Dans un article de Jenny Singer, The Forward insiste sur l’origine juive de Meghan Markle alors que Le Monde daté du 29 novembre 2017 souligne son appartenance à l’Église catholique. Jusqu’à la réforme de 2015, le fait d’épouser une catholique aurait exclu Harry de la succession monarchique.
C’est un conte de fées d’aujourd’hui, l’histoire du bal de Cendrillon à l’époque de Trump. Le Prince Harry, le play-boy international, le numéro cinq dans la lignée des prétendants au trône d’Angleterre, vient d’annoncer ses fiançailles avec Meghan Markle, une actrice américaine.
Meghan est connue pour son rôle dans une célèbre série télé. Sa mère est afro-américaine, et son père est blanc. Et, bien que nombre de journaux affirment que son père est juif, elle nie être membre de la tribu.
Lorsque les médias lui posent la question « Qui êtes-vous ? », elle ne mentionne pas ses origines, ni celles de son père. Pourtant, on note, à propos de la nouvelle Reine Esther, quatre remarques.
Son prénom de naissance est Rachel. Nous avons tous rencontré une bonne centaine de superbes Megan, Meagan, voire de Meghan dans les milieux juifs. Alors que Rachel vient directement de la Genèse ; c’est le prénom que vos parents vous ont donné pour vous rappeler votre héritage. En plus, changer votre nom (dans ce cas, votre nom de scène) est une coutume classique chez les artistes juifs. Demandez plutôt à Natalie Hershlag et Jonathan Stuart Leibowitz. Vous aurez reconnu Natalie Portman et Jon Stewart, célébrités du cinéma et de la télévision.
Meghan Markle s’est mariée, une première fois, avec Trevor Engelson. Mariage à propos duquel le Sun remarqua la traditionnelle « danse de la chaise », sans laquelle il n’y a pas de mariage juif.
Disney eut sa grenouille changée en prince ; un roi lion ; et une sirène royale. Une princesse juive semble de bon aloi.