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Nigel Farage interpelle Barroso

Durant son discours à Strasbourg, mercredi, Jose Manuel Barroso, le Président de la Commission Européenne, a affirmé que la crise économique était devenue un « combat pour l’intégration Economique », et indiqué qu’il avait reçu des signaux des dirigeants européens qui souhaitent davantage d’intégration européenne.

« Ce dont nous avons besoin, maintenant, c’est d’une impulsion nouvelle, unifiante, un nouveau mouvement fédéraliste – n’ayons pas peu d’employer ce mot. (…) Le meilleur moyen d’arrêter le cycle négatif et de renforcer l’euro est d’approfondir l’intégration, principalement dans la zone euro. C’est ce que nous devons faire. »

« si une frange eurosceptique peut déterminer la position d’un Etat membre et qu’un Etat membre peut bloquer des décisions, le résultat, c’est que nous ne sommes pas crédibles », a-t-il ajouté.

Et pour écarter l’idée que cette intégration pourrait menacer la souveraineté nationale des Etats membres, le Président de la Commission a ajouté : « Il ne s’agit pas d’un positionnement institutionnel ou de pouvoir. Il s’agit de l’efficacité et de résultat ».

Il n’a pas convaincu tout son auditoire : le Député européen britannique Nigel Farage (Groupe Europe Libertés Démocratie), s’adressant à lui directement, lui a répondu :

« Je ne pense pas que vous croyiez à ce que vous dites, parce que nous savons tous que la Grèce va faire défaut. Vous ne pouvez pas dire que vous n’étiez pas averti : on vous a dit à tous que la Grèce n’aurait jamais dû rejoindre l’euro. Maintenant, vous avez la gouvernance économique européenne, et qu’est-ce que c’est ? Une troïka d’officiels de la Commission, de la BCE (Banque Centrale Européenne) et de l’affligeant FMI descendant d’un avion et rencontrant le gouvernement grec, et ils disent au gouvernement grec ce qu’il doit, ou ce qu’il ne doit pas faire. Vous avez TUÉ la démocratie en Grèce. », a martelé Farage.

« Vous avez maintenant trois dictateurs étrangers à mi-temps qui disent aux Grecs ce qu’ils peuvent faire et ce qu’ils ne peuvent pas faire. C’est totalement inacceptable. » (…) « A moins que la Grèce ne soit autorisée à sortir de cette prison économique et politique, vous pourriez peut-être déclencher une révolution dans ce pays », a-t-il conclu.

 






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