Sept ans après sa mort, les circonstances troubles du décès du premier homme à avoir marché sur la Lune font surface. La famille a menacé d’accuser l’hôpital.
Quelques jours après le 50e anniversaire de la mission Apollo 11, les circonstances du décès de Neil Armstrong font débat. L’astronaute est officiellement mort en août 2012 de complications après une opération cardiovasculaire. Mais des documents révèlent qu’un litige a opposé sa famille et le petit hôpital où il a été traité dans l’Ohio. Le New York Times et le journal local Cincinnati Enquirer ont rapporté avoir reçu des documents révélant le litige. La famille a, selon les journaux, menacé d’accuser publiquement l’hôpital de faute médicale. Un accord à l’amiable a finalement été trouvé pour éviter un scandale, l’hôpital versant six millions de dollars, dont cinq à ses deux fils, Rick et Mark, en échange de leur silence.
Dans un e-mail de juillet 2014, l’épouse de Mark, Wendy, avocate, a menacé de rendre l’affaire publique pendant la célébration du 45e anniversaire de la mission Apollo 11. « Si cette affaire devenait publique, le coût pour la réputation de votre client serait bien supérieur à celui imposé par n’importe quel jury populaire », écrivit-elle alors, selon le Cincinnati Enquirer. « Aucune institution ne veut être associée, même de loin, à la mort de l’un des plus grands héros américains », aurait argué l’avocate représentant les petits-enfants d’Armstrong, Bertha Helmick, selon le Times.
Mais la veuve et seconde épouse d’Armstrong, Carol, a fait savoir qu’elle avait refusé de participer à l’accord. Le litige concerne la décision de l’hôpital de Fairfield dans l’Ohio, aujourd’hui membre du groupe hospitalier Bon Secours Mercy Health, de n’avoir pas transféré immédiatement Armstrong au bloc opératoire lorsqu’il a été victime d’une hémorragie interne, plusieurs jours après un pontage coronarien.
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