Le romancier et essayiste Pascal Bruckner était jeudi 29 mars 2018 l’invité de l’émission d’Anne Cabana sur i24news.
Bruckner revient sur le dernier attentat (de 2’15 à 2’50) :
« Le macronisme nous avait donné une illusion que on en avait fini avec l’histoire antérieure, que c’était la période Hollande-Valls et que désormais les gens allaient se ranger au cercle de la raison et de la vertu, et pas du tout, les problèmes continuent. Alors simplement ce qu’on peut dire c’est que Macron est allé très fort dans l’hommage au colonel, il l’a conçu comme tel, il l’a comparé à Jeanne d’Arc et à Jean Moulin mais alors, si on suit les termes de la comparaison, Jeanne d’Arc la France était occupée par les Anglais, Jean Moulin par les Allemands, alors qui nous occupe aujourd’hui ? On a envie de poser cette question à Macron. »
Macron n’aura pas le temps de répondre car Bruckner répond à sa place (de 2’51 à 3’03) :
« Je pense que le danger aujourd’hui, je ne parlerais pas d’occupation, c’est cette minorité de salafistes et d’islamistes... »
Il n’allait pas dire que la France était sous occupation sioniste !
Le problème tient au double ou au triple sens du terme occupation : la France est en effet envahie d’immigrés depuis un demi-siècle et de migrants depuis la fin du conflit libyen, mais il ne s’agit pas d’occupation à proprement parler. Car l’occupation suppose la domination, celle des Anglais sous Jeanne d’Arc ou des Allemands sous Jean Moulin. Et si les islamistes dominent, c’est uniquement dans les quartiers perdus de la République, ou perdus pour la République. Qu’il faudra, selon Zemmour, récupérer à l’arme de guerre à travers l’opération Ronces.
Donc non, monsieur Bruckner : l’occupant actuel en France n’est pas l’islamiste, sinon on le verrait chaque jour à la télé nous raconter ses boniments islamistes. Or que voit-on chaque jour à la télé ? Les sionistes nous raconter leur boniment sioniste. C’est aussi simple que cela. Bruckner peut botter en touche, en corner ou dans les tribunes, cela ne changera rien à la réalité des choses : les sionistes n’occupent pas les cités pourries en France, et les islamistes n’occupent pas les médias, pan sur le bec !
Cela n’empêche pas le romancier de poursuivre dans son inversion accusatoire, mieux, son remplacement accusatoire (3’03 de à 3’28) :
« [les islamistes et djihadistes] qui ne veulent pas vivre selon nos mœurs et selon nos lois, et qui eux génèrent ces générations de djihadistes, de terroristes qui veulent tuer indifféremment des militaires, des gendarmes, des juifs, des infidèles, tout ce qul leur tombe sous la main puisque ils sont mus par une volonté d’assassinat sacré, puisqu’il faut bien comprendre que le djihadiste meurt pour aller au ciel. »
Le diviseur sioniste au travail
Bruckner se glisse dans la liste des admirateurs du héros Beltrame qui nous indique la voie à suivre, c’est-à-dire la guerre à l’israélienne qui suppose quelques sacrifices humains (de 3’50 à 4’22) :
« Surtout que Beltrame c’est un double héros. C’est un catholique, il s’était converti à trente ans, d’ailleurs l’Église lui a fait un hommage appuyé, et c’était la double foi catholique et républicaine. Et je pense effectivement que pour résister à l’assaut de l’islam radical, il serait bon que l’Église catholique se remuscle un peu parce que je pense que la religion arrête la religion et qu’au fond plus l’Église sera forte plus l’islam sera sage. C’est ce qui se passe d’ailleurs aux États-Unis qui est un pays de croyants à 80% où finalement l’islam est assez peu dangereux... »
Soit l’axe dur des chrétiens et des sionistes, en plein dans le fondamentalisme néoconservateur américain du fils Bush !