Plusieurs fois lors de ce calamiteux débat, Biden a posé sa main là. On y distingue un fil ! Vos avis m'intéresse. pic.twitter.com/QGlAq1YxuM
— SILVANO (@silvano_trotta) September 30, 2020
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Il s'agit probablement du moment le plus important du débat d'hier.
C'est à ce moment précis où Donald Trump a compris le point faible de Joe Biden, à savoir son fils cocaïnoman qui a reçu des millions de dollars de fonds pétroliers et gaziers sans aucune expérience apparente. pic.twitter.com/20lHyom70v— Terra Bellum (@TerraBellumYT) September 30, 2020
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Dans une note de synthèse d’août 2019, la DGSI va même plus loin. Alors qu’AQPA se retrouve dès septembre 2011 très affaiblie par la mort de son leader, Anwar Al-Awlaqi, ciblé par une frappe de drone américain, Peter Cherif serait resté l’unique contact de Cherif Kouachi avec l’organisation terroriste. L’accumulation de revers sur le terrain et l’interpellation de plusieurs cadres d’AQPA ont ensuite « retardé » le passage à l’acte de Kouachi jusqu’en janvier 2015. Aux yeux de la DGSI, c’est seulement parce que Peter Cherif a accepté de « recruter et de former de futurs kamikazes » qu’il a échappé au front. (Charlie Hebdo)
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Le chef de la DGSI que nous avons entendu en audition floutée va même jusqu’à affirmer qu’à cette époque Coulibaly ne manifestait pas « d’orientation religieuse » alors que ses amis, parmi lesquels Landry Mahoucou, l’un de ses « compagnons d’incarcération », ancien membre du collectif rap Bisso Na Bisso, que nous avons entendu en fin de journée, témoignent qu’il a soudain troqué ses CD de rap, dont il était passionné, pour des chants coraniques.
Et, de fait, à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, il rencontre à partir de 2005 Djamel Beghal, vétéran du djihad et ancien membre du GIA, qui l’initie à l’islam radical, mais la DGSI ne constate à sa sortie de prison « aucun élément particulier » et donc n’effectue « aucun suivi » : il était « connu comme petit délinquant ayant été, au contact de Beghal, possiblement radicalisé ». (Charlie Hebdo, 18e jour du procès)
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Dans un contexte marqué par une menace terroriste endogène protéiforme, diffuse et largement imprévisible, en raison de passages à l’acte inspirés par la propagande des organisations djihadistes, l’hypothèse d’actions violentes ciblées contre des personnalités régaliennes ou engagées dans la lutte contre le terrorisme ou contre l’islamisme en général nous paraît devoir être sérieusement envisagée. (Jean-Charles Brisard et Thibault de Montbrial, Figarovox)
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- Catherine Nay, Valeurs actuelles
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AVIS DE RECHERCHE
J Salomomon (alias le croque mort) present chez les Français tous les soir pendant le confinement a presque disparu. Peur des commissions ?
Pourtant quand lorsqu'on a été brillant on ne cache pas.Pas de panique le stagiaire Veran le remplace pic.twitter.com/btqUcAJCjs
— Eric chabriere (@EChabriere) September 30, 2020
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Depuis la rentrée de septembre, l’école de la rue Saint-Guillaume privilégie cette offre hybride, avec du « distanciel » à plus ou moins haute dose selon l’année d’étude et la formation suivie. Une stratégie anticipatrice de la crise, singulière dans le monde universitaire, qui fait aujourd’hui grincer des dents les étudiants et leurs parents soumis à des frais de scolarité inchangés. Jusqu’à 10.700 euros par an pour le collège universitaire (bac+3) et 14.700 pour les masters.
