer par un rapport de la femme à la consommation, qui la consolera d’ailleurs du manque d’homme. Une substitution qui s’habille de liberté(s).
Le sexe fait alors partie de la panoplie consumiste et des services disponibles (SOD, sexe à la demande, après la VOD, vidéo à la demande), l’homme n’étant qu’un outil parmi d’autres sex-toys. D’ailleurs, plus besoin d’un homme pour faire des enfants, et plus besoin de grossir comme une vache pendant neuf mois : un enfant, ça s’achète aujourd’hui. Les stars montrent l’exemple, autant le suivre. Regardez Angelina Jolie, sa pathologie anorexique gravissime arrosée de mauvais pinard ne l’empêche pas d’acheter pour une bouchée de pain des enfants au tiers-monde.
En France, le pouvoir exécutif porte bien son nom car il exécute ce plan ourdi par une bande de dégénérés de la haute politique et des affaires. Qu’on se rappelle seulement que la plupart des dirigeants européens n’ont pas d’enfants :
On a le droit de ne pas avoir d’enfants mais là, ça confine à la loi sociologique. Marlène Schiappa, elle, en a deux, et deux filles. Elle les met dans une école catho, trop consciente des dégâts de la propagande et de la désinstruction que subit l’école publique, où justement vont se loger les nouvelles « séances d’éducation à la vie sexuelle et affective ».
ça, c'est rien, quand Sylvie Tolmont avait eu le malheur de simplement liker un post qui racontait que #Schiappa scolarise ses enfants dans le privé catholique l'autre lui a balancé comme une insulte le fait de ne pas pouvoir avoir d'enfants.. autant pour le respect... pic.twitter.com/5thbXGbOBG
— patricia chaibriant (@PChaibriant) 6 mars 2018
« On ne touche pas aux enfants et on ne s’en sert pas politiquement », lance Schiappa, un peu en colère contre la socialiste Sylvie Tolmont qui a balancé l’info sur l’école privée. On espère que Marlène va appliquer cette loi à laquelle nous souscrivons pleinement.
Et qu’elle ne va pas séparer les enfants de leurs parents naturels...
Marlène Schiappa : “Avoir des enfants ne doit plus relever seulement de la responsabilité des parents mais bien de la société toute entière.”
Les idéologies totalitaires ont toujours pour cible de séparer les enfants de leurs parents... pic.twitter.com/4iEdXgmDoz— Pont d'Arcole ن (@PtdArcole2) 21 mars 2018
L’agent mondialiste politique Marlène Schiappa est interrogée par l’agent mondialiste journaliste Léa Salamé :
« Eh, t’es bonne, toi ! »… Ce sont ces petites phrases dont nombre de femmes ont fait l’expérience que le gouvernement veut sanctionner dans le projet de loi qu’il présente, ce matin [jeudi 22 mars 2018], en conseil des ministres. Il crée une nouvelle infraction d’« outrage sexiste ».
Le texte prévoit également de renforcer la pénalisation des agressions sexuelles et viols commis sur un jeune de moins de 15 ans. Il allonge aussi, de 30 ans après la majorité, contre 20 aujourd’hui, le délai de prescription concernant les crimes sexuels sur mineur. Afin de laisser le temps, aux victimes, de porter plainte. Enfin, le texte prévoit d’élargir la définition du harcèlement en ligne, en visant notamment les « raids numériques ». Décryptage avec la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.
L’« outrage sexiste » ne sera-t-il pas difficile à sanctionner dans les faits ?
Non. Car cette loi prévoit des amendes en flagrant délit. Il ne sera donc pas nécessaire de porter plainte. 10 000 policières et policiers, recrutés dans le cadre de la police de proximité, seront formés pour sanctionner ce délit. Nous avons aussi fait le choix d’une amende de 4e classe, d’un montant (entre 90€ et 750 €) dissuasif, mais qui puisse être payé immédiatement.
Cet article de loi a aussi une vertu pédagogique. On n’a jamais autant débattu du harcèlement de rue depuis que nous avons annoncé que le gouvernement envisageait de l’interdire. Symboliquement, il est important que la loi interdise de menacer, d’intimider, de suivre des femmes dans l’espace public.
[...]
En novembre, le président Macron disait que notre société était « malade du sexisme ». La loi peut-elle tout résoudre ?
Non, la loi toute seule ne suffit pas, mais c’est une base importante. L’égalité femme/homme a été décrétée grande cause du quinquennat. On agit aussi dans l’audiovisuel, la publicité, la fonction publique, les universités, à l’école…
Précisément, un rapport du défenseur des Droits, en novembre, a révélé que les séances d’éducation sexuelle n’étaient pas mises en œuvre…
En effet. C’est la raison pour laquelle le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a redonné le 8 mars des directives aux recteurs pour que, d’ici l’an prochain, les trois séances d’éducation à la vie sexuelle et affective prévues, chaque année, dans les établissements scolaires, soient mises en place.
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