Je ne vais pas revenir sur les détails concernant l’histoire des différentes populations d’Asie car ce n’est pas le lieu pour en parler. Par contre, la question même de l’islam malais qui est tellement méconnu semble mériter davantage d’éclaircissements.
A la suite de bien d’autres, Aldo Sterone, vidéo-blogueur d’origine algérienne avait plus d’une fois dit que l’islam, surtout sunnite, est à 99% politique et seulement à 1% religieux ou spiritualiste, et encore. En fait, comme l’avait démontré le Père Edouard-Marie Gallez, dès l’origine, celui-ci a été fabriqué de toutes pièces par des "califes" judéo-chrétiens pour justifier leur pouvoir conquérant, non en Arabie mais en Syrie-Irak. La biographie si "négative" même de Mahomet relève de la simple fiction pour pouvoir justifier les turpitudes califales. Pour plus de détails, il suffit de quelques clics sur internet.
Il en résulte que partout, absolument partout, dans l’ainsi dit "monde musulman" (qui n’existe pas, comme l’avait récemment déclaré Hassan Nasrallah), l’islam est avant tout politique, ainsi également, j’ajouterais, sociologique. Et en est donc de même, et plus encore peut-être qu’ailleurs, dans le domaine "malais" (terme très polysémique, je le rappelle, sans pouvoir entrer ici dans les détails). En dehors de l’apparence formelle, l’islam malais n’a strictement rien à voir avec celui des Arabes, des Indiens, des Turcs ou des Maghrébins. Et on peut même supposer qu’ils ne vénèrent pas la même divinité. D’ailleurs, en Indonésie, ce sont surtout les chrétiens qui invoquent Allah, alors que les "musulmans" se réfèrent davantage à Tuhan, la divinité ancestrale. Je rappelle aussi que l’introduction de l’islam en Asie du Sud-Est n’a pas de rapport direct avec le Moyen-Orient ou même le monde indien. Ce sont les Malais qui se sont "auto-islamisés" eux-mêmes, à leur manière (pas toujours pacifique, bien au contraire !) en fonction des besoins locaux, dans le cadre donc surtout de la résistance contre les agressions européennes, chinoises et, accessoirement, siamoises et viêtnamiennes. D’où l’aspect foncièrement "repoussoir" de cet "islam". Un islam-forteresse, non pour défendre une quelconque religion étrangère dont la plupart des gens se fichent éperdument mais la liberté et l’identité locales. C’est là un simple instrument de circonstance, ainsi qu’un moyen d’assurer la cohésion de la communauté face aux menaces extérieures. (à suivre)
Répondre à ce message