Le gouvernement est en train d’imposer en douce son pass sanitaire imaginé par nos élites européennes. Pour cela, il compte sur l’application TousAntiCovid, qui n’a malheureusement pas atteint les 20 millions d’utilisateurs, chiffre dont rêvait en secret le petit Gabriel Attal.
Cette appli mobile concentrera les tests PCR et antigéniques de son porteur, sans oublier le certificat de vaccination qui fait tant saliver le Big Pharma. Il permettra, laisse entendre le Petit Dictateur de l’Élysée, de retrouver une vie normale, c’est-à-dire d’aller au resto, au musée et dans tous les commerces prétendument non essentiels.
Ce chantage au retour à la vie d’avant, qui est évidemment une escroquerie puisque l’oligarchie ne veut pas d’un retour à la vie d’avant, engagée qu’elle est dans le Grand Reset, cette ultralibéralisation de la société, a du mal à passer dans une population rendue méfiante par la gestion extraordinairement foireuse de l’épidémie de grippe wuhanaise.
De plus, les Français étant malgré tout attachés à leurs libertés, entrer dans un restaurant en montrant patte numérique blanche ne fait pas bon genre démocratique, ça pue la surveillance, la dictature et le trafic de données personnelles. Avant de laisser le site de propagande oligarchique France Info détailler tous les avantages de l’escroquerie TAC (TousAntiCovid), nous allons détailler l’ingénierie du renseignement économique derrière le prétexte sanitaire.
Un passage de l’article des libéraux de Contrepoints nous a intrigués, le voici.
Le domaine de la santé publique a subi des violations de données très conséquentes au cours des dernières années avec des dommages financiers estimés à des millions de dollars. Les cyberattaques dirigées vers les centres hébergeant des données médicales sont en très nette augmentation.
À titre d’exemple, l’intrusion dans la base de données médicales d’un centre régional de santé en Norvège en 2018 s’était soldée par la corruption de plus de trois millions de données médicales sensibles.
De même LifeLabs, l’un des plus grands groupes de laboratoires d’analyses médicales du Canada, a été victime au début de novembre 2019, d’une cyber-attaque avec demande de rançon, concernant les données de 15 millions de patients.
On retiendra enfin le pillage récent des données de santé concernant 500 000 patients ayant fréquenté plusieurs laboratoires d’analyses utilisant le même logiciel de traitement.
Honnêtement, on ne voit pas un hacker de 16 ans s’intéresser aux données personnelles des clients d’un hôpital. Les seules entités qui peuvent en tirer profit appartiennent à deux groupes : les multinationales de la santé privée, et les GAFAM, ces monstres qui gèrent une grande partie des données personnelles mondiales.
D’ailleurs, et ça n’est pas un secret, les GAFAM travaillent sur la santé personnelle à partir de la récupération des données que les innocents laissent chaque jour en ligne. Pour exemple, si le site Doctissimo, cofondé par Laurent Alexandre, a été revendu si cher au groupe Lagardère, ce n’est pas pour les bandeaux de pub ou les forums de discussion, mais bien pour les milliards de traces qui dessinent un fichier national géant (tout le monde ou presque a fréquenté un jour ce site) d’une valeur inestimable pour le capitalisme de la santé.
Lors du lancement de Calico, une filiale spécialisée dans les biotechnologies, Google a annoncé vouloir augmenter l’espérance de vie humaine de 20 ans d’ici 2035 et lutter contre le vieillissement. Fer de lance de la révolution NBIC (convergence des nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives), la firme multiplie les annonces dans le domaine de la santé, armé d’un budget quasi illimité, d’une capacité de traitement de données quasi inégalée et d’une armée de spécialistes dans de nombreux domaines. Mais Google peut-il réellement faire reculer la mort ? (Doctissimo )
Alors le hacking de données de santé, s’il existe de façon marginale, est devenu une industrie à part entière massive, puisque ces données sont aspirées par des multinationales du matin au soir. L’État libéral français, qu’on sait perméable aux exigences des assurances privées et du Big Pharma, essaye aujourd’hui de faire la même chose, mais de manière balourde. Les entreprises californiennes sont plus malignes : elles n’ont pas besoin de passer par la coercition, tout se fait en douceur, avec l’assentiment des masses éprises de communication... des données !
- La première appli d’autoflicage
Voyons maintenant le dépliant publicitaire européiste de France Info, qui ne se cache même pas de faire la retape de la fuite des données personnelles au profit du pouvoir politique et de ses sponsors. En avant avec le sous-dictateur Cédric O vers la fin des libertés !
Cinq questions sur l’application TousAntiCovid-Carnet,
première étape vers le pass sanitaire
La France se rapproche du pass sanitaire. L’application TousAntiCovid va être mise à jour, lundi 19 avril, pour intégrer un carnet permettant aux Français d’attester du résultat positif ou négatif d’un test de dépistage du Covid-19 ou à terme de certifier de son état vaccinal. "Il n’y a pour l’instant aucune nouvelle obligation, mais une nouvelle fonctionnalité pour simplifier le passage des frontières", a expliqué le cabinet de Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique, lors d’un point-presse. Franceinfo fait le point sur ce dossier.
