L’écrivain et philosophe italien Umberto Eco, auteur du célèbre roman Le Nom de la rose, est mort à l’âge de 84 ans.
Le président du Conseil italien Matteo Renzi a salué en lui « un exemple extraordinaire d’intellectualisme européen, associant une intelligence unique du passé à une capacité inépuisable d’anticiper l’avenir ».
En France, la ministre de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay, a déclaré dans un communiqué « avoir appris avec une grande émotion le décès d’Umberto Eco » et a salué la mémoire d’un « grand intellectuel italien et européen ». « Sémiologue, linguiste, romancier, journaliste, Umberto Eco était un grand intellectuel italien et européen, un créateur génial dont l’œuvre a traversé les frontières du monde des lettres et des idées », lit-on dans le communiqué de la ministre.
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Le cas du Cimetière de Prague
« N’oubliez pas que je mettais en scène un matériel assez brûlant, toutes les opinions de l’antisémitisme, je devais dans un certain sens les contrôler, les régler par égard au lecteur, et donc la solution c’était de les montrer comme le produit d’un personnage odieux »
Le 23 mars 2011, Umberto Eco expliquait sa vision du « complot », du « lobby juif », des « Protocoles des Sages de Sion » dans la genèse de son roman Le Cimetière de Prague, paru le 29 octobre 2010 en Italie, et en mars 2011 en France :