À la fin de janvier 2014 s’est produit un fait inédit : des leaders de l’opposition et le gouvernement ont commencé à plancher ensemble sur la sécurité citoyenne, à la suite de l’appel de Nicolas Maduro à construire un « agenda commun ». Ce dialogue fut interrompu par la tentative de coup d’État d’une droite qui refuse le choix d’une majorité d’électeurs [1].
Ce 1er mars, tandis que ces groupes violents, bien qu’encouragés par les mensonges des médias internationaux, se désagrègent, la firme privée de sondages International Consulting Services indique que 80,9 % des vénézuéliens appuient l’initiative du président Maduro d’avoir renoué jeudi dernier avec la conférence de paix. Dans cette étude [2] réalisée les 27 et 28 février dans 900 foyers des principales villes du pays avec une marge d’erreur de 3 %, 85,4 % des personnes interrogées se disent en désaccord avec la poursuite des violences et 91,3 % en faveur du respect strict de la Constitution.
Le 27 février, des représentants des mouvements sociaux, politiques et religieux, des intellectuels et des leaders de l’opposition ont donc répondu positivement à l’invitation de Maduro à reprendre les travaux à Caracas (photo). Seule la « Plate-forme de l’Unité Démocratique » (MUD, droite) a refusé d’y participer. 72 % des Vénézuéliens sondés par ICS considèrent comme mauvaise cette décision.
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Voir aussi, sur E&R :
« La situation économique au Venezuela » (par Jacques Sapir)
« Venezuela : 41 manifestants arrêtés, dont 8 étrangers »