1 – Comment fonctionne ce « carnet » ?
L’application de traçage des malades TousAntiCovid va intégrer à partir de lundi [26 avril 2021] un carnet permettant de prouver le résultat positif ou négatif d’un test PCR ou d’un test antigénique de détection du virus. Rapidement, l’application va pouvoir également héberger les certificats de vaccination.
« La France est le premier pays à mettre à disposition de ces citoyens cette fonctionnalité de certification des tests. »
Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique lors d’un point-presse
Concrètement, après avoir fait un test, vous pourrez récupérer auprès du laboratoire (ou de l’entité ayant réalisé le test) un document papier ou un PDF en version numérique avec dans les deux cas un QR Code. Ce code barre permettra d’intégrer le résultat de votre test ou votre certificat de vaccination à l’application grâce à une technologie déjà employée par l’administration française pour certifier ses documents. Vous pourrez alors télécharger votre document dans l’application TousAntiCovid ou alors présenter le document papier avec le QR Code. « Vous ne serez pas obligés de passer par l’application », assure Cédric O.
2 – À quoi va servir cette fonctionnalité ?
L’un des objectifs annoncé est de lutter contre les possibles fraudes pour les voyageurs lors de contrôles aux frontières. Ces derniers mois, le business de la fabrication de tests falsifiés s’est développé pour contourner les règles.
Concrètement, la police aura la possibilité de vérifier la certification de votre test en scannant le QR Code grâce à une application nommée TousAntiCovid-Vérif. Ces tests certifiés « présentent deux avantages : un caractère infalsifiable et une rapidité de lecture », se félicite Cédric O.
« Ce n’est qu’une mise à disposition de manière électronique et certifiée d’éléments qui existent déjà. »
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4 – Est-ce les prémices du pass sanitaire ?
Avec cette nouvelle fonctionnalité de l’application TousAntiCovid, la France se conforme aux demandes de l’Union européenne, qui a demandé aux États d’avoir mis en place un système de ce genre d’ici le 17 juin.
« Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du certificat européen, nous travaillons en coordination avec l’UE », assure Cédric O. L’objectif est de permettre une « opérabilité des systèmes » de chaque pays européen. « À terme, il serait logique que les résultats certifiés deviennent obligatoires pour voyager au sein de l’Union européenne », explique Cédric O.
L’UE doit mettre en place d’ici fin juin un sésame destiné à faciliter les déplacements des Européens pouvant attester qu’ils ont été vaccinés contre le Covid-19, qu’ils ont passé un test PCR ou antigénique rapide ou qu’ils sont immunisés après avoir été infectés. Le pass sanitaire européen « ne sera pas déclaratif » et nécessitera par exemple une prise de sang pour assurer de l’immunité acquise, a affirmé le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton. Le document concerna « tout le monde », y compris les enfants, mais restera « volontaire ».
Le projet du pass sanitaire est évoqué depuis des mois en France et doit permettre la levée progressive des restrictions de déplacements et l’accès à certains lieux et événements.
« Olivier Véran et moi-même avons déjà dit que le pass sanitaire n’était pas envisagé pour des applications quotidiennes tel qu’aller au restaurant ou dans un commerce, a rappelé Cédric O. Des questions peuvent légitimement se poser pour des événements un peu différents qui rassemblent énormément de personnes comme les concerts, les festivals, les salons professionnels. Cela fait encore l’objet de discussions gouvernementales. »
5 – Faut-il s’inquiéter pour nos données ?
« Aucune donnée de santé ne sera stockée sur l’application », promet Cédric O, car les données sont conservées « en local » sur les téléphones. Le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique affirme par ailleurs avoir eu des échanges avec la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) en amont de la mise en place de cette nouvelle disposition sur l’application.
L’application TousAntiCovid a été téléchargée par près de 14,7 millions de personnes depuis le 2 juin 2020, mais il est impossible de savoir combien de personnes activent encore l’outil, « en raison de la protection des données personnelles », selon Cédric O.
Concernant TousAntiCovid-Carnet, un dispositif d’assistance téléphonique gratuit va être mis en place 7jours/7, de 9 heures à 20 heures au 0 800 08 71 48 ainsi qu’un guide pour récupérer et stocker son certificat de test (et prochainement de vaccination).
Lire l’article entier sur francetvinfo.fr
Pass sanitaire, QR codes, TousAntiCovid : nos données de santé en danger
Le rapprochement des données de santé collectées par les applications de type TousAntiCovid, avec celles fournies par l’utilisation de codes QR constituera une mine d’or pour les agrégateurs de données.
