Dans une chronique rédigée en décembre 2012 à son retour de Guadeloupe, l’humoriste utilisait un vocabulaire plutôt fleuri pour décrire la population locale...
Une plainte émanant du Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais avait été déposée contre Nicolas Bedos pour "complicité d’injure publique raciale" il y a un an déjà.
Et, si l’on en croit nos confrères du Parisien, l’humoriste aurait été mis en examen le 16 décembre dernier par une juge d’instruction parisienne.
Le collectif vise une chronique publiée dans l’hebdomadaire Marianne et sur le site internet du magazine au mois de décembre 2012.
Dans l’article intitulé "Indolence insulaire", rédigée par un Bedos tout juste revenu d’un séjour en Guadeloupe, l’humoriste avait décrit la population locale à coups d’ "enculé de nègre" et d’ "autochtones oisifs".
Les plaignants tiennent à rappeler qu’ils ne font absolument pas l’amalgame avec l’affaire Dieudonné, apprend-on via nos confrères du Figaro.
En janvier de l’année dernière, Nicolas Bedos avait soutenu qu’à travers sa chronique, il souhaitait "faire l’éloge de cette île, de l’indépendance d’esprit, de la liberté. Je fais la critique des colons, des Békés et des bourrins. Donc qu’on ne m’attaque pas sur ce que je dénonce (...) Ca me fait de la peine que des gens n’arrivent pas à comprendre le degré zéro du deuxième degré".
Selon lui, employer le terme "nègre" "le banalise pour mieux le dénoncer".
Le trublion estimait également qu’"il est temps, une bonne fois pour toute, que l’on fasse le procès de ces associations qui n’ont rien d’autre à foutre que d’emmerder des comiques, des rigoleurs, des amuseurs et des petits Molières de supérette".
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