Merci !
Ce qui est surprenant dans le décor d’alors, c’est l’autorité morale que véhicule en elle même la notion de "peuple" et son unité en "nation", pour les revendiquer ou les usurper. Ces termes avaient d’évidence, dors et déjà autorité, or on m’avait appris que c’est la révolution qui leur avait donner tout l’aura qu’on leur connaît aujourd’hui et instaurer les institutions dédiées.
Dans un système féodal, assimilable aux castes ("sang impur"), on aurait pu s’attendre à moins d’égards pour la plus "inférieure" ; dans un discours consensuel de masse hypnotique, ce terme de peuple semble soudain beaucoup plus empreint de superficialité, d’orgueil individualiste et surtout de manipulations grossière car sa dignité, depuis lors incontestée, était établi dans les faits et l’idéologie par la religion ; la valeur immanente à l’homme, son égalité face au salut et ses conditions terrestres.
C’est un paradoxe que son acception purement politique le valorise en théorie et le dégrade en pratique et son acception théologique, inversement, "le pauvre pêcheur" doit prendre conscience de sa condition en respectant une voie de salut qui se traduit socialement et de laquelle il n’est pas exclu.
C’est incroyable de constater à quel point l’amour propre ambivalent (égo) à force de loi, de mécanisme dans ses projections sociétales, humilité versus orgueil, "liberté" vs "soumission", "lumières", humanisme vs Christ etc...décidément, connais toi toi même !
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