La semaine passée a été l’occasion d’un échange musclé – par médias interposés – entre le porte-parole du PS, Eduardo Rihan Cypel, et Bruno Gollnisch, vice-président du FN.
Ainsi, ce dernier, lors d’une vidéo diffusée sur son blog, a qualifié le socialiste de « Français de fraîche date », ce qui, étant donné la récente naturalisation du Libano-Polono-Brésilien (en 1998, à l’âge de 23 ans), n’est qu’information factuelle. Pour Gollnisch, Rihan Cypel, chantre obsessionnel de « l’ouverture aux autres », fait donc « penser à ces gens que vous invitez chez vous et qui, une fois qu’ils y ont pris pied, veulent y faire venir un petit peu tout le monde ».
Sans doute poussé par l’envie de se faire un nom dans le combat « antifasciste », le socialiste a immédiatement crié au scandale, déclarant vouloir porter plainte contre ces paroles jugées « insupportables » par son mouvement. « C’est la première attaque publique aussi forte et ignoble que j’ai subie, mais ça fait des mois, c’est vrai, que je reçois quelques messages à caractère raciste, sans doute parce que je suis exposé dans les médias et en première ligne de défense républicaine contre l’extrême droite », assure-t-il. Pauvre petit bouchon, et modeste avec ça. À quand une statue au maquis des Glières pour le héros intrépide de la lutte « antifasciste » sans « fascistes » ?