C’est le fil du jour, de ce samedi 24 novembre 2018, qui peut marquer la fin d’un règne, ou d’un sommeil, celui du peuple de France endormi par la présidence new look du petit prince de la Banque.
Rappel : hier, le préfet Delpuech avait affirmé que personne ne passerait que les Champs-Élysées...
« Un dispositif solide sera en place et ne permettra aucun passage sur le bas des Champs-Elysées »
17h21 : Anne Hidalgo tweete sur les illuminations des Champs-Élysées
Alors que des incidents se déroulent depuis ce matin sur les Champs-Élysées, la maire de Paris Anne Hidalgo a tweeté un message invitant chacun à venir admirer les illuminations sur... les Champs-Élysées.
Notre confrère de BFMTV.com Ivan Valério relève qu’il s’agit-là vraisemblablement d’un tweet qui avait été programmé avant les événements du jour et qu’il a été publié automatiquement.
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13h36 : les GJ infiltrés par des provocateurs [la police politique et les antifa en service commandé entrent en action, NDLR]
Des marseillaises, des cris, mais pas d'avancée ici. Les gens piétinent. Des mecs cagoules se sont mêlés aux familles et personnes âgées. #Giletsjaunes pic.twitter.com/u2GLSMQFde
— Wladimir Garcin-Berson (@vladogb) 24 novembre 2018
Pour notre journaliste sur place Wladimir Garcin-Berson, les familles et les couples de retraités ont laissé place aux jeunes hommes qui multiplient les provocations vis-à-vis des forces de l’ordre.
13h24 : pour Jean-Luc Mélenchon, « c’est la fin pour Castaner »
Le président de la France Insoumise a réagi sur Twitter après les accusations du ministre de l’Intérieur à l’encontre de Marine Le Pen.
« Castaner voudrait que la manifestation des Gilets jaunes soit d’extrême droite. La vérité est que c’est la manifestation massive du peuple. Et ça c’est la fin pour Castaner », a-t-il déclaré avant d’encourager : « Ne vous laissez pas intimider par la macronie ».
#Castaner voudrait que la manifestation des #GiletsJaunes soit d'extrême droite et peu nombreuse. La vérité est que c'est la manifestation massive du peuple. Et ça, c'est la fin pour Castaner.#24novembre
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 24 novembre 2018
12h33 : pour Christophe Castaner, les manifestants suivent « les consignes de Marine Le Pen »
Le ministre de l’Intérieur a brièvement pris la parole à 12h20, pour évoquer le mouvement des Gilets jaunes à travers le pays. Sur la situation en cours à Paris, où les affrontements font rage sur les Champs-Élysées, le ministre a directement accusé Marine Le Pen d’avoir incité aux troubles, en soutenant la présence des GJ sur la célèbre avenue, alors que le Champs-de-mars était proposé par l’Intérieur.
La président du Rassemblement national s’était hier interrogée sur « ce qui justifie que le peuple français ne puisse pas manifester sur les Champs-Élysées, où beaucoup d’autres rassemblements (Coupe du monde, Nouvel An,...) ont lieu ».
Christophe Castaner a poursuivi en associant Marine Le Pen à la « coalition des réseaux d’ultradroite » qui « veulent s’en prendre aux institutions », et qui sont directement « à l’origine des barricades » sur les Champs-Élysées.
12h05 : les Gilets jaunes (GJ) remontent vers l’Arc de triomphe
La barricade élevée n’a pas tenu longtemps, et les manifestants doivent reculer vers le haut de l’avenue des Champs-Élysées. Certains essayent de dresser de nouveaux barrages, tandis que d’autres se tiennent à l’écart des heurts, plus haut.
À rebours des propos du préfet de police Michel Delpuech qui se disait incertain d’une mobilisation massive, il semble que la foule soit conséquente sur l’avenue des Champs-Élysées, comme l’indique un de nos journalistes sur place.
12h00 : la presse étrangère s’intéresse à la manifestation
La presse étrangère couvre également cette journée de mobilisation des GJ qui vire à l’affrontement sur les Champs-Élysées. C’est le cas de BBC News ou encore de La Repubblica.
11h52 : les GJ s’attaquent aux terrasses des Champs-Elysées
Des GJ ont notamment été aperçus en train de desceller des pavés ou des mettre à terre des barrières de chantier. Selon la Préfecture de police, les incidents sont liés à la présence « à l’avant du cortège d’une centaine de membres de l’ultradroite qui harcèlent les forces de l’ordre ».
11h50 : les GJ élèvent une barricade, fortes tensions
Arrivés au niveau d’un fast-food, les manifestants désossent actuellement un chantier à proximité pour renforcer leur barricade. Les tirs de lacrymogènes et de grenades continuent.
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Bonus : l’inquiétude des médias
#GiletsJaunes ce samedi à Paris
"Ce mouvement est inquiétant. Il est, malgré ce qui est dit, sous l'influence d'un certain nombre de partis politiques. On se dit : Qu'est ce qui va se passer ?" dit @ruthelkrief #20HPol @BFMTV pic.twitter.com/1GjjO184Zg
— 20HPOL BFMTV (@20HPolitique) 22 novembre 2018