Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a analysé la situation en Irak :
« Une vague de terrorisme en Irak est due au fait que les forces d’occupation n’ont accordé presque aucune attention aux processus politiques, elles n’ont pas stimulé un dialogue national, mais se sont occupées exclusivement de leurs propres intérêts. Nous avons averti depuis longtemps que l’aventure lancée par les Américains et les Anglais finirait mal, Moscou ne se réjouit pas aujourd’hui que nos pronostics se soient avérés exacts. C’est une illustration de l’échec total de l’aventure qui avait été engagée notamment par les États-Unis et la Grande-Bretagne et dont ils ont perdu tout contrôle. Il y a 11 ans, le président américain a annoncé la victoire de la démocratie en Irak, et depuis lors, la situation s’est détériorée de façon exponentielle. L’unité de l’Irak est en question. Nous sommes solidaires avec les dirigeants et le peuple irakiens qui ont à rétablir la paix et la sécurité dans leur pays, mais les démarches de nos partenaires occidentaux suscitent un nombre énorme de questions. »
Moscou n’a eu de cesse d’avertir le camp occidental de ne pas jouer avec le feu avec les forces jihadistes au Proche-Orient, notamment avec l’exemple récent de la déstabilisation de la Syrie.