Tout d’abord, rappelons que l’armée ukrainienne a sans cesse investi les immeubles d’habitation comme tour de guet et comme bases de tirs, mais aussi pour utiliser les civils comme boucliers humains. C’est d’ailleurs bien cela que l’ONG Amnesty International a pointé du doigt :
Les forces ukrainiennes mettent en danger la population civile en établissant des bases et en utilisant des systèmes d’armement dans des zones résidentielles habitées, notamment des écoles et des hôpitaux, lors des opérations visant à repousser l’invasion russe qui a débuté en février, a déclaré Amnesty International le 4 août.
Ces tactiques de combat violent le droit international humanitaire et mettent gravement en danger la population civile, car elles transforment des biens de caractère civil en cibles militaires. Les frappes russes qui en ont résulté dans des zones habitées ont tué des civils et détruit des infrastructures civiles.
À Marioupol, comme ailleurs dans les zones reprises par l’armée de Vladimir Poutine, les Russes reconstruisent ainsi les zones détruites par la guerre malgré le soin apporté à épargner les civils. En effet, les Russes ne se battent pas sur un sol ennemi mais sur un sol frère, et ils ne pratiquent pas le très efficace mais très inhumain carpet bombing (tapis de bombe) cher aux Américains, ces pourvoyeurs de paix et de concorde de par le monde depuis 1945.
Plus anecdotiquement, mais selon la philosophie du Colibri cher à feu Pierre Rabhi (dont nous avions fait la nécrologie ici), Christelle Néant apporte ici une aide directe à un habitant de Marioupol dont le toit a été détruit :