Hanouna, en bon sommet du triangle (relire Cerise sur Kontre Kulture), organise sur son octogone le traditionnel combat entre chrétiens et musulmans. Son poulain du jour, c’est le poids plume Naulleau, peu de victoires, beaucoup de défaites par KO. Drôle de combat : on a connu Nulleau plus conciliant avec les lycéennes.
Comment repérer un Frère musulman au premier coup d'oeil :
Faux candide : "Les Frères musulmans ? Connais pas. L'islamisme ? Jamais entendu parler."
Dissimulateur : "Nos femmes sont totalement libres, elles s'habillent comme elles veulent".
Paternaliste : "Dis-en un… pic.twitter.com/3zGUlq1IOT— Lvdovicvs (@PeterLeRamoneur) September 6, 2023
Les chrétiens sont dans la mouise : s’ils refusent que les filles de banlieue (musulmanes ou autres) s’habillent en robe longue (abaya), alors ils font preuve de discrimination, de racisme social. S’ils acceptent, leur laïcité ne tient plus, ils se font enfumer par un bout de tissu, et Charlie Martel va devoir arrêter les rabzas à Poitiers.
Conclusion : dans tous les cas, ils l’ont dans l’os. Et c’est Cyril Abaya, euh, Hanouna, qui tire les marrons du feu sociétal.
C’est dit un peu brutalement, mais c’est pour ça que le trouple Rothschild-Macron-Attal (RMA) a lancé cette bombe textile séparatiste. Pourquoi Rothschild, qu’est-ce qu’il vient foutre là-dedans ? Eh bien, le souk, puisque c’est le taulier du petit prince des ténèbres élyséennes, selon Gaël Giraud.
Cela semble assez véridique, puisqu’il a été sévèrement puni par le Prof (pas Schwab) – le pouvoir profond qui dirige les médias – pour sa déclaration. C’est désormais inscrit dans le marbre, c’est-à-dire en clair sur Wikipédia :
En octobre 2022, il est accusé de tenir publiquement des propos conspirationnistes à connotation antisémite dans un entretien sur la chaîne Thinkerview au cours duquel il affirme qu’Emmanuel Macron serait sous la coupe du banquier David de Rothschild. La Compagnie de Jésus dénonce « fermement ces propos outranciers ». Dans un communiqué publié le 28 octobre, sa province jésuite déclare : « Les mots utilisés renvoient à des références antisémites. L’urgence climatique et la dénonciation des excès du libéralisme économique ne sauraient justifier de tels propos. Dans un contexte d’antisémitisme élevé en France, les jésuites seront toujours vigilants à combattre les discours qui l’alimentent insidieusement ». Gaël Giraud présente ses excuses.
Et depuis, pfuit, disparu, comme le petit Émile. Et sur le terrain, ça donne quoi, le séparatisme textile du trouple ? Le souk, comme prévu.
Une jeune femme avec la même tenue peut entrer au lycée mais cette jeune femme non.
Ça s’appelle une discrimination.
Quant au niveau affligeant du débat public, écoutez la vidéo.
La honte est sur Gabriel Attal et la macronie. https://t.co/IzEKtufsz5
— Antoine Léaument ???????? (@ALeaument) September 6, 2023
Et tout ça au moment où le pouvoir d’achat s’effondre en France, mais s’effondre vraiment : on n’est plus dans une figure de style. Bruno Le Maire, malgré son rictus dilaté, est assis sur la cocotte-minute des prix qui ne demandent qu’à exploser, notamment celui des carburants, qui a pourtant déjà flambé en deux ans. Le ministre de l’Inflation jure qu’il fera tout pour les maintenir, et le plus longtemps possible. On ne rit pas, au fond de la classe.
On ne parle même plus de l’électricité, qui est une affaire classée : le jus va devenir un luxe. Prévoir des bougies et des feux en appartement, pour cuire non pas la viande, c’est déjà trop cher pour beaucoup de nos concitoyens, mais les épis de maïs volés dans les champs, entre deux tirs de chevrotines.
Baromètre Ipsos/Secours Populaire. Les Français :
-ne peuvent plus mettre d'argent de côté à 53%, vivent à découvert à 18%
-ne font plus trois repas/jour à 35%
-des factures d’électricité et de chauffage trop lourdes pour 45%
Effrayante tiers-mondisationhttps://t.co/YOD1L0LH0Y— Philippe Herlin (@philippeherlin) September 7, 2023
Le néolibéralisme, c’est la régression sociale et historique, puisqu’on efface un bon siècle de victoires populaires – chèrement acquises – contre la Banque. Et là, on ne parle pas des banques de dépôt, même si elles ne sont pas toutes innocentes (voir l’affaire Clearstream), mais des banques d’affaires qui gagnent gros sur la revente des meilleurs morceaux de la France au plus offrant (BlackRock). Et tant pis pour les effets secondaires de cette politique, à savoir la casse sociale : c’est l’État qui gère le merdier, avec de plus en plus de flics, forcément. Et quand les flics en auront marre, ce sera l’armée. Par exemple l’armée d’Afrique, chassée par les Africains, sauf si Macron l’envoie en Ukraine...
C’est pour ça que la Banque ne peut pas être patriote : elle est par essence mondialiste, transfrontalière. Les nations, pour elle, sont un obstacle majeur. Il faut soit les soumettre, soit les détruire, au cas où elles n’accepteraient pas son pouvoir [1]. La paupérisation que les Français subissent actuellement, c’est le pendant du profit de la Banque.
Le tissu social que la Banque détricote ne pèse évidemment rien devant les 500 grammes de polyester d’une abaya.