Une bonne nouvelle : les jours de prison faits par Vincent à la prison de Forest en Belgique avant son extradition lui seront, paraît-il, décomptés, ce qui signifie qu’il pourrait espérer une libération le 5 avril et non le 19 mai 2011 !… Croisons les doigts.
Voici quelques extraits d’une lettre du 15 septembre et surtout une consigne importante au sujet d’éventuels versements :
(…) J’ai calculé : en prison, je vis avec 250 euros par mois, timbres compris. Je remercie du fond du cœur tous ceux qui m’ont envoyé de l’argent afin d’adoucir l’épreuve que je vis (que nous vivons). Mais je leur demande de CESSER LES ENVOIS D’ARGENT – le simple courrier de soutien reste naturellement bienvenu – afin d’éviter des saisies en faveur de nos adversaires. Un ami pourvoira à mes besoins en m’envoyant juste ce qu’il faut.
Merci à tous ceux qui œuvrent pour faire connaître au public mon incarcération inique. En 1997, la grande presse avait annoncé ma révocation de l’Éducation nationale ; en 2008, elle avait claironné ma condamnation (je l’ai moi-même apprise par la radio). Mais aujourd’hui, c’est le silence le plus absolu. Rien ne filtre. Rien.
Preuve que le Système a honte. Honte d’embastiller un honnête père de famille qui n’a jamais appelé à la violence, qui défend calmement ses opinions dissidentes en avançant des arguments rationnels et qui n’a cessé de réclamer un débat loyal avec ses adversaires.
Ceux de nos adversaires qui ne sont pas totalement aveuglés par la haine le savent : certaines « victoires » sont en réalité des défaites. Mon incarcération est la preuve qu’ils n’ont rien de valable à répondre aux révisionnistes.
Pourtant ce sont eux qui ont réclamé une loi antirévisionniste. Si cette loi est juste, alors il n’y a aucune honte à l’appliquer et, s’il y a honte, c’est que cette loi est injuste. Dans ce cas, abrogez-la !
Ce message, il faut le répéter constamment. Personne n’a jamais eu honte de remporter une victoire quand elle est conforme à la Justice et qu’elle a été acquise loyalement. Avoir honte d’une victoire démontre qu’elle viole la Justice ou qu’elle a été acquise de manière déloyale. Parfois les deux. Et c’est précisément le cas ici.
Tôt ou tard, le menteur se prend lui-même les pieds dans le filet qu’il a posé pour tenter de voiler ses artifices. C’est ce qui arrive aujourd’hui avec mon incarcération. Ne laissons pas l’occasion passer ; exploitons-la, au contraire, afin de servir la vérité.
(…)
A tous, merci du fond du cœur.
Un merci particulier à P.E. Blanrue qui a eu le courage de se lever pour me défendre.