Antisémite ET raciste. À première vue, c’est ce qui ressort de cette énième production pourtant estampillée Sentier. Les juifs y sont présentés comme riches, lâches et malins (l’intelligence manipulatrice compensant le manque de courage) ; les Arabes, courageux mais moins malins et pauvres, pactisent avec les juifs afin de berner les Français (les geôliers).
Les Français ne sont rien, juste les éléments d’un décor administratif couillonable. Cette poilade semble écrite par une IA pas encore au point. On dirait la même ingénierie que SOS Racisme en 1984 !
Les amateurs de masochisme y retrouveront Max Boublil, que le Sentier, pardon, le cinéma tente de nous vendre depuis 20 ans au moins (il joue encore les jeunesses à presque 45 ans), et le vieux Jugnot, qui n’arrête pas de faire des films anti-antisémites.
On n’oublie pas qu’il a préféré Enthoven à Raoult pendant le covidisme, avec une inversion accusatoire culottée :
Gérard Jugnot : « Je l’ai écouté hier et je trouve qu’il est d’une grande intelligence et d’une grande clarté. »
Valérie Expert : « Raphaël Enthoven, hein, pas Didier Raoult, hin, hin hin. »
Gérard Jugnot : « Je suis assez d’accord avec lui. Et je le dis pas trop fort sinon après on se fait injurier. »
Le gros monsieur : « Ça veut dire que la parole n’est plus libre, c’qu’i disait Raphaël Enthoven ? »
C’est à se demander si le CRIF ou les keufs n’ont pas un dossier sur Jugnot, quelque part... Notre service de recherches va checker son arbre généalo et ses tendances sexuelles, histoire de savoir où se situe son point faible.
Difficile de faire la critique d’un film sans l’avoir vu, mais là, il coche toutes les cases de La Vérité si je mens 12. Impossible qu’au visionnage, cette bande-annonce – le concentré du long métrage – se transforme en chef d’œuvre. En tout cas, de bien belles valeurs y sont défendues !
Voilà, c’est maigre comme critique mais on n’a pas mieux, et une paire de trois, ça suffit pour battre une poubelle, comme on dit au poker.
Le film est signé Grégory Boutboul, qui veut monter une start-up dans le cinéma. Il s’agit d’une espèce de banque de scénarios sur lesquels des « communautés » misent – et donc payent – pour voir se développer leur projet favori.
La dernière fois qu’on a entendu parler d’un truc comme ça dans le domaine de la culture, c’était avec le fils Goldman, et ça a mal fini. Non, attendez, il y a eu aussi les nounours à 2 000 euros de Kev Adams. À bon entendeur...