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Le 24 septembre dernier, Christian Estrosi était l’invité de Guillaume Durand dans la matinale de LCI/Radio classique. Le député-maire UMP de Nice s’est laissé allé à des déclarations qui en laisseront plus d’un pantois.
À propos de la décision du gouvernement français de frapper l’État islamique en Irak, Estrosi déclarait :
« Bien sûr, je vais l’approuver [la position du gouvernement, NDLR]. Mais en même temps je veux dire mon incompréhension. Comment peut-on se concentrer sur ce seul problème et il y a quelques mois de cela avoir reproché à Israël de se défendre face aux attaques qu’un mouvement terroriste allié des djihadistes, le Hamas [prononcé « ramasse », à l’Israélienne, NDLR], a eu à l’égard d’Israël, notamment en envoyant des roquettes et des milliers de roquettes sur des civils ? La guerre elle est de partout. […] Lorsque Israël frappe à Gaza des terroristes, Israël protège bien sûr ses civils et ses territoires, et Israël protège la France. Et lorsque nous allons en Irak, nous protégeons aussi Israël, et nous protégeons les autres grandes démocraties du monde. »
Un argumentaire directement inspiré par Benjamin Netanyahou, comme l’a fait remarquer fort justement JSS, qui s’est d’ailleurs empressé de féliciter Christian Estrosi le jour même.
Un pilpoul qui justifie une certaine barbarie israélienne par l’amalgame entre des mouvements nationaux de libération (Hezbollah, Hamas) et une internationale djihadistes aux financements douteux. Amalgame qui a été rendu possible en France par le jeu dangereux des organisateurs des manifestations pro-palestiniennes de l’été dernier ; le NPA en tête, qui, de longue date, a promu, au sein des cortèges, les islamo-racailles aux drapeaux étrangers (y compris le drapeau du tawhid), tout en chassant les drapeaux français, pourtant plus légitimes, comme soutien patriotique a un peuple qui continue à subir une agression étrangère. C’est donc l’extrême gauche pro-palestinienne qui, sur un plateau, a fournit les images dévastatrices qui permettent aujourd’hui à Estrosi de développer un argumentaire que reprendront demain Manuel Valls, le gouvernement et la classe politique en générale dans une sorte d’union sacrée « contre la barbarie ».
Estrosi du patois niçois qui se prononce "Es-Troziau" et qui veut dire petite crotte qui put énormément...