Les riches à l’intérieur de la zone euro en ont marre de payer pour les pauvres, auxquels il faut ajouter les bonnes oeuvres de Mme Merkel épaulée par les fonds Soros&Co. A force de faire n’importe quoi, la Commission a fini par faire chavirer le navire de l’Europe, qui désemparé se fracasse sur les récifs de la dette, des vagues migratoires, du chômage de masse et autres monstres apocalyptiques qui hantent les nuits agitées des Commissaires européens. L’ironie de l’Histoire est que cette usine à gaz de l’Europe a été construite au nom du "consommateur", qui se révèle le grand cocu détroussé de partout, tandis que les banques sont parties avec la caisse faire du "spiel" en Asie. Le secteur bancaire chinois est passé devant son homologue européen en taille de marché alimenté par les bulles spéculatives, dont les Chinois sont les champions toute catégorie. On s’étonne ensuite que le citoyen européen se pose des questions devant la gestion calamiteuse d’administrateurs qui ne rendent des comptes devant personne si ce n’est eux-mêmes. L’organisme de lutte anti-fraude, l’OLAF, cherche des noises à Marine Lepen pour 100.000 euros, alors que chaque année ce sont des dizaines de milliards tirés des budgets européens qui s’égarent dans les dédales des aides européennes. Là encore, personne ne voit rien. Il est vrai que la fraude n’est reconnue, que si le pays fautif présumé se reconnaît lui-même en faute, ce qui arrive arrive rarement. Donc il règne comme un désir de libération du carcan communautaire, qui n’est pas sans rappeler celui de 1989 dans les pays du bloc soviétique. Les mouvements de la Glasnost étaient à l’époque manipulées par les Illuminati qui avaient décidé de passer à une nouvelle phase de la mondialisation oligarchique. Ici le mouvement est beaucoup moins lisible dans la direction à prendre. Il manque un cadre idéologique qui formate le changement qui menace de partir dans tous les sens, faute de vision théorique de l’avenir. Les marchés essaient de siffler le rappel, mais, on le sent, avec de moins en moins de prise sur l’opinion. Il s’agit donc d’un saut dans le vide, sans le parachute du "monde libre", qui était en fait la préfiguration de l’extension du mondialisme socialiste sous une forme encore soft. La seule chose certaine est que tout le monde se prépare à la guerre high tech, qui est encore le moyen le plus rapide de résoudre le problème né de la faillite du mondialisme.
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