« Cet artiste a transcendé le noir tout au long de sa carrière »
Qu’est-ce qu’il faut pas entendre comme conneries ! Sur cette vidéo qui date de décembre 2019, on voit même un idiot faire une photo du noir de Soulages. On sait qu’en peinture il y a une trentaine de noirs, et alors ? De là à en faire le cœur de sa carrière, de son carriérisme, car il s’agit de ça, faire pendant des décennies la même daube, finir par devenir le spécialiste de la daube en question, et être couronné pour cette daube, c’est ça, la peinture d’aujourd’hui.
Heureusement, c’est la peinture des escrocs du grand marché de la spéculation, pas de l’art. L’art véritable n’a jamais été chez ces mercantiles, il est là où on ne l’attend pas, par exemple chez Nicole. Et il y a aussi la gazette.
Chez Nicole, il y en a pour tous les goûts, c’est un vrai musée en ligne, et les spéculateurs malins attendent probablement que ça décante pour savoir sur quoi et sur qui investir, mais ça ne change rien à la création véritable, qui se fait au-delà des calculs, dans le dénuement souvent, dans la souffrance parfois.
L’art avance tout seul, de manière surprenante et non calculable. Alors les carriéristes à la Soulages, à la Buren, ce Soulages de la sculpture de supermarché...
Pour rigoler 5 minutes ou voir à quel point les médias complices (ou alors complètement subjugués par leur ignorance crasse en la matière) de cette art-naque se foutent de notre gueule, voici le « processus de création » de Soulages, initiales PS, tout un programme.
On étouffe un rire quand il nous parle d’un « diptyque » possible :
On serait lui, on aurait tenté le triptyque : une toile noire, une toile mi-noire mi-blanche, et une toile non-noire. Franchement, là, y avait de quoi ramasser du flouze. Naturellement, les imposteurs de l’art n’ont jamais l’impression de l’être, on peut même penser que c’est relatif. Mais demandez à un spéculateur et à un inculte de choisir entre un Van Gogh et un Soulages, la question, vous verrez qu’elle est vite répondue.
Dans le genre créatif noir, on préfère nettement Wilfried Balima :
Son expo à Lille et en musique :
C’est même mieux que du Basquiat, largement surcoté et survendu par l’Amérique mercantile warholisée. Et maintenant, la grande question angoissante : Soulages peut-il revenir ?
C’est une nécro méchante ? Franchement, on s’est retenus. Et puis le gonze est mort à 102 ans, on voudrait tous arriver jusque-là, en entier bien sûr, pas en rampant ou attachés au lit par une aide-soignante qui nous maltraite dans un des Ehpad que l’on sait...
Et puis, comme dirait le Christ, le Soulages, il a déjà sa récompense.
Traduction : le Royaume des cieux n’est pas pour lui.
À revoir : Alain Soral sur l’art contemporain chez Éric Naulleau (2009)