Engagé dans une bataille décisive à Abidjan, le camp d’Alassane Ouattara doit se défendre de graves accusations de massacres dans l’ouest du pays, et notamment à Duékoué. Mises en cause par l’ONU, les forces du président reconnu par la communauté internationale assurent, elles, n’avoir tué que "des miliciens et pas des civils".
Lundi, au lancement d’une offensive sur le sud qui les a conduits en quelques jours jusqu’aux bastions du président sortant Laurent Gbagbo à Abidjan, les Forces républicaines (FRCI, pro-Ouattara) ont attaqué Duékoué, carrefour stratégique de l’ouest.
Après de très durs combats, la ville est tombée mardi aux mains des FRCI, mais vendredi soir, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a créé un choc en annonçant, sur la base d’informations recueillies sur place, qu’"au moins 800 personnes" avaient été tuées à Duékoué dans cette seule journée. Il évoquait sans plus de précision des "violences intercommunautaires"
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