Les enquêteurs de la gendarmerie tentaient mardi de comprendre les motivations de l’homme interpellé lundi, suspecté du meurtre violent d’une adolescente lundi matin, suivi de la double agression dans la journée de deux hommes âgés près de Nantes.
Il a été interpellé lundi après-midi, immédiatement après les deux agressions. Âgé de 25 ans et d’origine angolaise, il est fortement soupçonné d’avoir sauvagement tué Marion R., 14 ans : selon Presse-Océan, l’autopsie n’a pas encore été finalisée, mais le médecin qui la conduit aurait déjà relevé la présence de 38 plaies à l’arme blanche sur le corps de l’adolescente, à la gorge et au visage notamment.
Condamné deux fois dont la dernière, en 2010, à 5 mois de prison pour des motifs non encore connus, le suspect était porteur d’un bracelet électronique depuis février 2011 mais l’avait cisaillé le 16 mars 2012, déclenchant un mandat d’arrêt. En outre, il avait le statut de réfugié politique depuis 2005, année de ses 18 ans. Les raisons de son geste, tout comme celles de son placement sous bracelet électronique, n’étaient pas encore connues mardi en début d’après-midi. Le parquet de Nantes devait communiquer en fin de journée.
Comportement incohérent
Le suspect a été décrit par sa dernière victime, un vieil homme qu’il a tenté d’étrangler lundi vers 15h00 à Vertou, comme quelqu’un au comportement incohérent qui parlait de « Jésus-Christ » : entré par la fenêtre, il s’est servi un verre de vin et a mangé un fruit chez lui juste après avoir tenté de le tuer. Avant de s’introduire chez le retraité, il avait grièvement blessé à la carotide avec un couteau un homme âgé qui se promenait au bord d’un cours d’eau, à Vertou également.
Ces deux agressions se sont déroulées alors qu’un important dispositif de gendarmerie était en place depuis le matin à Bouguenais, au sud-ouest de Nantes, où le corps d’une adolescente victime de plusieurs dizaines de coups de couteau avait été découvert dans des toilettes publiques à 7h30. Les enquêteurs présents sur les lieux du drame les ont quittés soudainement lundi après-midi pour rejoindre Vertou où ils ont interpellé l’homme qui venait de leur être signalé, non seulement par les deux hommes agressés, mais aussi par le déclenchement du téléphone de l’adolescente poignardée qu’il avait sur lui.
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Reportage France 3