« Oui, je suis furieuse qu’ils n’aient pas diminué les frais ! Les élèves ont beaucoup de mal à joindre l’administration pour obtenir un certificat de scolarité ou connaître les dates de partiels, raconte la mère de Léa, étudiante en master de droit et économie, dont tous les cours sont dispensés à distance. Régulièrement, ma fille propose à cinq ou six camarades de venir travailler à la maison. Ils trouvent cela plus simple et plus sympa. »
Quant aux interactions avec les professeurs, elles restent, selon elle, limitées. « Ma fille lit des pages et des pages de droit sans pouvoir poser de questions », se désole-t-elle. (Le Figaro)
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Geoffroy de Lagasnerie, sociologue : "Les gens de ma génération, ça fait 40 ans que nous vivons sous la droite et on en peut plus. Il y a un sentiment d'étouffement politique" #vote #le79Inter pic.twitter.com/Kzai8PVzXF
— France Inter (@franceinter) September 30, 2020
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Quin : « Zebda était un groupe absolument important, fondateur, engagé, motivé on le sait, dans les années 80-90, au moment de l’antiracisme, au moment de la monté en puissance du FN, vous évoquez quelque chose de très intéressant votre obsession de faire venir les robeus comme vous dites, dans votre bouquin, les gosses des quartiers à vos concerts il y avait que d’adorables Blancs de gauche, bon dieu, ils ne venaient pas les gosses des quartiers, ça a été une vraie lutte ? »
Cherfi : « Oui, une espèce d’incroyable illusion ! On va être les porte-parole de la jeunesse de l’immigration ! Et elle était pas dans nos concerts. Parce que on faisait du rock, et le rock 40 ans après n’est pas toujours la chose qu’on accueille en banlieue. Aujourd’hui c’est le rap, déjà au départ, donc c’est la musique qui fait danser, en boite de nuit, c’est celle-là qui est admise dans les quartiers et le rap le hip-hop, tout ce qui génère une violence assez franche, et nous on était nuancés dans les propos ! Donc on courait derrière cette immigration qui n’a pas vraiment existé ! » (28 Minutes, Arte)
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Il faut dire que Five Easy Pieces s’attaque à l’histoire de Marc Dutroux en Belgique, immonde meurtrier de plusieurs fillettes dans les années 90. Alors faire jouer cette histoire par des enfants, voilà qui avait de quoi défrayer la chronique. Pourtant, le public belge a ovationné la troupe des sept enfants et de leur mentor, Peter Seynaeve, dont le rôle consiste à les faire parler et à les filmer. (Paris Normandie)
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J’ai eu récemment le privilège d’être convié à un dîner de dégustation dans le Sauternais. Les verres de vin liquoreux se sont succédé jusqu’à l’apothéose d’un Château Yquem 2001, servi avec du bleu. Inutile de dire que la réputation du célèbre Sauternes n’est nullement usurpée. Je manque seulement un peu de vocabulaire. Le vin, ce sont des adjectifs, des cascades de qualités. Le Yquem appelle plutôt sur lui les outils ambigus de la théologie négative. Et il n’est pas mauvais. Heureusement l’un de nos hôtes, un sosie de Philippe Sollers, est venu faire un discours. Il a parlé de verticalité, de racines profondes de plus de 15 mètres. Il a parlé du botrytis, le champignon responsable de la pourriture sacré, cet équilibre parfait entre les arômes et le sucre. Un grand Sauternes, c’était un monument invisible, une incroyable concentration d’énergie.
Après avoir raccompagné au bus, sous une pluie d’orage, la secrétaire perpétuelle de l’Académie Française, cet autre monument de la culture française, j’ai fixé la route, d’un noir éblouissant, prêt à toutes sortes de nouvelles épiphanies patriotiques. Arrivé à mon hôtel, j’ai mécaniquement mis la télé, il y avait un débat sur le destin de la droite. Puis je suis tombé sur un documentaire consacré à Sardou. Chanteur que je connais mal, mais dont ma fille m’a un jour affirmé, alors que je lui demandais d’arrêter de chanter Les lacs du Connemara à tue-tête, que je la censurai au motif que Sardou était de droite. (France Culture)