La protection des données de santé constitue depuis plusieurs années le terrain d’enjeux dont les tenants et aboutissants sont loin d’être connus du grand public. Certains nous diront que la masse qui n’est pas assez intelligente pour comprendre les décisions prises au sommet n’a pas à réfléchir.
Les politiques et hauts fonctionnaires qui grouillent à tous les niveaux du millefeuilles de la pyramide du pouvoir sont là pour imposer subrepticement les fruits irréfragables de leur savoir et de leur capacité à gouverner en dépit de l’immense incompétence de ceux qui, dans les domaines les plus variés de notre société, sont arrivés à des postes clefs par le jeu de chaises musicales attribuant aux ratés en tout genre une promotion dorée vers les cieux des irresponsables intouchables et immuables.
On notera au passage que selon le Wall Street Journal, la commission de l’OMS chargée d’enquêter sur les sources possibles du Covid-19, ne publiera pas ses conclusions provisoires.
Incohérence du discours politique
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La série des affirmations dénuées de fondement scientifique prendra un nouveau visage avec, entre autres, les promesses irréalistes de l’application StopCovid et d’une vaccination de masse qui devait être menée rondement, pour finalement nous hisser, avec 2,8 vaccinations pour 100 personnes, à la vingt-et-unième place des 27 pays de l’Union européenne ayant procédé à une vaccination en date du 5 février 2021 !
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Conjointement à ces considérations, sont apparues des initiatives visant à convaincre de l’intérêt considérable, vanté par des discours politiques plus ou moins cohérents, des outils numériques de traçage du virus et de gestion des données médicales dans le contexte de la pandémie.
Données de santé : identification et traçage des personnes atteintes par le Covid-19
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La recherche numérique des contacts peut reposer sur différentes technologies de l’information, plus ou moins intrusives vis-à-vis des différents aspects de la vie privée.
Par exemple, la Chine et la Corée du Sud ont imposé à leurs populations des collectes de données reposant sur des techniques de reconnaissance faciale et de transmission de données relatives à la géolocalisation des téléphones cellulaires, telles que les signaux GPS ou les caméras de reconnaissance situées dans les lieux publics.
L’utilisation de telles techniques sans que les participants aient donné leur consentement à l’utilisation et à la conservation de leurs données ne serait pas conforme avec les exigences fixées par le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) qui impose que :
les données personnelles soient anonymisées ;
les explications relatives à la collecte et à l’exploitation de ces données soient fournies dans un langage simple ;
la collecte des données personnelles doit être strictement restreinte au traitement dont la finalité doit être clairement respectueuse des restrictions relatives à l’utilisation des données de santé telles que définies dans le règlement ;
la durée de conservation des données est limitée, elles doivent être supprimées régulièrement afin d’assurer leur protection et lutter contre toute utilisation visant au profilage des utilisateurs.
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Les choix technologiques de la France pour développer les applications StopCovid et TousAntiCovid en font un cavalier isolé en Europe, les autres pays ayant fait le choix des applications développées par Google et Apple.
Google et Apple ont retenu une solution reposant sur le stockage des données uniquement dans les smartphones des utilisateurs, permettant de les identifier tout en garantissant leur anonymat, afin d’éviter le stockage centralisé des données et en assurer une sécurité plus grande.
Les applications françaises StopCovid et TousAntiCovid utilisent un modèle centralisé qui stocke les données non nominatives, anonymisées, sur des serveurs centraux contrôlés par les autorités sanitaires.
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Indépendamment du fait qu’elle ait pu souffrir d’un manque de compatibilité avec ses homologues européens, l’application StopCovid n’a pas rencontré le succès escompté, malgré un coût d’hébergement et de maintenance facturé jusqu’à 300 000 euros par mois.
Avec 2,3 millions de téléchargements et 72 notifications envoyées en trois mois, StopCovid, lancée le juin 2020, a été un cuisant échec selon le Premier ministre Jean Castex et le projet d’adjonction d’objets connectés à ce type d’application a été suspendu pour l’instant.
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Le manque d’enthousiasme de la population à l’égard des applications StopCovid et TousAnticovid résulte très certainement d’une perte de confiance instillée par les discours contradictoires de nos gouvernants.
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Il est essentiel que les gouvernements encadrent très strictement le devenir des données personnelles collectées par les organisateurs de réunions festives, les restaurateurs, les bars et autres enseignes commerciales qui ne demandent qu’à reprendre leur activité pour compenser les pertes considérables subies.
Les données personnelles identifiantes, telles que les nom, e-mail, numéro de téléphone et autres données sensibles, récoltées par ces fournisseurs de QR codes ont une grande valeur marchande de nos jours.
Enfin, il ne faut pas négliger les risques informatiques qui viennent avec l’utilisation grandissante des QR codes, tant prisés par les cybercriminels pour pénétrer les données les plus intimes auxquelles ces codes finissent par donner accès.
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